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soulman
85 abonnés
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3,5
Publiée le 17 mai 2023
Un polar violent, remarquablement mis en scène, qui offre un face à face intense entre 2 frères que tout oppose. On peut lui reprocher néanmoins certaines longueurs et une fascination pour la violence qui met mal à l'aise spoiler: (la scène du premier meurtre) .
Outre le synopsis erroné, le film est assez mauvais, scénographiquement moche et simpliste, vide d’intérêt, et est doté d'une direction pour le moins bancale.
Mention spéciale à la scène finale, où les jeux de regards m'auront bien fait rire tant c'était aléatoire.
Je ne reviendrais pas sur la scène 'choquante', je suis pas de ceux qui crient au scandale a la moindre incartade, mais ici je trouve ca plutôt de mauvais gout, simplement parce-que la scène n'a qu'un seul but, celui de choquer pour palier au manque de talent de la réa..
Patricia Mazuy livre un film sombre très sombre avec une scène d' une violence crue et frontale. Malheureusement le sujet est traité par une succession de coïncidences pour permettre à l' histoire d' avancer. Au final on finit par ne plus y croire. En effet un criminel et son frère qui enquête, un collectif de chasseurs et spoiler: une militante écologiste qui vont mener le dit enquêteur au coupable par "le plus grand des hasards" le film n' est ni policier ni un drame. L'histoire d' amour(traitée en surface) est elle aussi un prétexte. Bref un film évitable.
Patricia Mazuy filme magnifiquement le bowling où a lieu une grande partie des actions de son film. Éclairés par des néons ronges qui ne sont pas sans rappeler l'esthétique de Winding Rfn, Bowling Saturne est une plongée sombre au coeur d'un monde violent et torturé incarné par des acteurs remarquable. Le film ne montre au final que peu de violence mais les scènes sont d'une radicalité extrême. La symbolique de la chasse, de la prédation fonctionne même si on peut regretter que le film, dans sa dernière partie, soit trop sursignifiant. Même si Mazuy a la main lourde sur la symbolique, son film est assez poisseux et fascinant. Entre le polar la tragédie familiale et le quasi film d'horreur, la réalisatrice trouve un certaine équilibre. Pas toujours pleinement maîtrisé peut-être mais d'une grande puissance.
C''est sur la critique dithyrambique du Monde que je me suis laissé aller voir ce film: je suis loin de partager son enthousiasme, même si la seconde partie (l'enquête policière du frère) est de loin la plus passionnante. Mais les raisons qui poussent le frère cadet aux meurtres restent assez obscures, si l'on ne se contente pas du récit dans l'air du temps "patriarcat chasseur, donc meurtrier héréditaire qui plus est". Un peu facile. Au final les acteurs de ce drame restent assez antipathiques, leurs motivations peu convaincantes. Les comédiens s'en sortent plutôt bien, seul intérêt de ce film.
Le genre n'est ni drame ni thriller pas la présence de quelconque tension, c'est lent et il ne se passe quasiment rien. Achille Reggiani n'a aucun charisme et donne l'impression de lire son textes comme les chasseurs maintenant que j'y pense. Ils sont concon comme spoiler: celui qui ordonne à la futur copine du cop d'écrire une lettre de renoncement de sa lutte contre la chasse et qui ne vérifie pas si elle l'envoi . Oui cette phrase est pas du tout clair, pardon.
spoiler: Revenons à ce personnage fort intelligent qui sent la merde à plein nez mais se jette directement dans la gueule du loup et cela en toute âme et conscience.
Le tueur qui nettoie au dernier moment et jette au même endroit les cadavres, le trou sensé être surveillé par les flics ne l'est pas puisqu'ils dorment chaque nuit . Que font les agents à dormir ? Toute les nuits notre ami le tueur revient déposer un cadavre, Pourquoi revient il au même endroit ? Pur se faire arrêter ? Si oui Pourquoi il se suicide lorsqu'il est démasqué par son frère lui même keuf ?
Personnages façade écrit à la truelle. Cette longue vidéo scénarisé avec les pieds est une farce et c'est ni bœuf ni Louie C.K. Tout est moins cohérant que le "Nonfilm" de Dupieux, c'est très problématique tout ça ! L'un ou le pire film vu cette année, un véritable catastrophe ''cinématographique''.
Une mise en place assez longue pour un film pessimiste avec une mise en scène bien réussie. Possédant un regard noir sur la société et les humains, cette oeuvre met les humains face à leurs responsabilités sous peine de s'autodétruire. Malgré un message louable sur un problème réel, le film qui utilise de grosses ficelles bien visibles reste au final simpliste.
Enfin un thriller français qui n'a pas à rougir devant ses aînés américains et qui en plus à l'intelligence d'un scénario à la française qui pose de vraies questions. BOWLING SATURNE est celui là A la mort de leur père, Guillaume, policier ambitieux, offre en gérance le bowling dont il vient d'hériter à son demi-frère marginal, Armand. L'héritage est maudit et va plonger les deux hommes dans un gouffre de violence… C'est ultra bien filmé avec un vrai travail sur le repérage de lieux et la chromatique Les acteurs sont bons avec en favori le fils de Serge Reggiani. Et surtout une vraie réflexion sur la virilité puisque les deux frères sont les fils d'un père violent et chasseur de fauves. Hérédité, masculinité, culte de la mise à mort... et la violence faite aux femmes....car ce serial killeur qui va très vite démarrer une série de crimes violents symbolise bien le fléau du féminicides. Je rapprocherai au final ce film de deux autres . DRIVE pour la façon de filmer la nuit et les couleurs de la nuit et LA NUIT DU 12 pour le message profond qui véhicule Allez y , c'est très bien (même si violent je vous préviens) !
Terrifiante surprise, ce film! Ambiance poisseuse, violence sordide. On est pris par l'histoire malgré l'esthétisme de la mise en scène qui met un peu à distance face à de l'abjection de certaines scènes. Un film très beau, riche et intelligent parmi les meilleurs de l'année.... Et avec Ariel Worthalter au jeu toujours intense!
Impressionnant! Très certainement le meilleur film de Patricia Mazuy. Qui parvient à parler du féminicide ET de la chasse, bref de la virilité à la con, dans un polar étouffant d'une grande maîtrise. Les deux hommes (Achille Reggiani et Arieh Worthalter) sont sensas. Bravo Madame!
Bowling saturne est un film sombre qui raconte l’histoire d’un bowling dont Guillaume hérite de son père. Il va en confier la gérance à son demi frère qu’il connaît peu. Dans le même temps, il va faire face à une vague de meurtres de femmes sans pour autant faire de lien entre les deux événements… Dur, violent, ce film est néanmoins très bien réalisé et interprété.
Patricia Mazuy vise très juste, la mise en scène est magnifique, le casting très bon; avec des acteurs que je ne connaissais pas, c'est encore mieux. Ce n'est pas un vrai polar, on ne s'intéresse pas à l'enquête policière, qui d'ailleurs n'avance pas. On s'intéresse à Armand, le jeune demi-frère, formidablement interprété par Achille Reggiani, il a un sacré charisme. Et la caméra le suit, et on comprend progressivement qu'il va péter les plombs. Du coup on attend ce moment là, et il arrive de façon inattendu. Excellent film.
"Bowling Saturne" assez bien noté par la presse mais chahuté par les spectateurs est un thriller dramatique moyen dans l'ensemble. En effet la réalisatrice Patricia Mazuy nous propose une histoire dérangeante, sordide, violente et envoutante dénonçant la toxicité masculine, l'héritage du mal et la prédation sous tous ses formes dans des séquences parfois très violente (inutilement à mon goût), il est vrai que le film possède des qualités mais j'ai trouvé tous les personnages très antipathique , l'histoire est parfois irritante et le dénouement un peu foutraque, dommage.
L'homme est un loup pour l'homme, mais surtout pour la femme. Merci pour le message, dommage qu'il soit desservi par une mise en scène anémiée et des acteurs pas dirigés. Des longueurs inutiles à foison. Dommage, le sujet de la prédation mérite mieux que ce film nocturne baigné de lumières rouges - comme le sang, qui a eu cette ridicule idée de scénographie ?