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Ayk
2 critiques
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5,0
Publiée le 3 juin 2023
Magnifique! Sublime tragédie puissance du récit, sans oublier la virtuosité des acteurs et actrices porté par l'interprétation magistrale d'Adila Bendimerad et Dali Benssalah. Sublime Alger, comme on ne l'a jamais vue...du grand cinéma!
Excellent film, avec un très bon casting et qui nous fait sentir la douceur d'Alger tant de fois terre conquise. Les costumes, les dialogues tout en poésie et avec des versets coraniques sont excellents.. j'y ai retrouvé les senteurs de la belle Alger, de Tlemcen, Chenoua, Tipaza , un peu de Kabylie et de Meliana, le tout parfumé au jasmin et à la rose ... Quelques passages cinéma pas très réels à mon goût, mais je suis ravie de l'avoir vu et le recommande vivement !!
Entre mythe et réalité, l'histoire de la reine Zaphira a tout d'une fable épique. La dernière reine est donc un (premier) film extrêmement ambitieux qui reconstitue magnifiquement cette époque méconnue (du moins en France). Les costumes et les décors sont sublimes et parfaitement mis en valeur par une mise en scène épique et iconisante. Le duo formé par Adila Bendimerad, interprétant la reine Zephira et coréalisatrice du film, et l'acteur français Dali Benssallah en Barberousse, est magistral. Ils sont accompagnés d'une myriade de personnages secondaires bien caractérisés et bien interprétés. Le scénario est inspiré et complexe, conciliant le thriller politique et le drame familial, avec des enjeux bien définis et bien développés. Le seul bémol réside dans les scènes de guerres qui ont clairement manqué de moyens. En bref, La dernière reine est une fresque historique ambitieuse et réussie, dont le personnage principal est une femme forte et indépendante, pleine de modernité.
Sans être mauvais , film qui sera vite oublié car pas assez prenant , trop lent et surtout incapable de dire si cette histoire est une légende ou la réalité. Frustrant de ne pas connaître l'histoire d'un pays.
Vraiment super film, super réal et scénarisation. Et le jeu des comédiens esquis 😍🎬 Ce film est un véritable chef d'œuvre. Il mérite d'être diffusé dans toutes les salles et à l'international 🫶
Je pensais voir un film historique, mais finalement on apprend très peu (par ex siège des Espagnols, Barberousse, Alger...). Les acteurs principaux jouent bien (sauf l'enfant) mais le scénario est plutôt racoleur (vie au harem, jalousie entre épouses)
Un régal à tous les niveaux. Un film historique , épique et sensuel. Ce film est envoûtant de part son histoire, la flamboyance des décors et des costumes,la fougue des interprètes , la vivacité de la réalisation , et la saveur des dialogues. C'est agréable de se laisser aller au premier degré dans cette histoire farouche , d'explorer l'histoire algérienne sous cet angle "Hollywoodien" sans complexe.
Après une première projection en présence de la sublime co-réalisatrice et actrice Adila Bendimerad....un très intéressant échange à eu lieu....Le film m'a tellement envoûté, captivé, subjugué par tant de détails, tant d'actions, tant d'émotions, tant de talents d'acteur....que je ne pouvais en rester là...je suis donc retourné le voir avec mes filles cette fois ci, je n'arrêtais plus de parler du film....il fallait donc qu'elles aussi profite de ce magnifique trésor du cinéma. Et elles ont été autant enchanté que moi....pour cette nouvelle projection pour moi..j'ai ressenti d'autres émotions mais toujours autant envoûté....je vous conseille fortement d'aller vois réjouir dans une salle en voyant ce pur chef d'œuvre. et dire qu'il n'a failli pas voir le jour....oufff ce n'est pas le cas. UN GRAND BRAVO A TOUTES LES PERSONNES QUI VOUS ONT PERMIS D'ALLER AU BOUT DE L'AVENTURE POUR NOTRE PLUS GRAND BONHEUR .C'EST UN FILM DIGNE ET IL CONCURRENCE LARGEMENT LES FILMS HOLLYWOODIEN
Alger, 16ème siècle, fiction ou réalité ; l’existence de la reine dont parle le film n’est pas avérée ; mais un tel personnage a pu exister selon les spécialistes ; et c’est déjà un beau pied de nez historique. Cette femme est d’une modernité et d’une liberté. Cette reine va s’opposer aux hommes, à l’oppresseur, être au cœur des complots pour restaurer sa souveraineté. Elle qui n’était que la seconde femme d’un sultan qui s’appuyait sur sa première pour exercer son pouvoir (tiens ! Une autre femme influente, sorte de spin doctor de son époque) ; considérée comme légère va se révéler tout au long des épreuves pour devenir une véritable femme de pouvoir. Par goût du pouvoir, en partie, mais surtout par amour, un amour démesuré pour son fils unique destiné à devenir sultan. Le sexe en moins (ce film est chaste) ainsi que les dragons ; pour les amateurs, on vit un condensé de « Game of throne » en moins de 2 heures. Cette histoire est une véritable tragédie grecque de bout en bout jusqu’à un final à couper le souffle. Cette fresque est majestueuse ; cette force réside beaucoup dans un scénario sans faille et implacable. Les intrigues à tiroirs s’imbriquent à merveille sans perdre le rythme et surtout le cap. Tous les personnages, même celui (ou plutôt celle(s)) qui parait insignifiant aura son rôle à jouer. Le duo Adila Bendimerad et Damien Ounouri réalisent un véritable coup de force scénaristique et esthétique qui relègue aux oubliettes un autre film d’aventure à gros budget du moment : « Les trois mousquetaires » font figure de poids plume devant cette prouesse. Et c’est leur premier film !!! Au-delà du film spectaculaire au scénario tentaculaire, c’est aussi un film politique sur le pouvoir et la place de la femme dans la société musulman. Juste un bémol certainement très occidental, les gorges tranchées à tout va et les Allah Akbar m’ont dérangé ; résidu de trauma des attentats, je préfère les coups d’épée des mousquetaires.
Bravo pour être parvenu à faire cohabiter aussi habilement le divertissement cape et d’épée et tragédie shakespearienne. Beau cru 2023.
Pour le combat mené par le duo Ounouri et Bendimerad pour que ce beau projet devienne une réalité, la magnifique histoire réelle ou supposée de la reine Zaphira, le choix courageux de l'arabe naturel d'Alger (et non l'arabe littéraire), Les costumes, la scénographie et les jeux des acteurs. une bouffée d'oxygène parmi les nombreuses superproductions sans charme dont le cinéma est hélas coutumier.
Bonjour Franchement très déçu , un passage très important de l’Algérie qui vire à la comédie et aux préjugés.
Une reine qui ne sait pas lire alors que réellement les études et les sciences prenaient une place importante dans les palais.
Aroudj qui caresse sa femme avec son pied parce que monsieur lui manque un bras .
Un roi ( salim toumi) qui ne satisfait pas sa reine.
Le corsaire iskander proche de aroudj qui se prend pour jack sparrow.
Bref du n’importe quoi beaucoup d’erreur historique sur les corsaire et des fabulations sur la régence d’Alger. Une envie de plaire au public occidental avec des scènes ridicules et obscènes.
Franchement tout ce qu’on demander c’est du sérieux pour un fait aussi important de l’histoire d’Alger .
Vous devriez prendre exemple sur la Turquie qui tourne de très belles séries et films sur l’histoire de leurs nations, pas étonnant avec ce type de film que les séries turc ont pris le monopole dans tout les pays du Maghreb.
Ouah! Incroyable prouesse cinématographique: ce film plaira autant aux amateurs de films d'action et d'aventure qu'aux amateurs de cinéma d'art et d'essai. Film à la fois riche en intrigues et en poésie.
Ce film nous offre des scènes et tableaux époustouflants de puissance mais sans tomber dans les clichés des blockbusters.
Les personnages sont puissants et sont déclinés sur une gamme très riche, surtout les personnages féminins.
Ce film aurait pu s'appeler "trois femmes puissantes".
En outre, il témoigne des institutions de cette période du XVIeme siècle au nord de l'Afrique, ce qui fait de ce film un joyau d'une grande rareté voire unique en son genre, qui casse totalement le mythe colonial d'un Maghreb sans civilisation et sans complexité politique.
Les nostalgiques de la colonisation apprendront par exemple que la régence d'Alger était républicaine déjà au XVeme siècle.
Ce film rend aussi à la darija ses lettres de noblesse.