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    Mulholland Drive
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    1 111 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 8 septembre 2010
    Comment peut on appeler ça chef d'oeuvre, je me suis tapé Lost Highway, là Mulholland drive et franchement je suis tolérant sur les films, j'aime bien essayer de les comprendre, de les revisionner mais là c'est vraiment sans intérêts, et je vois que certains aiment parce qu'ils n'ont rien compris, mouais!
    Je suis à 100% pour les films avec un vrai scénario, mais entre incompréhension et assoupissements il faut vraiment tenir, car c'est très long!
    A voir au risque d'être très très très déçu!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 mars 2013
    Un chef d'oeuvre magistral qui jouit d'une ambiance unique, entre rêve et réalité. On est ainsi transporté dans cette ambiance sur toute la durée du film avec une facilité déconcertante grâce aussi à une mise en scène onirique et mystérieuse, à l'instar d'un scénario brumeux sur l'amnésie de cette actrice dont on perd très vite le contrôle tant ce scénario prend des tournures inattendues. Ce film, c'est aussi un duo d'actrices incroyables qui donnent à leur personnage un côté énigmatique. Mulholland Drive, c'est enfin une bande originale à la fois légère et dramatique qui renforce l'aspect étrange de cette oeuvre.
    Expérience visuelle intense, Mulholland Drive est un film étrange et fascinant qui arrive à nous happer dans cette univers surréaliste avec facilité sur toute la longue durée du film.
    JokerDreizen
    JokerDreizen

    291 abonnés 310 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 septembre 2014
    Au bout d'à peine 2 minutes de film, une mélodie merveilleuse et ténébreuse débute, alors que se dessinent dans l'obscurité les phares d'une limousine sur la route sinueuse de Mulholland Drive, et moi je suis déjà hypnotisé. Des actrices à la fois sublimes et géniales (surtout Naomi Watts, simplement incroyable), et une mise en scène redoutable. J'ai honte de ne m'être jamais essayé au cinéma de David Lynch. Désormais je sais vers qui me pencher pour partir en voyage. 2h30 de film ? Balivernes, c'est totalement pas représentatif de ce que vaut cette oeuvre : Même si elle semble durer beaucoup moins longtemps que ça, elle fait partie de ces bijoux qui, des jours après le premier visionnage, persistent dans l'esprit. Ceci sans mentionner le cauchemar que j'ai fait la nuit qui a suivi cette fulgurante découverte. Je m'attendais à un film lyrique et poétique, mais je ne pensais pas être crispé de terreur aux deux tiers du film. C'est brillant, je suis passé par tous les états : La stupeur, l'angoisse, le rire, l'émerveillement, l'émotion, et l'incompréhension devant la dernière demi-heure de film, sans doute la clé de tout. Et en toute honnêteté, si je n'étais pas allé voir une explication détaillée sur le net, je serais ressorti du film avec un nœud dans la gorge, prêt à crier sur tous les toits que ce n'était qu'une bouse pour cinéphiles arrogants qui font semblant d'avoir compris ce qu'il n'y avait pas à comprendre. Mais pour moi maintenant, (presque) tout fait sens, et quand on réalise l'ampleur du truc et qu'on revoit le film, c'est encore difficile de se remettre de tous ces éléments brillants. En définitive, le choc le plus fort survient après la séance, quand on réalise le dessein de chaque détail, et qu'on prend pleinement conscience de l'histoire qu'on a sous les yeux mais qu'on a du mal à réaliser : Mulholland Drive est finalement l'un des drames les plus bouleversants qu'il m'ait été donné de voir.
    Kiwi98
    Kiwi98

    261 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 janvier 2015
    À l'occasion de ma centième critique et de mon premier anniversaire sur SensCritique je tenait à me confier sur ce film qui me hante, qui vit en moi, auquel je pense à chaque instant, plus qu'un film, une obsession, plus qu'une obsession, un désir, le désir de connaitre ce film, de le comprendre, de déjouer le piège, le jeu qu'il nous impose, un jeu complexe, dans les tréfonds de l'âme humaine, halluciné et hallucinant, une peinture aérienne et ultra contemplative, un jeu qui porte le nom d'une route sinueuse, dominant la cité des rêves, de la richesse, de la corruption et des anges.

    Conçu au départ pour être un pilote d'une nouvelle série faisant suite à "Twin Peaks", le résultat final qu'un certain David Lynch offre aux producteurs leur déplaisent fortement, Lynch l'aura lui même désapprouvé, cadrant des excréments de chiens, et trainant son film en longueur, trop complexe, trop déroutant, de plus que le cinéaste est souvent en conflit artistique avec ABC qui avait commandé ce pilote à sept millions de dollars. Lynch trimballe donc une oeuvre morte née, mais vient le miracle, un miracle qui porte le nom de Studio Canal qui réussit à convaincre le cinéaste de porter son pilote en film, le projet change radicalement de route, Lynch repart en tournage avec la même équipe, réécrit complètement son oeuvre. Le résultat lui vaut d'être récompensé par le prix de la mise en scène à Cannes, "Mulholland Drive" jaillit du rêve de son auteur en 2001 et se voit perçu comme le meilleur film des années 2000 par un grand nombre de critique. Mais malheureusement le résultat reste subjectif, personne ne peut nous souffler quel film est le meilleur des années 2000, mais dans toute sa subjectivité, "Mulholland Drive" reste une oeuvre d'exception qui est entrée dans la légende. Le film qui ne croisera pas un immense succès en salle par rapport à son engouement, mais cela ne fait rien, le box office ne définit pas le cinéma, mais la qualité de l'oeuvre peut le faire. "Mulholland Drive" fait aujourd'hui partie des grandes références du cinéma, un classique dont il faut se souvenir et qu'il faut conserver.

    Mais qu'est ce que "Mulholland Drive" ? Le film a cette particularité de ne pas avoir pris une ride, aujourd'hui encore, plus de dix ans après sa sortie il fascine encore, continu à obséder, à laisser une empreinte indélébile, grâce à son mystère, son atmosphère. Sur une route obscure, la caméra suit une voiture sous le thème de Angelo Badalamenti, l'ombre plane, la mystère devient ambiant et ne nous quittera plus, quand d'un seul coup la voiture est violemment percutée et part dans le ravin. En sort une femme, une brune aux formes faisant penser à une Anita Ekberg, à la recherche d'un lieu, ne sachant définir ou elle se trouve, craintive même. Elle réussit à s'introduire dans un petit pavillon quand le jour se lève, totalement amnésique, elle rencontre une locataire, Betty, la blonde songeuse, par peur la brune lui dit qu'elle s'appelle Rita avant de se plier et lui avouer qu'elle ne sait pas qui elle est. Betty encouragée par le mystère, va vouloir aider à brune à connaitre son identité. En parallèle, le réalisateur Adam à l'allure avant gardiste, se voit tout perdre, son film, sa femme, sa maison, sa vie, tout ça avant de rencontrer un étrange cowboys. Et pendant ce temps un tueur à gage à la gesticulation minable demande à une jeune fille si elle n'a pas vu une femme brune dans la rue.

    Avant "Mulholland Drive" David Lynch était un auteur réputé, depuis la sortie de son oeuvre majeure il est l'incarnation de l'insolite cinématographique et du cinéma anti-conformiste. Regarder "Mulholland Drive" pour profiter de son atmosphère est une expérience envoutante, saisie par une atmosphère sombre, viscérale, mélancolique, glauque, mystique, intime et dense, mais du calme ! Tout en faisant abstraction du jugement intellectuel le cinéma est avant tout un refuge de mystère et de sensation, Lynch est probablement l'un de ses protagonistes qui l'a le mieux comprit. Rapidement on s'abandonne dans sa cité des rêves, comme hypnotisé par une atmosphère rêveuse, féminine, et de putréfaction dont il en fait le thème principal, le pourrissement est physique et psychologique symbolisé grâce au monstre noir derrière un fast food, représentation de la culpabilité pour la blonde, la culpabilité la poussant au suicide, son corps qui s'évanouit dans un lit, loin de cette réalité catastrophique ou son rêve à été volé, celui d'être une star, elle est une actrice de second plan qui dépend de celle qui est devenue sa pire ennemie : la brune qu'elle fera tuer avant de se réfugier dans un rêve ou tout va bien, le fantasme d'une réalité parallèle ou elle semble assister impuissante aux événements, une réalité parallèle ou s'incruste des éléments du réel, le cube, la clé, le téléphone sous un abat jour rouge annonçant que le meurtre a échoué. Au sommet de l'élégance et du suspens Lynch nous entraine dans cette intrigue à la foi ludique et vertigineuse, incrusté par des références allant de "Gilda" à "Vertigo" mais on ressent que sa principale inspiration reste "Persona" de Igmar Bergman tant au niveau de la mise en scène que de la narration. Il met en scène l'amour comme rarement vue, "I'm in love with you", une onde de choc sublime, les deux créatures se révèlent leur attachement sexuel, puis le film détruit tout ce qu'il a construit, et cela avec une élégance sidérante … mais "Silencio", le rêve est alimenté par la réalité, comme le film en général, comme si ce que voulait dire Lynch, c'est que le cinéma est un rêve, il n'y a rien de réel dans cet art subjectif. "Mulholland Drive" n'est qu'un film normal, noir avec des écarts purement burlesques bienvenus, comme disait Shakespeare "meilleure est une oeuvre si elle arrive à transmettre des émotions radicalement opposées", David Lynch à prit ces paroles à la lettre, "Mulholland Drive" est parfois à la limite de la comédie (la scène du tueur à gage ou ce dernier se retrouve de part sa bêtise obligé à tuer trois personnes), il fait intervenir le rire dans le propos le plus tragique qui soit mais le rire ne prend jamais le dessus sur le drame pour le rendre d'avantage sublime et faisant disparaitre les longueurs qu'il aurait pu subir.

    Culpabilité, rêve, subconscient, désir, solitude, mort. "Mulholland Drive" survole tout avec un panache allégorique absolument sidérant, comme une brise, puis comme un cyclone qui ravage et prend aux tripes, on est émerveillé, intrigué, excité et meme amusé, là on peut déceler le tour de magie que Lynch à employé, son idée est infinie, elle nargue les codes du cinéma pour en repousser les limites, arrivant à faire l'alchimie entre une magnifique histoire d'amour et un puzzle ultra ludique et unique qui dispose de plusieurs clés qui peuvent le résoudre de multiple façon, l'identité du dormeur est en effet inconnue, peut être est ce une histoire totalement réelle coupée par des passages rêvés, les plus observateur remarquerons que chaque scène qui n'a à priori rien à voir avec l'histoire (la conversation dans le Winkies, le tueur à gage, l'arrivée de Betty à Los Angeles) intervient dès que Rita s'endort, peut être sont elles également ses rêves, ce qui rendrait la chose d'avantage complexe. Mais "Mulholland Drive", malgré sa forme déroutante, arrive à garder cette atmosphère romantique, une puissance mélancolique digne d'un grand mélodrame s'installe alors, renforcée par la musique composée par Angelo Badalamenti qui comme la voiture dans l'introduction prend des virages serrés dans l'obscurité, la composition variant ainsi en fonction du contexte de la scène, noire, presque mystique, insoutenable, pour passer au burlesque, puis à l'euphorie, la beauté dans son absolue, le romanesque et même le merveilleux à l'état pur. Badalamenti qui ne se prive pas de camper le rôle d'un mafieux exigeant en terme d'expresso (quand on sait que Lynch est un très grand fan de café, la séquence prête tout de même au rire) dans la scène ou Adam, le réalisateur, se voit reprendre son film, car "Mulholland Drive", dans tous ces jeux de rôle, exerce également une critique de Hollywood plutôt vive, en faisant le sens même du cauchemar que va vivre Betty dans la réalité, Hollywood qui va transformer sa vie en une décente aux enfers, dans cette thématique de rêve brisé on se rapproche quelque peut de "Boulevard du Crépuscule" de Billy Wilder que Lynch cite fréquemment comme une référence. Le film sonne comme une critique de tout ce qui porte atteinte à la création artistique, tromperie, manipulation, mauvais prétexte, assumant également un coté nostalgique ou il rend hommage au cinéma 'conventionnel' qui aura fait du paradis du rêve ce qu'il est.

    Puis vient ce final, ultime apogée mélancolique, la beauté du monde qui s'illustre dans deux fantômes, blonds tous les deux, heureux, contemplant la raison de leur mort : un rêve, le rêve de conquérir la cité des anges qui les aura réduit à néant. Puis vient le théâtre des pleures, celui ou les deux femmes sont allés et ont été bouleversées par une femme qui chantait du playback dans une valse émotionnelle, pour ce final il est vide, et une femme aux cheveux cyan, droite évoque ces paroles "silencio", hommage à Jean Luc Godard ou impact totale sur l'intrigue ? On ne saura peut être jamais.

    ...Un des visages du cinéma.
    bsalvert
    bsalvert

    409 abonnés 3 579 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 juin 2011
    Deux actrices très belles pour une première partie de film intéressante puis d'un seul coup on bascule dans...pas facile à comprendre donc à expliquer...
    T-Tiff
    T-Tiff

    94 abonnés 1 186 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 septembre 2017
    "Mulholland Drive" de David Lynch nous plonge dans un délire complètement incompréhensible. La première partie du film tient la route, même si on ne comprend pas bien la cohérence du tout, la seconde partie part dans un délire totale, enchaînant les scènes à une vitesse folle. En mélangeant rêve et réalité, passé et présent, il est impossible de déchiffrer et de différencier le vrai du faux dans l'intrigue. Le film nous mène en bateau, mais sans que cela est une réelle substance, en s'appuyant sur une intrigue assez creuse et guère passionnante. En mélangeant le thriller, le film fantastique, la romance érotique lesbienne, et parfois même la comédie, le film ne semble être qu'un pur exercice de style mais qui nous laisse finalement assez indifférent. Notre attention reste juste grâce à la performance des deux charmantes actrices Naomi Watts et Laura Harring. "Mulholland Drive" manque de cohérence, de fond, et tout le tape-à-l'oeil fini par devenir assez pénible sur toute la durée de ce film.
    gorillazerty1
    gorillazerty1

    20 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 janvier 2022
    Rares sont les films qui vous marquent plusieurs jours, voir plusieurs semaines, après leurs visionnages, c'est ce qu'il s'est produit pour moi avec Mulholland Drive de David Lynch ... Bien que séduit pas l'atmosphère mystérieuse et envoutante du film, ainsi que par la performances des deux actrices, je n'avais pas saisi grand chose à la fin de mon premier visionnage. C'est plus tard en comprenant la clé de lecture qui intervient vers la fin du film que j'ai pu me refaire le film dans ma tête. Tous les éléments qui semblaient bizarres et incompréhensibles se sont alors mis a tous faire sens ! J'ai alors été submergé par l’émotion du drame auquel j'avais assisté sans l'avoir vraiment compris la première fois. Mulholland Drive est un film puissant et magnifique sur le thème de l'illusion et de la désillusion ! Tout y est sublime, vertigineux... Réalisation, scénario, personnages, photographie, musiques ... ll s'agit à mon sens d'un des plus grands films de l'histoire du Cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 octobre 2013
    je trouve la critique de dondom on ne peut plus significative : on ne comprend pas toute l'histoire en sortant du visionnage, mais on tombe sous le charme.
    david lynch s'y ait pris comme un maître pour que certains mystères subsistent, et a joliment oeuvré pour nous captiver dés les premiers instants de son film.
    l'intrigue est terriblement palpitante, les plans de caméras et les mouvements de celle-ci angoissants, la musique envoutante, le film en devient fascinant.
    tellement fascinant, que cette intrigue à plusieurs inconnues m'ont donné envie d'en savoir plus, de la déchiffrer.
    Au final de mes recherches, je comprends que le scénario est très simple, mais que c'est la façon dont il est magistralement narré qui le rend si tordu.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 333 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Dans la lignée de « Blue Velvet » et de « Lost Highway », « Mulholland Drive » est une nouvelle version des énigmes de David Lynch. Nul n’est besoin de chercher un sens dans ces films, Lynch cherche justement à affranchir le spectateur de toute rationalité, et ainsi laisser son esprit évoluer le temps d’un film dans cette instabilité, celle d’un funambule à mis chemin entre vraisemblance et illogisme. Avec « Mulholland Drive », Lynch est peut-être parvenu à la version la plus élaborée de ses pièges de l’esprit. Véritable jeu d’illusion et de désillusion qui se déconstruit progressivement sous nos yeux, l’intrigue prend place dans un univers qui lui sied à merveille : Hollywood. Encore une fois, Lynch fait preuve d’un incomparable savoir faire pour composer une histoire dans laquelle le tourment du personnage n’a d’égal que le celui dans lequel le spectateur est plongé. « Mulholland Drive » est ainsi à l’image du cinéma de Lynch : obscur mais profondément pénétrant.
    Fenêtre sur salle
    Fenêtre sur salle

    67 abonnés 212 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 septembre 2023
    C’est l’histoire de ma rencontre avec le Cinéma.

    2002. J’ai 23 ans et ne suis pas particulièrement cinéphile, mais je commence à demander de plus en plus fréquemment à mes parents de m’enregistrer sur VHS des films diffusés sur canal+.

    Un jour, sur l’une d’elles, le nom d’une route qui surplombe Los Angeles. Je lance le film… Une musique envoutante et une voiture qui s’enfonce mystérieusement dans la nuit, je suis très vite fasciné et happé par cette atmosphère si particulière.

    Puis tout s’enchaîne. Un accident, un couple de personnes âgées inquiétant, un restaurant à l’arrière-cour peu fréquentable, des producteurs menaçants, un téléphone qui sonne dans le vide, un réalisateur trompé, un corps putréfié dans un appartement, un cowboy clairvoyant…plus le film avance, plus l’incompréhension me gagne. Je me sens malgré tout étonnamment bien à me laisser porter par une narration que pourtant je ne maîtrise pas, notamment grâce à une bande originale signée A. Badalamenti, hypnotique à souhait.

    Après 1h51, une boîte bleue, un trou noir et le choc... Un choc cinématographique qui va durer 30 minutes. 30 minutes durant lesquelles la perte de repères atteint son apogée, où tout ce que j’avais eu du mal à construire s’effondre, où tout m'échappe et fait sens à la fois. 30 minutes à l’issue desquelles je reste bouche bée devant un générique sans musique, sommé de me taire par un dernier “Silenzio” lancée par une créature de la nuit aux cheveux bleus.

    Me taire pour ne pas laisser s’enfuir la magie du moment que je viens de vivre, me taire pour ne pas forcément chercher à tout expliquer, me taire et accepter d’avoir dû lâcher prise pour me laisser transpercé, foudroyé, secoué par cette oeuvre qui ne ressemblait à rien d’autre que je connaissais.

    Je pense que depuis ce jour, ma passion pour le cinéma et les centaines de films que j’ai vus ensuite n’ont eu pour seul but que de retrouver les sensations et la sidération ressentis devant cette expérience cinématographique unique.

    Ma page ciné instagram : fenetre_sur_salle
    Skipper Mike
    Skipper Mike

    85 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 septembre 2013
    THIS IS THE FILM !
    "Mulholland Drive" aurait pu être la meilleure série de tous les temps, dépassant même "Twin Peaks", mais les producteurs en ont décidé autrement, et David Lynch nous offre à la place le meilleur film de tous les temps – à mon sens en tout cas. D'une beauté folle, ce long-métrage aux interprétations multiples est transcendé par ses deux fabuleuses actrices qui forment un couple parfait. D'ailleurs, Naomi Watts, au jeu spontané et débordant de charme, obtient sans doute ici son plus beau rôle. Le film est en outre parsemé d'immenses moments de cinéma, dans lesquels le réalisateur débride sa créativité. Les mouvements de caméra sont somptueux, les gros plans sur des yeux embués de larmes ou les zooms et travellings vers les visages transportant le spectateur vers à l'intérieur de la psyché des personnages. La scène du Club Silencio est en soi un grandiose tour de force lynchien. Mais "Mulholland Drive", c'est aussi l'une des plus belles scènes d'amour jamais filmées, avec une Naomi Watts passionnée répétant « I love you » comme un mantra, le merveilleux "Love Theme" en fond sonore. Quant à la musique, qu'elle soit d'Angelo Badalamenti ou d'autres auteurs, elle est toujours somptueuse et permet de faire basculer l'atmosphère d'instants doux et magiques à des scènes franchement angoissantes, exquises de drôlerie ou tristes à pleurer. On peut regretter que la première intrigue qui devait constituer la série ne soit pas menée à son terme et que certains personnages soient seulement ébauchés, mais la nouvelle fin qu'apporte Lynch est tellement magistrale qu'il faudrait être rabat-joie pour se plaindre. Je donnerais beaucoup pour avoir l'occasion de revoir cette perle pour la première fois. Pas une semaine ne passe sans que je pense à ce fabuleux chef-d’œuvre...
    Sébastien H
    Sébastien H

    46 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 janvier 2012
    Je ne trouve pas les mots pour dire combien ce film est ennuyeux et sans logique ...
    Stormtrooper62
    Stormtrooper62

    43 abonnés 401 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 mai 2017
    Avec son ambiance pesante pleine de mystère,Mulholland Drive est sans conteste l'un des meilleurs films de tout les temps (c'est mon avis)meme si parfois,on peut rester dans l'incompréhension,Pour y remédier,il faut revoir ce film,afin d'en comprendre toutes les subtilités.A voir et à revoir.
    Ricco92
    Ricco92

    225 abonnés 2 150 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 octobre 2017
    Tourner un pilote d’une série télévisée pour que celui-ci, une fois terminé, soit finalement rejeté par la chaine à laquelle elle était destinée est un cas régulier dans le milieu de la télévision. Cette situation arrive en 1999 à David Lynch avec Mulholland drive. Non à court d’idées, le cinéaste pensa à ajouter à ce pilote des scènes supplémentaires (globalement, la dernière demi-heure du film) lui donnant une lecture complètement différente et un aspect encore plus lynchien (celle-ci modifiant brutalement le récit) pour le transformer en long métrage de cinéma. Mulholland drive le film était né !
    Désormais, nous sommes face à une œuvre envoutante par son atmosphère mais incompréhensible sans analyser en profondeur la structure du film (le documentaire Retour à Mulholland drive est par ailleurs très important à regarder car il décrypte le film et les clés que David Lynch donna dans la presse quelques semaines après sa sortie afin de rendre son récit clair). Lynch nous offre donc une expérience cinématographique assez intellectuelle loin du récit hollywoodien traditionnel (même si on est encore à mille lieux de la radicalité d’Eraserhead ou d’Inland empire).
    Sa maitrise cinématographique apparait dès les premiers instants où on sent aussitôt que la réalité doit être différente de ce que l’on voit (et que sous le vernis se trouve souvent la crasse), ce qu’on ne cessera jamais de ressentir spoiler: (notamment dans la séquence du cabaret où les playbacks continuent alors que les chanteurs sur scène s’arrêtent)
    .
    Mais l’aspect envoutant de cette description de la Mecque du cinéma (dans laquelle le cinéaste fait autant référence à des œuvres aussi prestigieuses que Gilda de Charles Vidor qu’à des œuvres aussi oubliées que C’est dans la poche, connu aussi sous le titre de Mathilda, réalisé par Daniel Mann, quand des personnages parlent d’un kangourou boxeur) n’est pas à attribuer uniquement qu’au cinéaste. En effet, son habituel collaborateur musical, Angelo Badalamenti signe ici une des ses œuvres les plus belles et les plus marquantes à classer à côté de celle qu’il a composée pour Twin Peaks. Quant aux deux actrices principales, elles sont en tous points incroyables dans leurs doubles rôles : il est même très étonnant que, contrairement à Naomi Watts qui a pu devenir une star grâce à ce film, Laura Elena Harring, qui est pourtant totalement envoutante, ne vit pas sa carrière décoller à la suite du succès du film.
    Mulholland drive est donc un chef-d’œuvre marquant dans l’œuvre de David Lynch qui lui permit de remporter le Prix de la mise en scène à Cannes en 2001 et le César du meilleur film étranger en 2002 et d’obtenir à la fois un succès critique et public contrairement à son film suivant beaucoup plus expérimental, Inland empire.
    Pascal I
    Pascal I

    758 abonnés 4 121 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 août 2010
    Navet 1 ! A fuir à moins de perdre 2 heures. Inadmissible !
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