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Caine78
6 822 abonnés
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2,0
Publiée le 14 mai 2017
Bon... Certes, il est toujours très honorable de réaliser un film sur le traumatisme des soldats revenus de la Première Guerre mondiale, tout comme des répercussions que celui-ci peut avoir sur leurs proches. D'ailleurs, il y a une vraie pudeur, un vrai regard sur les personnages qui n'a rien de fabriqué, l'interprétation d'ensemble étant de bonne facture, même si celle de Romain Duris n'est vraiment pas celle qui m'a le plus convaincu (ce qui est évidemment embêtant). Non, ce qui m'a gêné, c'est que je n'ai jamais très bien su où Emmanuel Courcol voulait en venir. Enfin, si, puisque je l'ai évoqué ci-dessus, mais au niveau du traitement, de l'approche, j'avoue être dubitatif. Il y a certes d'assez beaux personnages, discrets, « humains » (dont Marcel, excellent Grégory Gadebois), sans que je ne sois jamais réellement ému, touché par ces différents destins, faute peut-être de scènes vraiment marquantes spoiler: (si ce n'est celle du traumatisme des soldats que lance Georges à Hélène) ou d'une écriture appliquée mais un peu morne, l'ennui n'étant parfois pas loin. Que le cinéma français aborde l'Histoire avec recul et intelligence, c'est très bien. Dommage que j'aie été aussi moyennement sensible à son traitement : qui sait, peut-être le serez-vous plus.
Fin de la première guerre. Romain Duris incarne un vétéran traumatisé, Georges, qui revient d'Afrique où il s'est exilé pendant 4 ans. A son retour en France, il retrouve sa famille, dont son frère, invalide de guerre muré dans le silence. Il est suivi par une professeure de langue des signes qui ne laisse pas indifférent le héros. La France des années 20, les tranchées et les paysages d'Afrique, des images fortes, parfois belles, portées par une histoire tout aussi marquante sur le retour du soldat. Comme ces romans illustrés d’autrefois. Le récit ne prend sens que dans leur construction. Nous sommes au cinéma, où est la mise en scène ? J’ai trouvé la direction d’acteurs tout aussi absente d’un casting pourtant brillant. Romain Duris, Grégory Gadebois et Céline Sallette… Pour en savoir plus
Un contenant mais pas de contenu, à moins que ce soit le contraire. Une construction très littéraire - ce n'est pourtant pas l'adaptation d'une oeuvre quelconque -. Résultat : on se lasse, on s'ennuie, en reste dans l'attente permanente d'être réveillé à l'occasion d'un changement de cadre ou du passage d'une scène à l'autre. Mais de bout en bout, il ne viendra pas grand chose. Un film, un sujet, un scénario, des acteurs pour lesquels pourtant on se sent presque coupable de ne pas mieux noter. C'est comme la mayonnaise. Parfois ça ne prend pas et on ne sait pas trop pourquoi.
j' aurais aimé aimer ce film,car le sujet est ambitieux ( le traumatisme des combattants de 14-18 au retour de la guerre) et l'interprétation est de qualité mais je l'ai trouvé long et plutôt ennuyeux !
"Faire l'impossible", c'est arriver à revivre en oubliant la douleur du traumatisme. Le sujet évidemment fort est traité par l'horreur de la guerre et la compassion de l'entourage. Au final c'est bien Marcel le personnage central et l'histoire d'amour qui se développe autour de lui est assez décevante. Le récit est malgré tout intense et d'une émotion contenue.
Pas mal grâce aux jeux des acteurs principaux qui sont pertinents et fins. malheureusement l'histoire reste très basique et n'apporte pas grand chose....
Encore un film franchouille qui se prend au sérieux. Aucun fil narratif, une mise en scène obscure et un sujet mille fois traité ( en mieux!) font que ce film m'a plutôt ennuyé. Pourtant le personnage joué par Duris semble nous dire que la France ressasse ses plaies et se morfond sans cesse au lieu d'aller de l'avant et de se mettre à vivre, comme lui-même tente de faire. Ce cadre mortifère aurait pu exploser sous la férule d'un bon réalisateur. Ici, nous restons dans la grisaille et la monotonie avec l'impression d'avoir été laissé sur le bord du trottoir. Dommage.
Bah c'est bien dommage, car c'est un film ambitieux et louable dans son ambition : la réalisation, le cadre, l'image, la reconstitution, les décors, les costumes et le jeu des comédiens sont justes... voire brillants par moment. Mais voilà pour ma part je m'en fous de cette histoire, et c'ets bien dommage, j'aurais aimé l'aimer ce film pour ces qualités sus citées.... je m'en fiche royalement de cette histoire et du coup j'ai flirté avec l'ennui... et aussitôt vu aussitôt oublié. Et puis rodait en moi ce petit refrain durant tout le film : spoiler: mais pourquoi avoir changé à ce point le rôle du frére ???? pourquoi ne pas avoir gardé le même dans la tranchée et après ??? c'est ridicule et je pense que ça a beaucoup joué dans mon ennui... un gros défaut de choix de casting et de réalisateur. Dommage, pour tout.
"Cessez le feu" avait le potentiel pour faire un bon très film : un sujet intéressant, des acteurs considérés comme des valeurs sûres. Malheureusement réalisé comme un téléfilm, il tombre parfois dans l'ennui. Romain Duris (pas toujours convaincant) interprète en fait George, ancien combattant de la première guerre mondiale qui a quitté la France pour l'Afrique, avant de revenir dans l'hexagone. Il retrouve notamment Marcel, son frère lui aussi traumatisé et devenu totalement taciturne. La présence d'Hélène (Céline Sallette) avec qui il noue une relation prend toutefois une place trop prépondérante dans le film. Celle-ci n'est probablement pas si indispensable et fait perdre de la puissance au propos.
Après un démarrage prometteur durant lequel on respire le poids du traumatisme des tranchées, et malgré d'excellents interprètes, le film devient un peu plan-plan. Son esthétique et sa réalisation font très "téléfilm". Dommage.
Un drame sensible sur les traumatismes psychologiques liés à la guerre mais qui manque un peu d'intensité en multipliant les récits, en dépit d'une belle distribution.
un drame malheureusement platonique, lent et ennuyeux. bien que R. Duris porte le film, un scénario faiblard qui n'apporte pas l'intensité, notamment du vécu psychologique attendu de l'après guerre.
Un film assez bizarre qui évolue dans un faux rythme constant du début à la fin, et dont le scénario vivote tout le long, quasiment sans intrigue. Malgré un casting de qualité, on subit totalement ce récit sans saveur. Emmanuel Courcol nous a habitué à bien mieux.
Malgré une entrée en matière bien-bien longuette (Duris alias Georges exilé en Afrique ... c'est quoi là ! on est en mode docu ? quel apport véritable au sens du film ?), j'ai été plus attendri par les personnages et leurs fêlures (Gadebois est vraiment un superbe acteur) que par l'histoire qui zigzague tant on se demande où le réalisateur du film veut bien nous emmener ! Soit. Je vous rassure, j'ai quand même bien capté - quelle horrible scène plus déclamatoire que ressentie que celle que nous sort Duris - que le film souhaitait aborder la question du traumatisme vécu dans leur chair par les poilus survivants, de retour des tranchées de 14-18. Bon. Et après ? ....la réalisation ne nous aide pas vraiment à nous émouvoir. L'amour pourra aider les êtres à se reconstruire - pas tous - et une nouvelle vie est promise au héros à Saïgon. Bien. Et après ? ... sans réalisation digne de ce nom, la narration tombe (mon ressenti) un peu à plat.
Sous-prétexte de retracer la souffrance contenue des cabossés de la guerre 14-18, des non-dits qui les véhiculent dans leur vie d'après guerre, on subit un film d'un profond ennui. La fin est de meilleure facture pour qui a la patience.