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Hotinhere
445 abonnés
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1,5
Publiée le 6 janvier 2023
Une chronique intimiste qui aborde sensibilité la question du deuil à hauteur d’enfant, mais plombée par un scénario aussi minimaliste que soporifique.
"Petite maman" a cette qualité d'être désarçonnant, et ainsi de ne pas s'inscrire dans des schémas conventionnels. Nécessaire pour susciter la curiosité, mais pas suffisant pour l'inscrire dans une œuvre mystico-lyrique incontournable sur les relations "mère / fille ". Trop conceptuel et manquant de liants, la bascule vers l'indifférence ou l'ennui (malgré une durée de seulement 70 minutes), guette le spectateur à tout moment.
Une petite fille qui vient de perdre sa grand-mère sans pouvoir lui dire au revoir rencontre une autre petite fille de son âge, qui lui ressemble comme 2 gouttes d'eau (elles sont interprétées par 2 sœurs jumelles). On comprend vite que cette gamine n'est autre que sa mère !!! Bon OK. Mais que veut nous dire Céline Sciamma à travers ce conte ? C'est juste pour que la petite fille puisse dire au revoir à sa grand-mère ? Non ça ne peut être que ça. Même si le film est court, il doit avoir autre chose à dire. Mais non, la mécanique tourne à vide et on reste sur notre perplexité. Après le magnifique Portrait de la jeune fille en feu, quelle déception :
On avait quitté Nina Meurisse dans ce rôle solaire de photo-reporter en Centrafrique pour un récit d'une femme courageuse et pugnace. Rôle marquant. On avait quitté Céline Sciamma et son portrait de la jeune fille en feu très charnel. Film marquant. Petite, sans être péjoratif, et parce que le titre le suggère, est cette proposition de la cinéaste, qui la joue minimaliste. Le trouble et le télescopage de destin entre une mère et sa fille est une idée interessante. La matière est fragile, il manque quelques lignes au scénario pour rendre l'idée brillante. Mais il y a l'audace de proposer une science-fiction d'auteur, qui joue sur la sensibilité d'une jeune protagoniste dont la malice est sensée rappeler Laure, le Tomboy de la réalisatrice.
Franche déception pour ce film qui souffre de défauts majeurs le rendant soporifique même s'il est court. En premier, le choix de deux fillettes qui sont mignonnes mais récitent leur texte comme à l'école. Le second est la minceur du scénario. Les deux conjugués font que le film n'arrive pas du tout à convaincre.
Voici pour moi le premier métrage mineur dans la filmographie de Céline Sciamma, qui nous avait habitués à mieux. Sur fond de faille temporelle, le scénario n’a rien de transcendant avec ces petites filles de deux époques différentes qui s’amusent pas mal et discutent un peu. C’est joli avec les belles couleurs d’automne, les petites filles jouent bien, mais c’est tout de même mièvre et guère passionnant. En tout cas, le message de la réalisatrice n’a pas été très bien transmis. Dans le même style, il vaut mieux voir « Camille redouble », beaucoup plus lisible et réjouissant !
Avec un sujet en or, Sciamma opte pour une approche légère, voire platement désinvolte, qui suscite inévitablement déception et frustration. On sent l'intention de ne pas alourdir son propos en parsemant le film de scènes anecdotiques, de saynètes infantiles, de douces images contemplatives quasi naturalistes... Mais on ne peut s'empêcher de ressentir que le film, plat et froid, à tendance auteurisante, évite son sujet, esquive la confrontation d'avec son propos et ne représente au final que l'esquisse d'une oeuvre, au potentiel métaphysique et émotionnel évident, qui reste à faire.
Je trouve personnellement que l'histoire est belle mais le film ne dégage aucune émotion mise à part au début au décès de la grand mère. Les petites filles jouent très mal je trouve et le film est plat, sans saveur. Je suis déçue. Les musiques sont elles très belles. Dommage
Film pour le moins déroutant.... simpliste dans son casting, ses décors, ses dialogues, assez déroutant et intriguant !! Beaucoup de fraîcheur, les 2 soeurs étant "nature" ... un autre regard, sans tomber dans la science-fiction, ou la sorcellerie, qui force le respect !! Dommage tout de même, ces longueurs et ces temps morts, et puis une large part à manque d'optimisme et de rêve joyeux - je crois qu'elles ne sourient pas une seule fois.... !!**
On ressent une recherche poétique et enfantine assez forte dans ce petit film surréaliste mais il abouti à des sentiments mitigés comme si on avait voulu faire correspondre trop de choses différenciées. Pourtant beaucoup de simplicité dans la monstration de l'enfance, on peut cependant douter de la justesse du jeu des fillettes bien que cela peut être en partie intentionnel. Le principe du deuil, de l'écoulement de la vie et de l'improbable de la rencontre proposée avec sa mère enfant se heurte à trop d'incohérences qui ne tiennent pas de l'onirisme dans les images mais d'un fantastique tordu car cela n'est justifié que par des dialogues abscons d'un sentimentalisme parfois maladroit. Le sens poétique se heurte à trop de ce qui ressort comme étant des préjugés là où a pourtant recherché à ne pas en faire transparaitre. Un manque de simplicité du fait que celle-ci a été mal proportionnée par rapport aux images. Une ambition forte qui n'est réussit qu'à moitié et dont le rendu est peu satisfaisant bien que délivrant quelques jolies impressions dans ses essais.
Malgré une réalisation douce et comme toujours maîtrisée par Céline Sciamma, le film ne m'a pas du tout embarqué. Sûrement la faute aux deux jeunes actrices principales que je trouvais (très) souvent fausses dans leur jeu. Rien ne correspond à un enfant de 8 ans. Malheureusement, le tout ne décolle a aucun moment.
Malgré son dispositif hyper minimaliste, ‘Petite maman’ s’aventure pourtant, l’air de ne pas y toucher, sur les terres du conte fantastique. Ayant récemment perdu sa grand-mère et peu soutenue par une mère empêtrée dans son propre deuil, une petite fille passe ses journées dans les bois autour de la maison de la vieille dame et rencontre une étrange petite fille, qui lui paraît immédiatement très familière. L’enjeu du scénario ne repose pas sur l’acceptation du surnaturel, dont le scénario ne fait pas grand cas puisque les deux fillettes acceptent instantanément cette configuration “magique” mais sur une notion de “transmission’ présentée comme un ruban de Möbius. Malgré la simplicité de la proposition, malgré la très courte durée du film, ‘Petite maman’ explore des concepts tels que l’amour filial, le deuil, le rapport à l’univers quand on est enfant, le poids du passé ou la peur de l’avenir…mais sans jamais rien asséner qui s’apparenterait à une vérité ou même à un simple point de vue un brin trop affirmé. Si je devais reprocher quelque chose à ce très joli petit film, curieusement optimiste au-delà de son atmosphère automnale, ce serait de ne pas avoir bénéficié d’un écrin, visuel notamment, plus ambitieux…mais peut-être son équilibre repose-t-il justement sur son extrême modestie, qu’une atmosphère fantastique plus suggestive ne serait parvenu qu’à gâcher.
Le film de science fiction intimiste est un genre que j'apprécie vraiment. Ici un voyage dans le temps sans téléporteur et zéro effet spécial. Nom de Zeus ! Juste un chemin dans la forêt qui permet de passer d'un espace temps à un autre. L'histoire est vue par les yeux des deux enfants. Si cela amène une certaine fraicheur avec un esthétique qui cadre bien avec le propos, c'est aussi le point faible du film qui aurait mérité un scénario plus développé.
Les enfants ne s'expriment pas ainsi. Les années 80 ne ressemblent pas à ça. Les rapports mère fille et père fille ne se passent pas ainsi. C'est vide.... Revoir des films de Bergman fait vraiment du bien.
Alors que j'ai aimé ses films précédents et alors que je me faisais une joie retourner dans une salle obscure, quelle déception ! Film sans intérêt ( à part celui d'être court?), mal interprété, déco et costumes des années 70 peu crédibles et parfois anachroniques. Et que dire du passage pseudo poétique avec la chanson (certes potable) du chœur des enfants: Céline Sciamma aurait pu faire un clip vidéo, cela m'aurait épargné cette furieuse envie de partir avant la fin du film...ce dont je me suis abstenue par respect pour mes voisins de salle. Bref, passez votre chemin !