Avis : Mulholland Drive - Page 4

Lynch perd volontairement le spectateur grace à une succession de scenes décousues dans un style inimitable puisqu'incompréhensible. Mon interprétation étant spoiler: la "folie" ou esprit dérangé de Diane/Betty contre Camilla/Rita
; je ne peux m'empecher de penser que 90% du film est une supercherie, et que l'histoire en elle meme tient sur un post it. Il faudra etre prétentieux pour apprécier de plonger dans cette soupe de pois. Dans un style totalement différent mais avec une histoire similaire, préférez "Maps to the stars".

Stupéfiant ! David Lynch pousse à l’extrême réflexion du subconscient. Il arrive à détailler par étape la folie des émotions où le sentiment amoureux prédomine.
D’entrée de jeu, l’univers est lui-même illusion d’espoir qu’il prédit rapidement. Le contexte se discerne très difficilement car le rapprochement entre Betty Elms et Rita est très ambiguë au départ.
Naomi Watts est dans la peau d’une actrice en quête de succès et quant à Laura Elena Harring, sa moitié recherche son identité après un accident mystérieux. Une complicité se crée rapidement où l’une et l’autre se mettent sur la même longueur d’onde, afin de trouver les réponses et donc la solution dans leur vie actuelle. Les révélations se succèdent alors, pour installer le doute chez le spectateur sur la réalité des faits. Une constante remise en question est introduite par une lecture méfiante et pragmatique. Rien n’est dû au hasard ici, chaque détail a son importance sur la chute qui s’annonce choquante et douloureuse.
C’est pourquoi les idées des jeunes femmes séduisantes divergent, jusqu’au dénouement fléau d’une fatalité implicitement déduite du film.
C’est un jeu psychologique et sentimental qu’offre Lynch en matière de suspense. Un tour de magie moral, critiquant la faiblesse des émotions afin de les tourner contre nous autres, attentif et curieux.

2h30 de perdues, ni moi ni ma compagne n'avons compris l'histoire qui n'a ni queue ni tête !...

«Mulholland Drive» (USA, 2001) s’apparente aujourd’hui comme le processus de création qui mènera son réalisateur, David Lynch, vers «INLAND EMPIRE» (USA, 2007). Cependant «Mulholland Drive» est loin de n’être qu’une marche vers-, c’est avant tout un chef d’œuvre à deux facettes. Visiblement, le film se divise en deux parties : la première qui revendique la forme télévisuelle à laquelle le film était dédié et la seconde qui confère véritablement au film sa mention de chef d’œuvre. Photographie nickel, jeux d’acteurs classiques, histoires compréhensibles, seul des inserts mystérieux nous rappelle dans la première partie que nous somme dans un film de Lynch, sinon rien de nouveau. Mais c’est véritablement dès la scène du théâtre et de l’ouverture de la boîte bleue que le film accélère et nous engouffre dans une ambiance du plus pur irrationalisme. Là alors David Lynch avance une expérimentation, tant narrative que visuelle. On sort finalement de «Mulholland Drive» comme d’un tourbillon de folie répugnante et jouissive. L’une des forces de l’ambiance du film naît aussi du «monstre» que l’on voit apparaître de derrière un mur au début. Ce qui permet à ce plan de produire son effet de terreur c’est la façon dont la caméra de Lynch avance sournoisement vers ce mur. Le cinéaste utilise souvent ce même plan durant le film, si bien que comme l’homme du début qui rêvait de ce «monstre», on est terrorisé de voir le «monstre» apparaître. Car c’est aussi ça la force de ce film, c’est que tout peut arriver. Le spectateur n’est donc pas à l’abri, en perpétuel attention. En conclusion, nul pavé ne saurait assez long pour décrire ce chef d’œuvre, l’un des meilleurs de Lynch. D’autant plus que nul pavé n’aurait d’utilité face à cette expérience purement cinématographique. «Mulholland Drive», film à la femme, aux apparences, à l’expérience, au cinéma demeure une expérience inoubliable.

Ayant adoré "Lost Highway" ( David Lynch, 1997 ), puis appris plus tard ( par un autre Allocinéen ) que ce film n'était en fait presque qu'un brouillon de "Mulholland Drive" ( 2001 ), je m'étais juré de le voir le plus vite possible.
Lorsque ce fut chose faite, je mis quelques heures à m'en remettre, tant le choc que procure ce film est grand! Mais, maintenant, quelques semaine plus tard, je n'ai qu'une seule chose à dire à propos de ce film. Et c'est un grand 'Merci!'.
Merci Mr Lynch de nous avoir offert ce film, merci d'avoir su si bien filmer deux des scènes les plus érotiques de ces dernières années ( la scène de l'audition et la première scène d'amour entre Naomi Watts et Laura Harring ), merci de nous avoir livré un scénario assez compliqué, mais qui n'est pas, comme le perçoivent ses détracteurs, une masturbation intellectuelle, mais plutôt un film où il faut être très attentif, du début à la fin, et ne surtout pas rater le début!
Merci aussi, et surtout pour la mise en scène ( Prix de la mise en scène à Cannes en 2001 ), parfaite, complexe mais grandiose lorsque l'on comprend, et puis merci pour tout le reste, les acteurs et actrices, tous absolument fabuleux, la musique, envoutante à souhait,...
Mulholland Drive est un Chef-d'Oeuvre, rien de moins, un film magnifique, triste, beau, sensuel, parfois effrayant ou dérangeant, mais que l'on oublie pas!
Un de mes film préféré!

Ce film est une superbe supercherie, c'est un magma incompréhensible sans scénario et il est pourtant encensé par "la" critique, ce groupe de pseudo esprits libres qui refusent qu'on leur ôte leur liberté de penser mais qui sont semblables à des moutons de panurge quand il s'agit de porter au pinacle le cinéma de LYNCH ou la période 90's de WOODY ALLEN. Ce film pourra toutefois mériter 4 étoiles un jour, le jour où LYNCH admettra qu'il a réalisé ce film à dessein de se foutre des critiques et de leur prouver qu'ils étaient capables de bouffer de la merde dès qu'elle était parée de l'alibi du cinéma intellectuel.

Contrairement aux critique, je ne prends pas ce film au sérieux. J'ai vu une grosse blague et une entourloupe à intello. Lynch présente une bouteille vide au spectateur qui se délecteront d'y mettre ce qu'ils veulent... Moi j'ai laissé la bouteille en l'état. Et je me suis ennuyée comme jamais.

Dans la vie, on regarde des films de tel genre puis d'autre films d'un autre genre, puis encore d'autres films d'un troisième genre, et ainsi de suite. Et puis, un beau jour, on regarde Mulholland Drive. Mulholland Drive, qu'est-ce que c'est ? En substance, je dirais qu'il s'inscrit dans le genre des films dramatiques. Mais en réalité, ça va beaucoup plus loin que ça : ça brasse vraiment les genres, avec des scènes plutôt comiques, d'autres carrément angoissantes, d'autres encore vraiment sensuelles, etc... Le film, soyons clair, ne plaira pas à tout le monde : en effet, il ne caresse pas le spectateur dans le sens du poil. Je dirais même que le spectateur, pour une fois, n'a pas juste à se poser dans son canapé et à subir les événements qui lui sont racontés, mais il va lui aussi les vivre et devoir faire un effort pour interpréter le film à sa manière, et en ce sens, le spectateur va lui-même faire partie intégrante du film. Car oui, le film pourrait s'interpréter de diverses façons : certains parleront de l'opposition rêve / réalité, d'autres de vie réelle / vie fantasmée, d'autres interprèteront tout cela comme la dernière seconde d'une vie, cette seconde où soi-disant toute notre vie défilerait devant nous. Quoiqu'il en soit, le film brouille les pistes, en mélangeant les époques, la réalité, et le reste, et nous parvient présenté comme un labyrinthe filmique dans lequel on va devoir se repérer si on veut avoir une chance d'y comprendre quelque chose.
Sorti de ce scénario hyper travaillé et hyper cohérent (oui oui!), on peut également se laisser envoûter par l'atmosphère particulière qui entoure le film : ces musiques, ces chansons, un véritable travail d'orfèvre a été fait sur le son, personne ne pourra dire le contraire. Mêmes les dialogues des acteurs sonnent par moments à nos oreilles comme une mélodie.
Les acteurs, parlons-en justement : ils sont tous excellents, des 2 "stars" principales au plus petit des figurants. On pourra quand même saluer les interprétations magistrales de Naomi Watts et Laura Elena Harring.
Que dire pour finir ? Mulholland Drive, c'est peu comme un diamant brut. On n'en découvre pas la beauté et la préciosité au premier visionnage. Mais lorsqu'on se donne la peine de rentrer dedans, et de le revoir encore et encore, on découvre de nouvelles choses qu'on n'avait pas vues au visionnage précédent. Donc un film à voir et revoir...
Mon film préféré à ce jour, tout simplement.

Le meilleur film que j'ai vu de ma vie ! Quel travail de Lynch, quelle poésie, quelle ambiance, quelles actrices, ce film m'a bouleversé, culte ! Il faut que je regarde Twin Peaks décidément !

Mulholland Drive : premier fois que je le vois , j'ai rien compris au film mais le film est tellement captivant , intrigant de seconde en seconde , passionnant ... Qui me pousse a regardé encore ce film pour mieux comprendre . Ce film ma bien bouleversé . Davil Lynch a vraiment bien travailé sont film mais il faudra que je sois plus attentif pour comprendre . Les acteurs sont tout simplement parfait : Naomi Watts et Laura Elena Harring sont magnifique . L'histoire est prenant mais cé un vrai puzzle . A voir absolument . Un vrai chef oeuvre mais aussi un vrai casse tété .

Ah "Mulholland Drive"... Un film intangible,sensoriel,mystérieux,.Un culte qui a rapidement attiré une horde de fans dont je fais partie.Une ambiance impénétrable où il faut se laisser porter par les sons,les couleurs,les images.Dans ce cas-là,c'est une saveur permanente.Bien sûr,ce drame noir labyrinthique se prête aux interprétations les plus diverses et les plus folles.Un véritable fantasme de cinéaste et de spectateur.Plastiquement abouti.Narrativement retors.Psychiquement proche de l'abstraction.Une oeuvre dont on pourrait parler des heures sans en détenir la clé.Et c'est ce qu'on aime.David Lynch est un artisan,qui ici nous montre son aversion pour Hollywood tout en le présentant comme un lieu de fascination intemporel et d'étrangeté.C'est aussi une magnifique histoire d'amour entre 2 femmes,lyrique et tragique.La blonde diaphane(Naomi Watts,intense,à la profondeur de jeu extraordinaire) et la brune fatale(sublime et subtile Laura Harring).La dernière demi-heure est un grand délire lynchien,où chaque objet et chaque personnage prend une signification nouvelle tel un ruban de Möbius retourné.Riche à y tomber dans un trou noir sans fond."Mulholland Drive" est tout simplement inégalable.La dualité y règne en maître et toute l'ampleur de l'imaginaire fantasmé prend ici son sens à travers une boite de Pandore bleue,couloir vers le théâtre des rêves,le Silencio.Le 7ème art resplendit.

Voilà ce qu'aurait dû faire Lynch : diffuser une affiche géante "Mon QI est de 170". De cette manière, on n'aurait pas eu à se farcir un film purulent de prétention pour comprendre à quel point il est plus intelligent que nous.

Du Lynch pur jus. "Mulholland Drive" est une oeuvre irrégulière avec des passages molassons cotoyant d'autres plus captivants; un début plutôt soft qui s'enchaine par une seconde partie totalement incompréhensible. Comme souvent chez Lynch la lecture de l'analyse d'un de ses films reste plus intéressante que le film lui-même.

L’apothéose de David Lynch ! La consécration de l'un des plus grands artistes de notre temps. Reprenant la construction narrative du superbe "Lost Highway", le cinéaste pousse cette fois-ci l'entreprise encore plus loin pour un nouveau voyage tout aussi saisissant. Jamais Lynch n'avait jusqu'alors creusé aussi profondément les méandres de son univers. "Mulholland Drive" est un espace mental fascinant où se mêlent avec abondance rêve, fantasmes et obsessions. Découpé avec une intelligence rare, superbement photographié et doté d'une bande-originale (comme d'habitude) excellente, le film s'impose comme le chef d'oeuvre absolu de son auteur, l'objet aux mille jouissances produit du cinéaste de l'Inconscient. Il n'y a pas de mots assez puissants lorsque le cinéma atteint un tel niveau de maitrise et d'audace. Pur bonheur à voir, revoir et décortiquer sans cesse, voilà une oeuvre majeure qui n'a pas fini d'influencer son époque.

Un Véritable Bijou. Le réalisateur David Lynch nous livre une véritable leçon de cinéma avec cette immense ovni cinématographique qui mêle avec maestria Thriller,Drame,Fantastique et Érotique dont on ressort totalement ensorcelé après visionnage.Pour Commencer la Réalisation est maitriser d'un coup de maitre en disposant d'une photographie renversante qui nous plonge littéralement dans cet étrange univers et qui est servie par une BO envoutante du Compositeur Angelo Badalamenti qui accompagne avec brio l'ambiance inquiétante du long métrage. Ensuite le Scénario est quand a lui Passionnant mais Complexe tout en nous laissant totalement sans voix grâce a ces subtiles coups de théâtres qui laisse pantois jusqu'a son dénouement finale malgré un rythme latent de 2h30 qui peut déstabiliser quelques personnes,Ajouter a cela une multitude de Séquences fortes qui sont rester a jamais dans les mémoires dont certaines scènes se révèlent pour la plupart déroutante ou magnifique avec en prime quelques scènes de violence et de scènes de sexe assez explicites a réserver a un public prévenue.Enfin le Casting est au sommet avec en tete la ravissante Naomi Watts qui illumine l'écran pour son premier grand role au cinéma dans la peau de Betty une jeune femme et actrice en herbe qui rêve de briller a Hollywood et qui est rejointe par la comédienne Linda Harring qui incarne avec brio l’intrigante Rita une jeune femme amnésique dont l'alchimie entre les deux comédiennes font des étincelles a l'écran sans oublier le reste de la distribution qui est au diapason comme Justin Théroux,Robert Foster et Ann Miller qui apportent leur édifice a ce casting irréprochable. En Conclusion Muholland Drive est un véritable bijou du Septième Art et assurément l'un des films les plus marquants des années 2000 qui nous laisse pas indifférent a chaque visionnage et dont David Lynch nous livre une œuvre a la fois Fascinant,Sensuel,Envoutant,Angoissant et Brillant qui est a posséder absolument dans sa vidéothèque.