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    Petite maman
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    Caroline C
    Caroline C

    26 abonnés 386 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 juin 2021
    Malgré la volonté évidente de jouer avec l'analyse psychologique des relations mère-fille, il faut dire que j'ai trouvé ce film bien naïf. Les dialogues entre les 2 fillettes sont parfois bien poussifs, et assez peu crédibles pour des enfants de leur âge (la petite maman qui explique à sa fille qu'elle pense déjà à elle en tant qu'enfant à venir... à 8 ans, pas sûre qu'on désire déjà des enfants...). La partie la plus réussie à mon sens, c'est les relations toutes simples et bien réelles entre la petite Nelly et ses parents. Ces scènes pleines de tendresse donnent à ressentir la nostalgie du temps qui passe et l'importance de la transmission familiale. C'est simple mais ça touche au coeur. Tandis que la partie "fantastique" paraît trop artificielle. Dommage.
    Dominique V.
    Dominique V.

    16 abonnés 221 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 juin 2021
    Je me suis beaucoup ennuyée à ce film : j'ai trouvé l'histoire très ténue, les dialogues peu crédibles et les jeunes actrices pas naturelles.
    Stéphane R
    Stéphane R

    24 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 janvier 2022
    Belles promesses avec cette scène de deuil puis un très beau plan en voiture où la petite petite-fille nourrit sa mère de gâteaux et d'amour. Entrée dans l'étrange spatio-temporel. Tout est en place et ...c'est tout, plus rien si ce n'est un long ennui.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    175 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 juin 2021
    Petite maman et petit film de Céline Sciamma par sa durée, sa qualité et ce qu'il en reste une fois la séance terminée. Même si ce conte fantastique où une fille rencontre sa mère au même âge peut plaire par sa modestie et son audace je n'ai pas réussi à accrocher à cette variation sur la filiation. Et le jeu plutôt forcé et irritant, voire inaudible des deux jeunes actrices m'ont définitivement sorti du film.
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    80 abonnés 245 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 juin 2021
    La petite Nelly vient de perdre sa grand mère maternelle, sa grand mère qui boitait.... et qu'elle aimait beaucoup. Il faut maintenant vider la maison, la maison où la maman, Marion (Nina Meurisse), a passé toute son enfance -une maison en pleine forêt, une forêt à laquelle la fin de l'automne prête un côté magique. Et bizarrement, Marion s'en va, laissant son mari se débrouiller seul. Et Nelly se demande: et si elle ne revenait pas?
    Dans la forêt, Nelly retrouve la cabane que sa maman avait construite et, y travaillant, une petite fille qui s'appelle Marion. Elle habite dans une maison qui est le clone de celle de la grand mère, avec une maman qui boite (Margot Abascal) Les deux petites filles deviennent amies, jouent ensemble.... Pas de doute: Nelly a retrouvé sa maman, quand elle avait son âge...
    C'est joli, charmant, de l'ouvrage de dame -mais c'est vain. Que l'on prenne le scénario du côté fantastique, onirique, psychanalytique: on s'ennuie ferme.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    354 abonnés 1 790 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 juin 2021
    Nelly a huit ans et vient de perdre sa grand-mère. Elle part avec ses parents vider la maison d’enfance de sa mère.

    C'est une réalisation de Céline Sciamma qui revient deux ans après son dernier film, Portrait de la jeune fille en feu, récompensé au Festival de Cannes. Elle a écrit le scénario. Le film a été sélectionné à la Berlinale 2021.

    De tous les films sortie depuis le 19 Mai, celui-ci est peut-être le plus incompris. Honnêtement, je l'ai trouvé pas terrible car à aucun moment je n'ai pu rentrer dedans.

    Déjà, le grand problème de ce film, c'est que je n'ai pas compris l'intérêt de son histoire. Attention, je ne dis pas que c'est le dérouler en lui-même qui m'a échappé, mais plutôt la finalité. Après avoir lu des interviews, il semblerait que la réalisatrice ait voulu faire comme l'image d'une extériorisation du désir de l'enfant à voir sa mère sous une forme heureuse. Sincèrement, même après l'avoir lu, je ne suis franchement pas convaincu.

    Plusieurs points expliquent cela. Tout d'abord, ce concept de petite fille sensé représenté la mère est posé comme un cheveu au milieu de la soupe. Cela débarque sans grande explication, et avec une interaction avec l'environnement (le père) assez étonnante. En réalité, je penche vers la facilité scénaristique voulant cibler uniquement l'émotion, en oubliant la cohérence scénaristique.

    Au-delà de cet aspect, qui je dois vous l'avouez, m'a bien soulé, je n'ai pas trouvé le résultat spécialement émouvant. C'est peut-être dû au jeu des deux petites filles. Les très jeunes Joséphine et Gabrielle mettent de la bonne volonté, mais leur manière d'interagir fait tout sauf naturelle. Il y avait un petit truc dérangeant. J'avais beau savoir que l'une d'elles était l'image de la mère, cela ne m'a pas du tout ému.

    Après, j'ai tout de même apprécié la petite ambiance. Les balades dans la forêt, les jeux d'enfants, la maison style année 80, tous ces éléments font qu'on ne déconnecte pas.

    Pour résumer, j'étais spectateur passif d'une histoire me faisant ni chaud ni froid, dans un cadre pas désagréable.
    Fabienne L
    Fabienne L

    15 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 juin 2021
    J'ai beaucoup d'estime pour le travail de cette cinéaste. La narratologue de petite maman demeure expérimentale et, en ce sens, est intéressante. Les confusions des décors :cette maison dupliquée des années 70/80 à l'esthétique desuette, ces couloirs, ce meuble peint en bleu turquoise, cette lumière bien maîtrisée: Tout cela est parlant . Néanmoins emotionnellement nous ne sommes pas embarqués, le film est intelligent mais cela ne suffit pas pour nous tenir éveillés. Malheureusement, je me suis endormie pendant le film.
    Liam Debruel
    Liam Debruel

    19 abonnés 104 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 juillet 2021
    Décidément, Céline Sciamma sait comment briser un coeur. La modestie d'apparence de Petite Maman ne fait que renforcer son aspect subtilement fantastique et grandement émouvant tout en parlant de tant de choses à regard d'enfant.
    Jipéhel
    Jipéhel

    39 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juin 2021
    Petite Maman

    VVVVVVVVVVV

    Céline Sciamma, c’est que du très bon. Naissance des pieuvres, - Prix Louis Delluc -, Tom Boy, Bande de filles, Portrait de la jeune fille en feu, - Prix du scénario à Cannes -, sans oublier le scénario de Ma vie de courgette… C’est vous dire qu’à minima, il n’y a rien à jeter. Pour son 5ème long métrage elle plonge dans le fantastique poétique avec ce très joli drame de l’enfance. Nelly a huit ans et vient de perdre sa grand-mère. Elle part avec ses parents vider la maison d’enfance de sa mère, Marion. Nelly est heureuse d’explorer cette maison et les bois qui l’entourent où sa mère construisait une cabane. Un matin la tristesse pousse sa mère à partir. C’est là que Nelly rencontre une petite fille dans les bois. Elle construit une cabane, elle a son âge et elle s’appelle Marion. C’est sa petite maman. 72 - trop courtes -, minutes de grâce et de tendresse comme on en voit peu dans le cinéma d’aujourd’hui. A déguster…
    Après ses 3 premiers films consacrés aux ados, - et la parenthèse Jeune fille en feu -, Céline Sciamma s’intéresse ici à l’enfance en explorant l’amitié entre une petite fille et sa « mère enfant ». S’imaginer dans un rapport avec son parent à l’état d’enfant est une situation avec laquelle chacune et chacun peut jouer, rêver à sa propre histoire, en tirer de nouvelles sensations ou images, confirmer ou réinventer une relation dit-elle. En quelque sorte une formidable machine à intimité. Voilà un instant de pure émotion sans oublier son aspect ludique qui propose un voyage dans le temps différent de celui proposé par les habituels films de science-fiction. Ce long-métrage constitue une expérience à égalité entre les adultes et les enfants. Tout est ici plus que soigné, les décors, les lumières, la musique originale, le montage qui concourt parfaitement au récit et, bien sûr, le jeu des deux petites filles… Etonnant !
    Les deux petites sœurs, Joséphine et Gabrielle Sanz, pleines de fraîcheur et de justesse, portent quasi entièrement ce film étrange tourné à hauteur d’enfants et qui pulvérise les hiérarchises temporelles. Le scénario flirte ici avec le fantastique sans, pour autant, utiliser le moindre effet spécial. Nina Meurisse et Stéphane Varupenne complètent la distribution. Ici, on observe – et on envie – cette enfance qui fait fi de toute rationalité et de ces questionnements qui entravent tellement les « vieux » adultes que nous sommes devenus. Un moment bref, insaisissable dont on peut se poser la question : s’il n’avait pas été réalisé par Céline Sciamma, qu’en aurait pensé la critique ? Une question que j’ai l’honnêteté de me poser à moi-même sans pour autant apporter de réponse satisfaisante. Un beau film minimaliste touchant de discrétion qui vous emporte… ou pas.
    Z20041204094332190425469
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    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 juin 2021
    Catastrophique précieux un cinéma qui se regarde très prétentieux long autant j'avais aimé la jeune fille en feu autant ce film est très mauvais bref c'est non
    Cinememories
    Cinememories

    482 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juin 2021
    Retour aux sources pour Céline Sciamma, qui nous ramène dans son Cergy natal, au détour d’un conte, adorable et intemporelle. Tout juste après la sensation lyrique que nous a laissé son « Portrait de la jeune fille en feu », elle s’empare d’une pensée, d’un souvenir, d’un fragment de vie qui s’accommode pourtant peu à des générations qui n’ont de cesse que de regarder vers l’avant. Le contre-pied est donc idéal, à plusieurs niveaux, où la réalisatrice dépasse l’avènement du deuil afin que des enfants y bâtissent une passerelle, permettant de communiquer toute la sensibilité et la sagesse de ceux qui auraient grandi trop vite. C’est également un film qui demande la permission avant de s’engager dans la tourmente, à hauteur d’enfant et ces derniers partagent autant de petites histoires que de grands rôles.

    Une grand-mère s’éteint et il ne faudra pas plus de quelques minutes pour que la virtuosité de la mise en scène et du montage de la cinéaste frappe. D’une porte à l’autre, c’est un portail de plus que la jeune Nelly emprunte, où il serait facile de s’arrêter à la régression induite par sa trajectoire. Nous avons à faire à un nouveau portrait, celui d’une famille ou plutôt d’une sororité d’exception, où les codes du fantastique sont convoqués avec une maturité à en défier l’autorité parentale. Et c’est justement une discussion symbolique qui ne refermera jamais sa parenthèse. L’espièglerie de Sciamma s’affirme à chaque nouveau pas et chaque aller-retour entre cette cabane dans les bois et le domicile de deux filles, qui s’écoutent, qui se complètent et qui jouissent d’un instant à la fois perdu et retrouvé. La question du point de vue intervient alors rapidement, si bien qu’il sera important de reconnaître les limites du jeu de rôles comme une frontière ludique, dont on ne verra jamais entièrement la silhouette.

    En quoi Nelly s’identifie-t-elle à sa mère et en quoi cette dernière nourrit l’imaginaire de sa fille ? Il existe tant d’autres problématiques qui viendront se greffer à cette guérison, finalement sous les traits d’une quête initiatique. Le choix des deux sœurs Joséphine et Gabrielle Sanz comme comédiennes n’est pas anodin et les confronter à deux autres générations l’est encore moins. Dans ce qui semble tenir de la rêverie, on nous prend par la main, d’une poignée ferme et sans hésitation, par le prisme d’un regard simple et sans jugement. Dans toute cette collaboration émotionnelle, le sujet bouleverse. La crainte de ne plus pouvoir remettre les pieds dans un refuge de nostalgie nous agrippe à une réalité que l’on redoute, mais tout ce que l’intrigue souhaite avant tout véhiculer, c’est le droit de rêver et de transmettre cette maigre consolation, qui peut se transformer en plus une chose bien plus importante dans les moments les plus durs.

    « Petite Maman » construit toute sa poésie autour d’une rencontre manquée et peut-être passé, mais n’éprouvera pas le besoin de la justifier. En citant ouvertement Miyazaki comme référence, la réalisatrice entame ainsi une introspection bienveillante, en harmonie avec un environnement cyclique, où il sera permis au temps de se figer. Les distinctions se brisent et tout se confond. Maternité, sororité, amitié… Tout. Il y a tant de justesses dans ce message d’émancipation qu’il serait permis de l’interpréter avec une simple pulsion. Finalement, avec la bonne distance et la bonne inclusion de ses sujets, l’expérience d’hier devient celui de demain et vice-versa.
    dejihem
    dejihem

    137 abonnés 672 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 mai 2021
    Film bizarre tourné à hauteur d'enfant et d'enfance. Deux sœurs qui jouent l'une la fille, l'autre la mère. Pas de traumatisme à exprimer, l'enfance est normale. Conte fantastique comme Tomboy, ou les hiérarchies temporelles sont brisées. L'idée est intéressante, mais pas bien jouée avec un rythme bizarre. La lumière est chouette par contre. Peu de sentiments sont transmis, ou l'imagination du spectateur doit s'exprimer en dehors et après le film.
    Yves G.
    Yves G.

    1 460 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 juin 2021
    Nelly, huit ans, vient de perdre sa grand-mère. Sa mère, Marion (Nina Meurisse), son père et elle vident la maison où Marion a grandi. C'est dans la forêt qui la jouxte, où Marion, enfant, construisit une cabane, que la petite Nelly rencontre son double : une enfant qui lui ressemble comme une goutte d'eau, qui a huit ans comme elle et qui se prénomme Marion. S'agit-il de sa propre mère ? Nelly rêve-t-elle ?

    Céline Sciamma est devenue une icône lesbienne avec quatre films qui ont attiré un public de plus en plus nombreux : le déjà très réussi "Naissance des pieuvres", tourné à la fin de ses études à la Fémis et qui a révélé Adèle Haenel, l'excellent "Tomboy" et sa jeune héroïne androgyne, "Bande de filles" et enfin en 2019 "Portrait de la jeune fille en feu", un film incandescent auxquels son sujet, les révélations concomitantes d'Adèle Haenel sur les agressions sexuelles qu'elles avaient subies et la polémique des Césars autour du "J'accuse" de Polanski eurent tôt fait de conférer un statut d'oeuvre emblématique.

    "Petite maman" raconte une histoire toute simple et pleine d'une poésie charmante. Son scénario flirte avec le fantastique, sans pourtant avoir recours à aucun effet spécial, et tient en une ligne : une enfant rencontre sa mère au même âge. Ce genre de voyage dans le temps n'est pas inédit : dans "Peggy Sue s'est mariée" et dans "Camille redouble", l'héroïne adulte retrouvait le vert paradis de son adolescence. Ces films-là étaient construits sur le ressort de la nostalgie ; ce film-ci est construit sur un ressort plus complexe : celui d'une impossible rencontre avec ses propres parents qu'on n'imagine pas avoir eu un jour le même âge que nous.

    Le résultat, disé-je, est poétique et charmant. Mais il risque de décevoir les fans de la réalisatrice qui, sur la seule foi de sa signature, vont se ruer en salles (ce qui ne fera pas de mal aux recettes d'un cinéma français en pleine convalescence, encalminé dans des "Suzanna Andler" ou des "Villa Caprice" nullissimes). Ou, pour le dire autrement : quelles critiques et quel succès auraient accueilli ce "Petite maman" s'il n'avait pas été réalisé par Céline Sciamma ?
    Kimanee
    Kimanee

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 juin 2021
    La misent scène est très fine, très juste!! Personnellement, j'ai été très touchée. De plus, l'idée est vraiment originale.
    FaRem
    FaRem

    8 647 abonnés 9 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 mai 2022
    Avec "Petite Maman", Céline Sciamma retrouve le thème de l'enfance pour un film sur le deuil à hauteur d'enfant, mais aussi sur la relation enfants-parents. La petite Nelly accompagne ses parents dans la maison de sa grand-mère qui vient tout juste de décéder. Ils doivent vider la maison et pendant ce temps-là, la petite fille s'aventure dans les bois où elle croise Marion, une fille de son âge ayant le même prénom que sa mère. Une étrange coïncidence ou pas... La réalisatrice s'aventure dans le cinéma fantastique tout en gardant une base rationnelle en racontant son histoire de manière réaliste. Sans nous emmener dans un autre monde, elle nous livre un récit onirique et poétique qui est d'une grande sobriété. Ce n'est pas une histoire qui déborde d'émotion, mais il y a quand même deux ou trois jolis moments d'émotion. Au final, un conte fantastique épuré, minimaliste et subtil qui est très plaisant à suivre notamment grâce aux deux petites filles qui jouent avec beaucoup de maturité.
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