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Yves G.
1 454 abonnés
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1,5
Publiée le 27 octobre 2022
À la mort de son père, un homme autoritaire, passionné de chasse au gros gibier, Guillaume (Arieh Worthalter), un inspecteur de police, décide de céder la gérance du bowling dont il a hérité à Armand (Achille Reggiani), son demi-frère qui exerçait jusqu’alors un emploi de vigile dans une boîte de nuit. Guillaume enquête sur une série de crimes commis sur des jeunes femmes dont les corps violentés sont retrouvés dans le cimetière où son père a été enterré.
Sélectionné à Locarno, "Bowling Saturne" est un film dérangeant interdit aux moins de seize ans qui montre frontalement une violence sombre, animale, d’autant plus inquiétante et menaçante que le film postule qu’elle est tapie au fond de chacun d’entre nous et peut surgir à tout moment. Il est l’oeuvre de Patricia Mazuy, une cinéaste confirmée dont les précédentes réalisations ("Saint-Cyr", "Sport de filles", "Paul Sanchez est revenu !") ne laissaient en rien augurer un tel changement de pied.
Son sujet, qui louche vers la tragédie grecque en mettant en scène deux frères ennemis, ses partis pris esthétiques, avec ses filtres rouges et ses décors hyper-signifiants à l’extrême opposé du naturalisme (l’entrée du bowling filmée comme une bouche de l’enfer, l’appartement du père, véritable grotte cauchemardesque) et surtout sa thèse transgressive étaient tous très inspirants. "Bowling Saturne" nous livre vers sa vingtième minute sa scène la plus impressionnante, qui en même temps révèle l’identité du meurtrier que Guillaume poursuit et qui atteint une acmé de violence.
Mais hélas, "Bowling Saturne", malgré ce programme hypnotisant, déçoit plus qu’il ne convainc. Ce n’est pas tant sa violence qui révulse que, finalement, son manque d’originalité. Le film pâtit d’un scénario lourdement prévisible et d’un manque désespérant de rythme ; il s’étire sur près de deux heures ; il est desservi par son interprétation calamiteuse : le refus de faire jouer tout visage connu – sinon peut-être celui de Arieh Worthalter – ne se serait justifié qu’à condition de confier ces rôles à des acteurs autrement solides et dirigés. Dommage…
L'homme est un loup pour l'homme, mais surtout pour la femme. Merci pour le message, dommage qu'il soit desservi par une mise en scène anémiée et des acteurs pas dirigés. Des longueurs inutiles à foison. Dommage, le sujet de la prédation mérite mieux que ce film nocturne baigné de lumières rouges - comme le sang, qui a eu cette ridicule idée de scénographie ?
Patricia Mazuy vise très juste, la mise en scène est magnifique, le casting très bon; avec des acteurs que je ne connaissais pas, c'est encore mieux. Ce n'est pas un vrai polar, on ne s'intéresse pas à l'enquête policière, qui d'ailleurs n'avance pas. On s'intéresse à Armand, le jeune demi-frère, formidablement interprété par Achille Reggiani, il a un sacré charisme. Et la caméra le suit, et on comprend progressivement qu'il va péter les plombs. Du coup on attend ce moment là, et il arrive de façon inattendu. Excellent film.
Impressionnant! Très certainement le meilleur film de Patricia Mazuy. Qui parvient à parler du féminicide ET de la chasse, bref de la virilité à la con, dans un polar étouffant d'une grande maîtrise. Les deux hommes (Achille Reggiani et Arieh Worthalter) sont sensas. Bravo Madame!
"Bowling Saturne" assez bien noté par la presse mais chahuté par les spectateurs est un thriller dramatique moyen dans l'ensemble. En effet la réalisatrice Patricia Mazuy nous propose une histoire dérangeante, sordide, violente et envoutante dénonçant la toxicité masculine, l'héritage du mal et la prédation sous tous ses formes dans des séquences parfois très violente (inutilement à mon goût), il est vrai que le film possède des qualités mais j'ai trouvé tous les personnages très antipathique , l'histoire est parfois irritante et le dénouement un peu foutraque, dommage.
Au début, un climat, une atmosphère s'installent et on serait presque tenté d'y croire. Malheureusement, l'édifice s'écroule au bout de 30 minutes lorsque la réalisatrice croit bon d'étaler ses idées sur les vilains mâles blancs. Le personnage de la femme écologiste est un pic de ridicule et de naïveté. "Bowling Saturne" est un film raté, foiré, décevant et plombé par une idéologie à la noix.
Quand Patricia Mazuy est venue présenter Bowling Saturne, lors de sa première française, elle a été très claire et a prévenu son auditoire : son film est très noir, une véritable tragédie pour laquelle elle n'a pas hésité à pousser les curseurs au maximum. Ce n'est certainement pas la première scène (très) violente, qui intervient au bout d'une quinzaine de minutes, qui nous fera prétendre le contraire car les limites du supportable sont bel et bien atteintes. Évidemment, on s'attend ensuite à pire encore, mais la réalisatrice est trop futée pour nous "offrir" ce qui est prévisible. La construction de son intrigue, qui se dédouble, est intelligente, mais elle se base sur trop de hasards et de coïncidences pour que l'on y adhère totalement. Quel est l'objectif de Bowling Saturne, d'ailleurs ? Montrer la part animale qui est en chacun de nous ? Ou nous amener à nous interroger, de manière psychanalytique, sur ce qui réunit et oppose deux frères, l'un représentant l'ordre et l'autre le chaos, à moins que cela soit deux facettes humaines, celles du bien et du mal et aussi l'héritage d'un père ? Quoi qu'il en soit, ce film méchant est tout sauf bête et bénéficie du fait que ses acteurs principaux ne soient pas des "têtes" trop connues (Arieh Worthalter, intense, et Achille Reggiani, terrifiant), ce qui renforce notre "adhésion" à leur psychologie. Un film à ne pas mettre sous tous les yeux, avec l'impression de voir un chien dans un jeu de quilles mais avec aussi quelques lacunes narratives, et finalement moins horrible (tout est relatif) que ce à quoi l'on s'attendait.
Patricia Mazuy est une réalisatrice sur qui il faut compter et son Bowling Saturne ne déroge pas à la règle et est sans doute son meilleur film (dans ce que j'ai vu). Déjà il faut souligner l'ambiance totalement folle du film, dès l'ouverture on voit que quelque chose ne va pas, rien qu'au visage d'Achille Reggiani on comprend que son personnage a un problème et que ça ne peut pas bien finir. L'image est sans arrêt baignée de rouge ce qui donne un côté surnaturel au film. Comme si ce Bowling reçu en héritage était maudit. Sans doute doit-il est construit sur un ancien cimetière indien, quelque chose dans ce goût là...
Et jusqu'au premier déferlement de violence, la tension ne fait que monter, on sent le chaos dans le personnage et ça devient difficilement soutenable. On voit bien que ce type est capable de pire. Bref, c'est parfait, glauque, angoissant, étouffant, tout est là.
Puis après une ellipse on semble partir vers une enquête policière plus normale, ce qui permet de faire retomber un peu la tension. Je note que comme dans Paul Sanchez, le précédent film de Mazuy, la police est montrée comme obnubilée par les grandes affaires spectaculaires et oublie de s'intéresser aux gens normaux... Ce qui dans les deux films aura des conséquences fâcheuses. Mais malgré tout on sent que le mal rôde, que c'est pas juste une affaire de meurtre banale qu'il faut résoudre (et dont le spectateur connaît la solution), par moments on se croirait vraiment dans Twin Peaks au Bang Bang Bar et que les choses les plus innommables s'y passent.
Et puis, pour comparer avec la nuit du 12 dont le film de Mazuy semble être l'alter ego, un polar en province où l'Homme fait mal à la Femme, là on ne nous assène pas le message bêtement jusqu'à qu'il rentre. Il se dévoile petit à petit, le péché originel dans lequel chaque homme a trempé : la violence radicale et destructrice qui l'habite. On est vraiment loin des films féministes bien gentillets, parce que Mazuy sait être profondément radicale et proposer une expérience glaçante lorgnant plus du côté de l'horreur que du thriller.
Une mise en place assez longue pour un film pessimiste avec une mise en scène bien réussie. Possédant un regard noir sur la société et les humains, cette oeuvre met les humains face à leurs responsabilités sous peine de s'autodétruire. Malgré un message louable sur un problème réel, le film qui utilise de grosses ficelles bien visibles reste au final simpliste.
Un film mal écrit dont les personnages sont tous aussi absurdes les uns que les autres. Bien que l'on sente une volonté de traiter le sujet de la masculinité et de la violence chez les hommes, cela est fait de manière très maladroite et gauche.
Bowling Saturne est une de mes pires expériences cinématographiques. Les acteurs sont mauvais, l'histoire est absurde, aucun sujet intéressant on s'ennuie du début à la fin, les scènes sont inutilement gores, le message est vide.... rien ne va sauf la musique, à fuir!
Dans les faubourgs de Caen un fils mal aimé récupére le bowling de son père chasseur de grands fauves. Film noir, très noir, sur la prédation et la naissance du mal qui pose la question de la transmission de la violence. L'interdiction au moins de 16 ans est justifié par une scène de barbarie qui ne choisit pas le hors-champ. Le film est cependant pénalisé par sa longueur et sa direction d'acteur pas terrible parfois.
Le genre n'est ni drame ni thriller pas la présence de quelconque tension, c'est lent et il ne se passe quasiment rien. Achille Reggiani n'a aucun charisme et donne l'impression de lire son textes comme les chasseurs maintenant que j'y pense. Ils sont concon comme spoiler: celui qui ordonne à la futur copine du cop d'écrire une lettre de renoncement de sa lutte contre la chasse et qui ne vérifie pas si elle l'envoi . Oui cette phrase est pas du tout clair, pardon.
spoiler: Revenons à ce personnage fort intelligent qui sent la merde à plein nez mais se jette directement dans la gueule du loup et cela en toute âme et conscience.
Le tueur qui nettoie au dernier moment et jette au même endroit les cadavres, le trou sensé être surveillé par les flics ne l'est pas puisqu'ils dorment chaque nuit . Que font les agents à dormir ? Toute les nuits notre ami le tueur revient déposer un cadavre, Pourquoi revient il au même endroit ? Pur se faire arrêter ? Si oui Pourquoi il se suicide lorsqu'il est démasqué par son frère lui même keuf ?
Personnages façade écrit à la truelle. Cette longue vidéo scénarisé avec les pieds est une farce et c'est ni bœuf ni Louie C.K. Tout est moins cohérant que le "Nonfilm" de Dupieux, c'est très problématique tout ça ! L'un ou le pire film vu cette année, un véritable catastrophe ''cinématographique''.
une horreur, film complètement vide il ne se passe absolument rien. ont suit l'histoire d'un pauvre gars perdu qui ne sait pas quoi faire de sa vie, c'est super long, il ne se passe rien, d'un coup il rencontre une fille dans un bowling et la tue. a la moitié du film, le corp est retrouvé et là ça devient encore plus mou et chiant qu'un julie lesco, il ne se passe rien.