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BabsyDriver
80 abonnés
817 critiques
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2,0
Publiée le 4 mai 2023
Bowling Saturne ne mérite pas d'être réduit à sa réputation sulfureuse due à sa brutale scène de viol à mi-film, car Patricia Mazuy semble vouloir raconter plein d'autres choses. Malheureusement, le film n'a, en-dehors de cette séquence, pas grand-chose de marquant, hormis sa lumière rouge giallesque trahissant les pulsions de ses personnages.
Quand on regarde la bande-annonce et qu'on lit la speech on ne s'attend pas forcément à voir un tel récit qui, sur le fond est assez basiques, mais sur la forme qui surprend et impose un style et une ambiance. Un climax aussi tendu que malsain s'installe, façon plongée dans les bas-fonds d'une petite cité, tout nous plonge dans un thriller forcément dark et mystérieux tant on attend le ou les twist(s). Les décors sont tout aussi symbolique, avec l'appartement qui porte le deuil, l'omniprésence de la mort via les chasseurs présentés comme une secte. Malheureusement, on tique très vite sur plusieurs points. D'abord le début du film installe l'atmosphère du film mais sans rien raconter de franchement intéressant. Il ne se passe donc rien avant une scène choc, violente et difficile qui soudain dévoile beaucoup d'informations en quelques instants et par là même arase une partie d'un suspense éventuel. Mais surtout le début du récit est d'ores et déjà peu compréhensible, car comment croire que le frère aîné policier offrirait la gérance d'un bowling à un demi-frère qui le déteste et qu'il connaît à peine ?! Un film au potentiel certain mais trop inabouti pour convaincre. Site : Selenie.fr
Si je devais décrire ce film en utilisant qu'un seul mot ce serait: ennui.
Le film nous dépeint des personnages sans profondeur avec un tout petit background familial dont on se fout éperdument. Le personnage du frère (le plus jeune) est antipathique, débile et ne dégage rien quant au grand frère il est passif, inintéressant et lâche. Au delà du jeu d'acteur plus que médiocre (du niveau d'un téléfilm NT1 du mercredi soir), les personnages sont mal écrits, l'histoire n'a aucun sens (spoiler: on ne fait jamais le lien entre les nanas disparues et leur visite au bowling, le sperme retrouvé sur les victimes ne mène nul part et le bazar qu'il faut lorsqu'il déplace les corps n'alerte presque personne - la seule plainte faite pour tapage nocturne est expédiée en une phrase prétendant que ce sont des mecs bourrés qui faisaient ce vacarme...) et les pseudos critiques que j'ai pu lire ça et là décrivants le film comme l'un des plus violent, sordide et difficile à regarder de 2022 me font bien rire. Certe, UNE scène explicite de violence peut faire réagir et surprendre les plus sensibles, mais il faudrait quand même rester mesuré quant au côté insoutenable de cette dernière. Je suis d'accord avec d'autres critiques spectateurs que j'ai pu lire sur les sujets du feminicide et de la traite des animaux, je trouve cela intéressant de les aborder, cependant, il s'agirait de s'y prendre autrement, de développer une meilleure histoire avec des personnages moins clichés, vides et passifs que ceux qu'on nous propose. J'ai vu le film chez moi et j'étais sur mon téléphone durant 1h20 sur 1h50 de film. C'est plat, long, ennuyeux et la photographie comme la mise en scène sont en deçà de ce qu'on pourrait attendre d'une cinéaste dont c'est au moins le 4ème ou 5ème film. Je vous conseille de passer votre chemin, sauf si vous avez 2 heures à perdre ou si vous voulez un bruit de fond en faisant le ménage par exemple.
Bowling saturne est une bonne surprise, le thème du film avec un psychopathe et les chasseurs est réussi. Par contre j'ai été moins conquis par le jeux d'acteurs. La photo donne au film une plongée en enfer saisissante et captivante.
Un bon travail de réalisation qui donne un film noir à souhait. Mais des plans trop longs viennent ralentir une action à la peine, et la gratuité des crimes misogynes qui coïncident avec la soudaine intégration sociale du personnage devenu un respectable gérant de bowling n'est pas crédible. Avec 1/2 heure en moins, j'aurais attribué les 4 étoiles.
Deux demi-frères, l'un flic, l'autre agent de sécurité en marge de la société, vont voir à la mort de leur père leur destin changer. Armand décide finalement de reprendre le bowling familial, mais peine (c'est un euphémisme) à contenir sa violence et sa frustration envers les femmes. Il y avait matière à mieux faire dans ce duel fraternel qui contient des scènes de violence (surtout une) assez frappantes. Le problème est que la cinéaste n'arrive pas à retranscrire la tension entre les frères, se contentant de laisser libre court à la folie d'Armand. Quant à la militante écolo qui s'entiche du flic et la métaphore de la chasse pour justifier la sauvagerie des humains, elle peut laisser perplexe. En somme, une oeuvre qui se veut dérangeante mais qui n'atteint que trop peu son but.
Patricia Mazuy est une réalisatrice sur qui il faut compter et son Bowling Saturne ne déroge pas à la règle et est sans doute son meilleur film (dans ce que j'ai vu). Déjà il faut souligner l'ambiance totalement folle du film, dès l'ouverture on voit que quelque chose ne va pas, rien qu'au visage d'Achille Reggiani on comprend que son personnage a un problème et que ça ne peut pas bien finir. L'image est sans arrêt baignée de rouge ce qui donne un côté surnaturel au film. Comme si ce Bowling reçu en héritage était maudit. Sans doute doit-il est construit sur un ancien cimetière indien, quelque chose dans ce goût là...
Et jusqu'au premier déferlement de violence, la tension ne fait que monter, on sent le chaos dans le personnage et ça devient difficilement soutenable. On voit bien que ce type est capable de pire. Bref, c'est parfait, glauque, angoissant, étouffant, tout est là.
Puis après une ellipse on semble partir vers une enquête policière plus normale, ce qui permet de faire retomber un peu la tension. Je note que comme dans Paul Sanchez, le précédent film de Mazuy, la police est montrée comme obnubilée par les grandes affaires spectaculaires et oublie de s'intéresser aux gens normaux... Ce qui dans les deux films aura des conséquences fâcheuses. Mais malgré tout on sent que le mal rôde, que c'est pas juste une affaire de meurtre banale qu'il faut résoudre (et dont le spectateur connaît la solution), par moments on se croirait vraiment dans Twin Peaks au Bang Bang Bar et que les choses les plus innommables s'y passent.
Et puis, pour comparer avec la nuit du 12 dont le film de Mazuy semble être l'alter ego, un polar en province où l'Homme fait mal à la Femme, là on ne nous assène pas le message bêtement jusqu'à qu'il rentre. Il se dévoile petit à petit, le péché originel dans lequel chaque homme a trempé : la violence radicale et destructrice qui l'habite. On est vraiment loin des films féministes bien gentillets, parce que Mazuy sait être profondément radicale et proposer une expérience glaçante lorgnant plus du côté de l'horreur que du thriller.
Dans ce film d’une grande originalité de ton et d’une noirceur sans égal, Patricia Mazuy s’interroge sur les racines profondes de la violence, tentant de dresser des ponts plus ou moins adroits entre héritage familial, pulsion de prédation et masculinité triomphante. Superbement mis en scène, marqué par la couleur rouge et par une musique qui assume sa présence, Bowling Saturne nous embarque dans des territoires peu explorés par le cinéma français, osant des séquences d’une rare brutalité. Si tout n’est pas réussi – un acteur principal pas toujours convaincant, des facilités de scénario, quelques scènes à la limite du ridicule – ce film vaut clairement le détour, ne serait-ce que pour son atmosphère unique et sa quête de radicalité sombre.
Il fallait surement que Pat se coltine avec un sujet de ce genre. Fan de Clint elle m’a fait découvrir (entre autre films) celui où il joue un soldat confédéré recueillis pas des filles seules dont il devient la cible. L’ascenseur qui même à la chambre du père. Le fils élue versus le bâtard. Marina dans « sport de fille » jouait un personnage adapté d’un homme, moi en préparation de « Basse normandie » alors que je disputais un entraîneur de génie à une cavalière de la haute chez qui j’avais mis mon cheval en pension. Et Achille n’est pas le fils de Serge Reggiani, je ne sais pas d’où lui vient son nom. Mais Pat ne s’occupe pas que des garçon, son petit diamant, « Travolta et moi » raconte la crise d’adolescence de ma merveilleuse comète que fut Leslie Azoulaï remarquable aussi dans le Piala sur les derniers jours de l’homme à l’oreille déchiré.
une horreur, film complètement vide il ne se passe absolument rien. ont suit l'histoire d'un pauvre gars perdu qui ne sait pas quoi faire de sa vie, c'est super long, il ne se passe rien, d'un coup il rencontre une fille dans un bowling et la tue. a la moitié du film, le corp est retrouvé et là ça devient encore plus mou et chiant qu'un julie lesco, il ne se passe rien.
Un très bon thriller français porté par des acteurs très convaincants et un scénario simple mais efficace qui vous laissera sans voix devant certaines scènes. Il faut voir ce film !
Un film mal écrit dont les personnages sont tous aussi absurdes les uns que les autres. Bien que l'on sente une volonté de traiter le sujet de la masculinité et de la violence chez les hommes, cela est fait de manière très maladroite et gauche.