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    Women Do Cry
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    lunatlas2000
    lunatlas2000

    14 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 février 2024
    Tant de vie et d'énergie dans ce film ! Ces actrices formidables, ces personnages si bien écrit, si originaux, deviennent d'inoubliables amies. Ressortie en France obligée. Pourquoi tout le monde n'est pas allé voir ce film lunimeux ?
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 398 abonnés 4 246 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 juin 2022
    “Women do Cry” est un long-métrage bulgare des réalisatrices féministes Mina Mileva et Vesela Kazakova. A la lecture du film, on s’étonne de sa nomination dans la catégorie “Un Certain Regard” à Cannes, tant le film frôle avec la caricature malaisante. Le monde s’écroule de façon assez ridicule lorsqu’une jeune femme apprend être séropositive. Dans un bazar pas très agréable, sœurs et mères se retrouvent confrontées à la cruauté des hommes. Dans un montage chaotique, les prestations médiocres transcendent l’écran. Sans nuances, les femmes sont les victimes d’hommes machos et incapables de réfléchir. Non, nous n’aimons pas ce drame gratuit qui ne fait pas honneur au cinéma bulgare.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    233 abonnés 1 023 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 avril 2022
    En Bulgarie, la question des droits des femmes divise le pays et la société. Des divisions qui ne s’arrêtent pas au champ familial où le sujet irrite entre respect des traditions et émancipation de la femme. Un film qui aborde la question du VIH, de la condition féminine et de la maternité avec finesse.
    Yves G.
    Yves G.

    1 507 abonnés 3 527 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 avril 2022
    Ana, Veronica et Yoana sont trois sœurs. Leur mère, qui avait consacré sa vie à les élever est morte. Leur père, un homme violent et autoritaire, est diminué par un AVC qui l’a à moitié paralysé. Ana est la mère de deux jumelles : Lora est ingénieure en BTP et Sonja (Maria Bakolova qui interprétait la fille de Sacha Baron Cohen dans le second "Borat") vient d’apprendre que son amant, un homme marié, lui avait transmis le VIH. Veronica fait une dépression post-natale avec son bébé qu’un mari absent lui laisse élever seule. Yoana vit en couple avec une femme dans une société qui accepte mal les couples LGBT.

    Il n’ya rien de la délicatesse de Tchekov dans cette chronique militante filmée par un couple de réalisatrices bulgares et lesbiennes. Il tire à boulets rouges sur la société bulgare, sa misogynie, son patriarcalisme. Constamment, l’histoire de ces cinq femmes résonne avec les débats qui agitent la Bulgarie autour de la ratification de la Convention d’Istanbul contre les violences faites aux femmes qui a été caricaturée comme une tentative de l’Occident de diffuser la théorie du « genre » – un mot dont on apprend qu’il n’a pas de traduction en bulgare – et de corrompre les familles.

    La charge est rude. Elle n’en est pas moins efficace. À lui seul, le personnage de Sonja, le vertige qui le saisit quand elle apprend sa contamination, auraient pu faire l’objet d’un seul film. À vouloir à tout prix y rajouter les histoires de sa mère – qui s’estime coupable d’avoir tu pendant toute son enfance les violences domestiques dont sa propre mère était victime – et de ses deux tantes, "Women Do Cry" charge un peu trop la barque au risque de la faire couler.
    Clem Lepic
    Clem Lepic

    41 abonnés 190 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 mars 2022
    Le portrait des hommes dressé par ce film est loin d'être rose. On suit des femmes d'une famille qui ont toutes un malheur avec un homme : la mère se faisait battre par le mari et les filles n'ont jamais rien dit, une fille fréquentait un type et découvre que celle-ci a femme et enfant et lui a transmis le sida, une autre doit s'occuper seule de son bébé, le père ne répondant plus. Des longueurs, film assez sombre, pas de rayon de soleil en vue hélas.
    traversay1
    traversay1

    3 671 abonnés 4 887 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 mars 2022
    Le cinéma bulgare contemporain, pour le peu qu'il nous a été donné de voir, se caractérise par une dénonciation puissante des inégalités sociales et des malversations courantes, dans un pays qui est passé du communisme au capitalisme presque sans transition. Rounds (encore inédit dans les salles françaises) et La saveur des coings en sont deux beaux exemples, avec un usage assez subtil de l'ironie et de l'humour. Ces deux derniers aspects sont plutôt absents de Women do cry, un film féministe à 4 mains, qui met toute son énergie à dénoncer le sort fait aux femmes en Bulgarie, dans une société patriarcale qui n'a guère avancé sur le sujet depuis des décennies. Le propos est hautement louable mais ni le scénario ni la mise en scène du film ne sont à la hauteur de l'ambition affichée. D'une part, parce que les hommes y sont absents ou caricaturés et, d'autre part, parce que les réalisatrices ont multiplié les personnages féminins et les situations dramatiques, au point que l'on se demande parfois si telle jeune femme est bien la sœur d'une autre protagoniste, à moins que ce ne soit sa belle-sœur ou une tante. Women do cry a malheureusement assez souvent les allures d'un catalogue confus cherchant à répertorier toutes les souffrances féminines possibles, au regard d'une société qui souhaiterait les confiner à leur cuisine. Un peu moins de lourdeur n'aurait pas fait de mal dans ce film dont on ne retiendra que quelques scènes de tendresse et de sororité solidaire.
    Christophe B.
    Christophe B.

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    5,0
    Publiée le 11 mars 2022
    Un film d’une liberté folle, haut en couleurs et colères, qui n’hésite pas être drôle et qui ne triche jamais. Un véritable tour de force musclé par le réel, un rafraîchissement pour notre époque!
    velocio
    velocio

    1 324 abonnés 3 159 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 mars 2022
    Si on vous dit que "Women do cry" s’attache à montrer le quotidien des femmes bulgares dans un pays dans lequel le patriarcat et la misogynie sont toujours de mise et où les violences faites aux femmes sont d’une désespérante banalité, si on précise que ce film à la réalisation très féminine parle de la dépression post-natale, du Sida transmis par un homme qui affirme qu’il n’y a aucun risque à faire l’amour avec lui sans préservatif, de l’homosexualité, etc., si on rajoute que la bande-annonce donne plutôt envie de le voir, si on conclut en précisant que ce film, lors du dernier Festival de Cannes, faisait partie de la sélection Un Certain Regard, une sélection dont les films présentés sont très souvent supérieurs aux films en compétition, et si on ne vous dit rien de plus, il est fort possible que vous ayez envie d’aller le voir ! Mauvaise pioche, croyez le, car à la vision de "Women do cry", on ne cesse de se demander ce qu’un film à la réalisation aussi médiocre vient faire dans ce qui est le plus grand Festival de cinéma mondial.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    365 abonnés 1 814 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mars 2022
    C’est une réalisation de Mina Mileva et Vesela Kazakova. Women Do Cry été présenté dans la sélection Un Certain regard du Festival de Cannes 2021.

    Ce drame va donc nous conduire dans les contrées de la Bulgarie. Une donnée très importante à prendre en compte, car cela va influencer la compréhension. En effet, tout ce qui va arriver doit être interprété via leur vision culturelle. Après avoir exploré un peu la Roumanie à travers Bad Luck Banging or Loony Porn, il est intéressant de s’attaquer à un nouveau pays de l’Est. La Bulgarie est à un croisement de son histoire. Bien qu'elle ne fît pas partie de l'URSS, c’était un allié fidèle du bloc soviétique. De nos jours, elle continue d’être proche de la Russie. Cependant, son appartenance à l'Union européenne l’ouvre considérablement vers l’Occident. C'est la raison de la complexité de tout ce que l’on va voir. Une partie du pays est en pleine transformation, quant à l’autre est dans l’attachement au traditionnelle.

    Les thématiques vont donc être essentielles. Il y aura celles de la place de la femme au sein d’un foyer et de la société du travail, mais aussi, la problématique d’une personne était atteinte du VIH et de la vision qu’à la société sur elle. On en profitera aussi pour aborder légèrement la discrimination envers les homosexuels. Nous allons donc pouvoir voir les blocages très durs qu’une partie des habitants ont contre les autres via des a priori. Sonja, atteinte du sida, est mise en paria de la société. Un acte difficilement entendable pour beaucoup de personnes vivant en France. Cela montre qu'en Bulgarie cette maladie porte encore l’image des mauvaises mœurs au sein d’une société traditionnelle. Il est aussi intéressant de voir comment la mère au foyer est prise entre deux feux. D’un côté son mari trouvant évident de l’être, de l’autre sa sœur militante rejetant cet acte. Ce sont les symboles d’une société en pleine évolution.

    Tout cela va nous permettre d’avoir des scènes vraiment émouvantes et prenantes. Notamment au début où l’intrigue s’installe. C’est là qu’on va comprendre tous les deux tentant et aboutissants culturels de ce pays. Puis vers la fin, où toutes les intrigues familiales commencent à se débloquer. Des mots vont être mis sur les émotions et les échanges vont être forts. Heureusement, d’ailleurs, que nous avons ce final pour relever la densité. En effet dans le milieu du film, nous allons partir dans un choix artistique contestable. Au lieu de continuer réellement à fond dans le sujet, les réalisatrices vont faire tomber la protagoniste dans une sorte de folie. On sent la volonté de critiquer la place de l’orthodoxie. En revanche, cela est fait sur un ton trop lourd et nous éloigne du fil conducteur.

    Cette sensation est aussi en partie due au fait que Maria Bakalova a du mal à trouver un juste-milieu dans son jeu. Au contraire de ses sœurs qui sont souvent dans la bonne mesure, l'actrice bulgare veut souvent trop en faire. Ce qui est dommage, car son personnage est véritablement central et dicte la température du film. Heureusement donc les actrices autour d’elle arrive à la tempérer.
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