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Candice L
36 abonnés
830 critiques
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5,0
Publiée le 31 mai 2008
Excellent dessin animé! Les dessins sont originaux, pas à la "Walt Disney", plus simples mais tout aussi attrayants. L'histoire ne se répète pas, on n'a pas d'impression de "déjà-vu", et les petits comme les grands ne s'ennuieront pas en regardant le quotidien d'animaux au régime alimentaire opposé, et contraints à cohabiter, pour le meilleur et pour le pire!!!
Véritable bijoux de l'animation français, La Prophétie des grenouilles est un produit rare, d'une beauté artistique sidérante et d'une modernité exaltante. En effet, depuis combien de temps n'a t-on pas vu une production de ce genre aussi audacieux et si bien maîtrisée soit-elle ? Car il faut bien se rendre à l'évidence que restaurer l'épisode de l'Arche de Noé avec autant d'originalité et de prise de liberté pouvait-être considérer comme un pari fou, voir impossible. Mais sa poésie, son intelligence et sa liberté feront facilement craqué les plus petits comme les plus grands. Néanmoins, les bornés et les plus fidèles de l'original fuiront certainement cette oeuvre d'une beauté graphique unique dont le second degré fraternel et accessible dénue toute morale et allusions bibliques pompeuses. Ce qui est énorme. En outre, Jacques-Rémy Girerd aura su donner un ton poétique attachant pour ce premier premier long-métrage. Entre-autre, l'avalanche de personnages animaliers sont tous aussi bien croqués les uns que les autres. La doublure est elle aussi très réussie. Enfin, l'histoire est fort bien romancée et emprunte de multiples messages tous bien venus. Bref, cette prophétie mérite amplement l'ovation qui lui revient de droit pour ce projet inimitable et de grande qualité.
La prophétie des grenouilles annonce une pluie diluvienne astreignant les hommes, les herbivores et les carnivores à se réfugier ensemble dans une miraculeuse grange-bateau. Le film d’animation de Jacques-Rémy Girerd contient une audace toute paradoxale. Usant d’un graphisme élémentaire voire schématique où les corps sont un assemblement de formes géométriques arrondis aux extrémités, les arrondissages des trombines participent à la bonhomie apparente de l’œuvre. Or le film s’avère très vite bien plus aboutis et bien moins enfantin. Girerd semble avoir saisi le succès des Disney d’antan. Derrière l’apparente joliesse de «Snow White and the Seven Dwarfs» (USA, 1938) de David Hand se révélait des instants d’horreur (cf. la métamorphose de la reine mère). Girerd aussi n’hésite pas à distiller des scènes frappantes comme la folie de la tortue où l’attaque des carnivores sur une seule chèvre. Car l’animation, bien qu’a priori adressé à un jeune public, se trouve parfois abrutis. «La Prophétie des grenouilles» (France, 2003) évite cette écueil, narrant alors la vie en communauté. Du thème de la différence, passant par la tolérance jusqu’au couplet plus classique de la famille, le film de Girerd fait montre d’un message audacieux pour un public a priori trop jeune pour en saisi l’acuité. C’est ainsi que le graphisme simple fausse la véritable identité du destinataire du film, c’est à dire le tout public. Cependant le prodige du dénouement, emprunt de quelque peu de facilité, laissera frustré un public qui se serait attendu à la victoire de la communauté sur le destin. In fine, c’est bien le destin (le déluge) qui se résigne à laisser en paix les protagonistes. Merveilleux conte français, qui n’a pas à rougir devant les productions internationales, son esthétique pastelle agencée à sa pensée sur l’union des forces en fait une excellente œuvre d’animation française qui s’ouvre foncièrement à un large public.
Avec RENAISSANCE et, dans une moindre mesure, LES TRIPLETTES DE BELLEVILLE, l'un des plus beaux joyaux de l'animation française de ce début de siècle. Bien que surpassé par le récent et sublime PERSEPOLIS, LA PROPHETIE DES GRENOUILLES se pose en mètre étalon qualitatif du dessin animé français. Balayant la moindre réserve dès sa scène d'ouverture, le film, malgré son incroyable richesse, n'affiche aucune autre prétention que celle de distraire. Cet esprit humble et à la sincérité évidente, associé à un univers graphique réjouissant (on rit devant LA PROPHETIE DES GRENOUILLE comme n'importe quel gosse de 7 ans !), enchante de la première à la dernière mage, sans jamais confondre vitesse et précipitation. Merveilleux !
C'est pas que j'aime pas les films d'animations non,non loin de là mais vraiment ce dessin animé j'ai pas accroché je l'ai vu 2 fois et ça passe toujours pas
Une belle réalisation de l'animation française, qui ne vous décevra pas! Je concluerai simplement en citant Ferdinand: "Sur ce bateau on survivra, que si les crocs ne servent pas!".
Alors là, je me suis régalé!!! Tout est parfait dans ce film d'animation: les dessins aux couleurs pastelles très agréables à regarder, l'animation, le scénario et surtout les valeurs qu'il véhicule et qu'il me parait indispensable d'inculquer aux chères petites têtes blondes (à la fin du film, je me disais d'ailleurs que certains feraient mieux de fréquenter un peu plus les salles de ciné et un peu moins les stades de foot, ça les rendrait probablement moins cons...). Si à cela, on ajoute une dose de poésie et une d'humour avec notamment le couple d'éléphants (doublé par les voix de Michel Galabru et Annie Girardot)qui est à mourir de rire, on obtient un film indispensable qui rejoint directement ma DVDthèque idéale aux cotés du non moins somptueux "Voyage de Chihiro".
L'histoire aborde des thèmes éducatifs comme la tolérance, le respect des différences, la difficulté de vivre ensemble et l'amour entre deux enfants. L'animation est originale, on croirait des illustrations coloriées et animées. On est là bien loin de l'univers Disney. Avec humour et sincérité, Girerd a su rendre ses personnages attachants. Et leurs voix, prêtées par de nombreuses personnalités, apportent une joie supplémentaire au spectateur. Dans cette jolie fable, on finira tout de même par regretter un scénario parfois un peu bancal. Dommage.
Oubliez la grosse artillerie des productions Disney ; ce film est une merveille de tolérance, d'amour, les dessins sont naïfs, les voix magistrales, la musique originale, tout le monde y trouve son compte ; vos enfants vont adorer, il faut de toute façon soutenir les vrais créateurs, surtout s'ils sont français et en danger financièrement.
PAS POUR LES ENFANTS, mais alors vraiment pas. Je viens d'y enmener mes nièces et elles ont vraiment eu peur. Violence et vulgarité inutile dans la bouche des personnages. Dommage pour un joli dessin annimé mais là, ça ne passe pas.
En voilà un joli petit dessin-animé. Prouvant que l'animation française peut pallier le manque de moyens par l'inventivité, ce conte ravira les tous petits, mais aussi les adultes qui les accompagneront. Les dessins naïfs sont vraiment mignons (belles couleurs pastels), l'animation est plutôt acceptable, mais le meilleur reste cette histoire qui revisite l'arche de Noé avec beaucoup d'émotions. Effectivement, la tonalité du film est plutôt triste et grave. L'émotion est présente tout au long de ce conte qui a une véritable valeur pédagogique et qui met en avant des valeurs essentielles comme l'amour, le respect d'autrui, le courage et le respect de la nature. Bref, un petit plaisir à ne pas bouder.
La Prophétie des Grenouilles ? - A consommer sans modération par tous les publics, pour les enfants et aussi et surtout pour l'enfant qui habite tous les parents. Un film plein de poésie, de tendresse, et d'humour, le tout enrobé d'une esthétique graphique et cinématographique au style très personnel. Forcément, c'est un film d'auteur, d'un auteur qui a son univers personnel, ses convictions qu'un monde meilleur doit survivre aux agressions de l'animation "transgénique" et qui veut le faire partager dans un message de tolérance, de confraternité et d'espoir. Un auteur qui a su s'entourer d'une équipe riche de créateurs, d'animateurs, de comédiens merveilleux qui ont fait vivre ces personnages dessinés. Ce film simple et non pas simpliste, tendre et non mièvre m'a rappelé la démarche d'un autre auteur, Michel Ocelot qui a réalisé Kirikou et la Sorcière. Tous deux, s'ils ont respecté leur personnalité, ont pensé avant tout à respecter les enfants et les parents... (voir plus haut) en ne les prenant pas pour des consommateurs de produits, mais comme des demandeurs de rêves et d'histoires qui les mènent au-delà du quotidien. Appelons ces gens "Le Public" Je sais que celui-ci a découvert, ou découvrira, que ces faiseurs de films sont des généreux et qu'il a apprécié, ou appréciera, ce cadeau... à consommer sans modération... à toutes les époques de l'année. Une seule chose me gêne dans ce film, c'est que les grenouilles parlent aux hommes et ça... c'est même pas vrai !