Un film pour qui? Pour quoi? pour aller où? Autant de questions que l on se pose pendant tout ce film interminable que rien ne sauve. Une pure arnaque cinématographique. Mais comment ce genre de film vide peut-il voir le jour? 100 km en tracteurs qui durent plus de 2 jours ( même à 20km/h il faut 5 heures maxi). Certaines scènes comme la rencontre entre Paul et Michel ou celle dans le restaurant ou encore celle de Marion et Franck vous laissent pantois tant la faiblesse de mise en scène est affligeante. Seul le casting sort indemne de ce film avec une Marina Hands crédible .
Franck (Lambert Wilson) est un urbain marié à une hôtesse de l’air un peu évaporée. Il a acheté en Dordogne une masure avec 5 hectares de terrain et se heurte à une certaine hostilité locale. Pour s’affirmer, notamment face à son voisin qui occupe son terrain avec ses vaches, il décide d’acheter un tracteur d’occasion. La denrée est rare et chère et il en trouve un vieux à plusieurs centaines de kilomètres. Puisqu’il a un moteur, il monte dessus sans attendre et entreprend de rentrer chez lui par la route … à 25 km/h de moyenne, ce qui nécessite des étapes et lui vaut quelques péripéties et rencontres … La vedette est donc ici un tracteur, aujourd’hui de collection, un David Browwn Selectamatic 880 des années 60, juste mis aux normes avec une cabine arceau et un feu tournant. L’entreprise David Brown, du nom de son créateur, a été fondée en 1860 dans le Yorkshire pour fabriquer des engrenages en bois. Ils fabriquent ensuite des organes de transmission complets, puis des moteurs et des mécanismes d’armement. L’entreprise est numéro un mondial des vis sans fin en 1920. Elle commence à fabriquer des tracteurs en 1936, d’abord pour tirer les avions de la RAF, puis profite de la mécanisation de l’agriculture. En 1947 David Brown rachète Aston Martin et gagne notamment les 24H du Mans en 1959. Les deux marques sont vendues en 1972. Ce modèle a été construit de 1965 à 1971 et est équipé d’un 3 cylindres diesel de 2,7 litres de 46 chevaux à 2200 t/mn. L’engin pèse 1800 kg. Selectamatic, c’est le système hydraulique assez sophistiqué de commande, de réglage et de transmission d’effort des instruments de travail pouvant être montés à l’arrière. Les voies sont réglables, en particulier pour garantir l’alignement des roues avant et arrière en labourage. Le différentiel peut être bloqué. Il y a un limiteur d’effort qui arrête le tracteur si l’engin tracté rencontre un obstacle. Et saviez-vous qu’on peut remplir les chambres à air des pneus avec de l’eau pour alourdir l’engin et augmenter l’adhérence en terrain meuble ?
C'est vraiment le film le plus nul que j'ai pu voir. Si le personnage principal avait fait un cauchemar passe encore. Mais le cauchemar est pour le spectateur. Comment peut-on accumiuler autant de clichés? cette réalisatrice aurait du se faire conseiller par des gens connaissant le matériel agricole. On ne change pas un pneu de tracteur comme un pneu de vélo. Un cumul d'absurdités. Les acteurs avaient besoin d'argent pour accepter un tel navet. Navrant....
Un film très parisien. On se demande si le réalisateur avait mis les pieds hors du périf avant de commettre ce navet. Dommage, car les personnes qui ont réussi leur reconversion dans l'agriculture méritent mieux...
Pour son quatrième long-métrage sorti en 2023, Émilie Deleuze ne marque pas beaucoup de points. La réalisatrice qui reconnaît que l'écriture des scénarios « n'est pas son fort » livre une partition totalement insipide. Pourtant, l’histoire de ce parisien (Lambert Wilson) fraichement installé à la campagne aurait pu donner lieu à des confrontations sociales et culturelles marquantes. Mais non, rien de tout ça ! On a simplement le droit à un road trip en tracteur avec des rencontres superficielles sans intérêt. Bref, un mauvais film vite oublié.
Vraiment grosse déception... Lambert Wilson est un acteur de talent mais il n'aura pas suffi à relever le film. Un ennui terrible, une histoire sans queue ni tête. Classé dans la catégorie comédie... rien n'est drôle ou loufoque... Les paysages apportent un peu de poésie mais que cherche à nous dire le réalisateur ?? Aucune idée hormis que c'est long !
Plutôt original ce citadin qui se découvre un besoin de grands espaces. Mais qui croit-il convaincre ? Il n'a pas du tout le profil. On s'en amuse. Son approche du monde agricole est trop légère. Les problèmes graves condamnant les agriculteurs au désespoir et à la précarité sont juste survolés et apparaissent aussi fantaisistes que les tribulations de Franck le néo paysan. Tout le monde n'a pas l'indécence de s'offrir 5 hectares juste pour rire au nez de son voisinage. Ma note sera de 2,64 sur 5. Le peuple de la Terre mérite mieux.
Ce film est gênant. On comprend l’intention de montrer véritablement l’ampleur de la difficulté à cultiver des terres, mais autant faire un reportage, plutôt que d’en faire un film sans scénario, sans histoire, sans relief, sans rebondissement. Le spectateur subit un supplice qui ne peut satisfaire que certains intellectuels en quête de masturbation intellectuelle.
C'est officiellement une comédie : à quel moment est-ce drôle ? Le scénario part dans tous les sens et aucun n'est e, c'est long, on s'ennuie. Rien à sauver.
Un film très clivant dans les notes avec ou des 4 , ou des sales notes. Personnellement je le trouve moyen avec quelques situations drôles. Le scénario est léger et un peu loufoque, donc il faut récompenser cette prise de risque. L’amour (du tracteur) est dans le pré !
Une fable pour bobo post covid, une suite de clichés parisien vs paysans. Vraiment déçu de la prestation de L.Wilson qu’il retourne à la comédie française, où il a du talent, que de faire ce genre de bo….