Le scénario est ridicule (une grange bourrée d'animaux flotte sur un pneu de tracteur ?!), les dessins sont moches (mais bon, c'est le parti choisi par les créateurs),... Une variante du Déluge et de l'arche de Noé ratée, qui ne trompe même pas la crédulité des plus jeunes.
La prophétie des grenouilles annonce une pluie diluvienne astreignant les hommes, les herbivores et les carnivores à se réfugier ensemble dans une miraculeuse grange-bateau. Le film d’animation de Jacques-Rémy Girerd contient une audace toute paradoxale. Usant d’un graphisme élémentaire voire schématique où les corps sont un assemblement de formes géométriques arrondis aux extrémités, les arrondissages des trombines participent à la bonhomie apparente de l’œuvre. Or le film s’avère très vite bien plus aboutis et bien moins enfantin. Girerd semble avoir saisi le succès des Disney d’antan. Derrière l’apparente joliesse de «Snow White and the Seven Dwarfs» (USA, 1938) de David Hand se révélait des instants d’horreur (cf. la métamorphose de la reine mère). Girerd aussi n’hésite pas à distiller des scènes frappantes comme la folie de la tortue où l’attaque des carnivores sur une seule chèvre. Car l’animation, bien qu’a priori adressé à un jeune public, se trouve parfois abrutis. «La Prophétie des grenouilles» (France, 2003) évite cette écueil, narrant alors la vie en communauté. Du thème de la différence, passant par la tolérance jusqu’au couplet plus classique de la famille, le film de Girerd fait montre d’un message audacieux pour un public a priori trop jeune pour en saisi l’acuité. C’est ainsi que le graphisme simple fausse la véritable identité du destinataire du film, c’est à dire le tout public. Cependant le prodige du dénouement, emprunt de quelque peu de facilité, laissera frustré un public qui se serait attendu à la victoire de la communauté sur le destin. In fine, c’est bien le destin (le déluge) qui se résigne à laisser en paix les protagonistes. Merveilleux conte français, qui n’a pas à rougir devant les productions internationales, son esthétique pastelle agencée à sa pensée sur l’union des forces en fait une excellente œuvre d’animation française qui s’ouvre foncièrement à un large public.
C'est pas que j'aime pas les films d'animations non,non loin de là mais vraiment ce dessin animé j'ai pas accroché je l'ai vu 2 fois et ça passe toujours pas
Une belle réalisation de l'animation française, qui ne vous décevra pas! Je concluerai simplement en citant Ferdinand: "Sur ce bateau on survivra, que si les crocs ne servent pas!".
Le DA français a des qualités indéniables!!! Quelle originalité. Quand on voit aussi Chomet et Laguinonie, on voit qu'il sait de renouveler. Cette histoire drôle et charmante, en même temps cruelle et cinglante est tout à fait réussie. On ne peut pas dévoiler qui est qui mais c'est très recommandable. Le dessin est joli
Quand les grenouilles comprennent que le déluge arrive, elles essaient de prévenir les êtres humains. Un seul petit groupe entend ce message, et c'est ainsi qu'une vieille ferme sur une colline se transforme en refuge, puis en bateau improvisé. et devient une arche de Noé. Mais pas simple de faire cohabiter un renard avec des poules, des herbivores avec les carnivores et bien d'autres animaux... Une musique entrainante, des dessins tout en pastels magnifiques, un joli moment de réflexion.
Une jolie histoire à la fois captivante et tendre. Je ne m'attendais pas à voir cela, je suis agréablement surpris. Le film tarde à démarrer et à garder un bon rythme durant la première moitié et puis ça devient passionnant, le suspense fait son apparition et la tension monte. Le final est également bon. 4 étoiles bien méritées!!