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sandrine L
12 critiques
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4,5
Publiée le 20 août 2024
Alors je viens de voir le documentaire Difficile de donner un avis car personne ne sait ce qu'il se passe de l'autre côté, et encore moins pour les prêtres qui témoignent dans ce documentaire. J'avoue, que moi qui suis très croyante, il m'a assez terrifiée dans le sens que la vie sur terre est déjà tellement difficile et dans le reportage, on nous fait comprendre qu'il va falloir passer par la case purgatoire pour être près de dieu... Et puis la scène où la femme se fait battre et qu'elle pardonne, le pardon oui il faut pardonner à son prochain... Mais il y a des limites Peut-on pardonner un tueur ? Un pédophile ?
Très beau film ! Un doux-fiction qui porte bien son nom et rend très bien compte des visions de Fulla Horak ! On en ressort instruit et apaisé car en dépit de nombreux commentaires, ce film est une invitation à la paix intérieure, à la réconciliation ❤️ Il faut évidemment s’attendre à ce que ce film aille dans la suite du concile catholique Vatican II, c’est un film de confession catholique. Questionnant, et sûrement sensible, parce que le rapport à la mort est un sujet sensible pour beaucoup.
J'ai aimé ce film documentaire car il m'a amenée à réfléchir sur ma propre vie et m'a encouragée à aimer et prier davantage et mieux que ce soit pour les vivants ou pour les morts. Chaque personne devrait s'intéresser à ce qui arrive après la mort physique. Sujet le plus important puisque notre vie passe si rapidement. Les témoignages viennent nous éclairer ainsi que les Saintes écritures....
Merci pour ce film qui ne dit pas les choses "à la mode", ce qu'il faudrait dire pour plaire. Il énonce au contraire des vérités pour ceux qui veulent bien les entendre. Le mélange des scènes filmées et des interviews aide le propos. À voir sans crainte, mais avec l'optimisme de ceux qui croient à l'Amour et à la Vie.
Le fim est un panégyrique du purgatoire et de sa nécessité purificatrice. Comme tout bon Tartuffe, le film avance masqué en se revendiquant à longueur de témoignages ou par des citations succinctes de ses Saints d’une approbation de l’Eglise catholique qu’il est bien loin de recevoir. La Foi devrait selon l’auteur du film reposer en toute certitude sur le témoignage d’une schizophrène polonaise qui prétend avoir vu défiler la moitié du Panthéon des Saints ! Il s’agit là de la vision d’une frange radicale de l’Eglise. Elle a évidemment droit à ses croyances – mais quel manque total d’honnêteté intellectuelle ! Aucune référence n’est évidemment faite aux protestants et orthodoxes qui réprouvent cette vision. Vous aurez droit à tous les poncifs éculés d’une Foi pré-Vatican 2. La femme est la tentatrice puisqu’elle incite son homme à ne pas prier sur la tombe de son père ; elle est soumise à l’homme et même battue ne trouvera son salut que dans la prière pour son bourreau ; sa culpabilité est totale lorsqu’elle avorte et même perd son enfant d’une fausse couche. De façon surprenante, les suicidés ont droit à un jugement réservé à Dieu quand les autres pêcheurs sont voués directement aux affres du purgatoire avec une précision minutieuse et déconcertante sur leur sort. Le film invite de façon naïve à écouter et reconnaitre tout ce qui va dans son sens et évidemment rejeter le reste. Pourtant lorsqu’un texte apocryphe vient en support du propos sa non reconnaissance par l’Eglise est alors passé sous silence. Plus ridicule encore quand notre prêtre affirme que nous connaissons la vision du Christ sur le purgatoire. L’ensemble de la Bible et encore plus le Nouveau Testament est muet sur le sujet ! L’existence du purgatoire n’est qu'une construction théologique faite de déductiond (abracadabrantesques et fumeuses pour certains, lumineuses pour d’autres) du 15ème siècle. Tout dans le film y est présenté comme une vérité, un fait absolu non contestable. Pourtant un terme de purgatoire nous manquons cruellement de témoignage fiable. Cette exégèse a le ridicule des précieuses de Monsieur Molière. Tel témoignage prétend savoir que très peu sont appelés au Paradis (cette substitution au jugement du Père créateur n’est-elle point blasphématoire ?), tel autre décrit les souffrances endurées avec tant de précisions qu'elles semblent avoir été vécues. Au final, cette vision du purgatoire est aussi exaltante que la déclamation du bilan comptable d’une cordonnerie et bien loin du souffle des Evangiles. Elle est surtout le témoignage que ceux qui veulent parler à la place de Dieu révèlent souvent la petitesse de l’Homme au lieu de la grandeur de Dieu.
Excellent film que j’irai revoir volontiers et que je recommande. Le thème abordé n’est évidemment pas dans l’air du temps ni dans les idées du moment mais c’est ce que j’apprécie un défi au nihilisme ambiiant qui sature nos médias
Plutôt que de se confesser et d'attendre le purgatoire ne faudrait-il pas plutôt se "sanctifier" dans la vrai vie ? La vie n'est pas souffrance !!! Pour finir, comme cela a été dit plus haut, le titre est trompeur et on ne s'attend pas à l'apologie de la souffrance.
Propagande d'une ancienne vision de la religion. La description du film n'est pas correcte du tout. Une petite partie du film était jouée par des acteurs, c'était si mauvais que j'ai du mal à croire que ce film a été tourné en 2021. La partie documentaire présente quelques faits intéressants et quelques vérités, le reste faisait plus peur qu'autre chose. Plusieurs personnes à côté se sont endormies. Certaines sont parties avant la fin. Ne perdez pas votre temps
Ce film m'a donné envie de quitter le catholicisme. Une vision péremptoire sur des notions aussi floues que le purgatoire, le paradis ou l'enfer. Une galerie de personnages hallucinés, soi-disants mystiques, dont on se demande bien pourquoi ils n'ont pas été pris en charge par des soins psychiatriques. Au milieu de tout ça surnage tout de même une ou deux propos intéressants sur l'amour et le pardon, mais tellement enchevêtrés dans un fatras de ringardises débiles qu'on se demande s'ils ne sont pas simplement là pour cautionner un système clérical qui cherche à assurer son emprise sur des personnes plus ou moins fragiles. Une musique à vomir par-dessus. Lisez ou relisez les Évangiles : le Christ a tout de même une autre allure dans sa parole.
Attention ! Le titre ne dit rien de ce qu'on trouve dans ce film. C'est un film de Pères chrétiens traditionalistes. Je ne croyais pas qu'on pouvait trouver un budget pour réaliser un pareil film. Il faut croire que cette théorie de l'au-delà a encore un public. Ce n'est pas du tout la réalité du monde de l'au-delà que je conteste, c'est l'environnement qui lui est associé. L'idée c'est qu'à chaque frustration il faut sourire, c'est une occasion de prière pour les âmes du Purgatoire qui n'attendent que ça. Dans une scène on voit une jolie femme convaincre son sage mari qui voulait visiter la tombe de ses parents de plutôt aller à un rendez-vous intéressant pour sa carrière. On voit le diable derrière le visage de la séductrice. On ne sortira jamais de là. Le mal vient de la femme.
Un docu-fiction qui se déroule touches par touches, sans pour autant ôter la part de mystère que revêtent les questions liées à la foi et à la prière. Cela peut ressembler à un ovni dans notre monde consumériste souvent fait de paraître et de faux-semblants. Ce docu-fiction davantage reportage que fiction, a le mérite d'être éclairant en abordant le sujet de l'au-delà non pas d'un point de vue fantastique ou imaginaire, mais à la lumière des révélations reçues par les mystiques reconnus par l’Église. Et si c'était là cette part du voile que Dieu lui-même consentait à lever face à ce mystère ? Cela peut interroger, déranger ou bousculer, mais aussi ouvrir à une compréhension nouvelle et changer totalement notre regard sur la vie, la mort, la souffrance, le pardon, mais aussi l'amour... qui est peut-être le véritable au-delà de la mort...
Je regrette d'avoir été voir ce film. Je suis curieuse de nature et souvent je suis agréablement surprise mais là je suis déçue. Je suis déçue de voir qu'on diffuse de tel films en France. Ce film présente une vision archaïque et dépassée de la religion. J'ai retrouvé dans ce film un discour terrifiant qui fait l'appologie de la souffrance sous prétexte du pardon. Une scène présente une femme battue et la voix off répéte sans cesse le même discour, un discour sur le purgatoire, la prière et l'amour de Dieu. C'est un film qui m'a fait peur dans le sens où il a un discour trés rétrograde par rapport à notre société. Aujourd'hui on recherche justement l'inverse et ne pas souffrir dans son quotidien et tant mieux. J'ai quitté avant la fin tellement je n'ai pas accroché.
Très beau 5 étoiles car ce film-documentaire présente un sujet essentiel en s appuyant sur les signes donnés à plusieurs saints au fil des siècles et sur plusieurs exemples concrets. NB : le sujet est dérangeant, surtout dans notre culture actuelle sécularisée qui brouille les repères sur le sens de la vie, sur la responsabilité individuelle et sur l'au-delà. rem : la BA ne reflète pas forcément tout à fait l ambiance du film.
En réponse à l'avis précédent : Si le film n'est pas ouvertement doloriste, il tend insidieusement à relativiser les Maux au nom du Pardon et au nom d'une douleur qui rapprocherait de la Joie. Le sous-texte, habilement construit, est une attaque directe contre les messages actuels d'insoumission aux violences personnelles, politiques ou sociales. La partie docu-fiction consacrée à une femme battue est à ce titre exemplaire. Un film de propagande, malin, réactionnaire, qui ne dit pas son nom.