Avis : 5 hectares - Page 7

Précision importante, nous sommes des insiders, petits agriculteurs propriétaires installés sur quelques terres familiales et qui avons maille à partir avec nombre de locataires septuagénaires sortis de nulle part, qui ont pillé notre ferme et qui cumulent retraite et primes sur des dizaines voire centaines d'ha. Autant dire que ce film suscitait chez nous une certaine curiosité. Finalement, ça fait longtemps qu'on avait pas autant ri devant autant d'absurdités un film. Pourtant ça partait bien avec des points factuels comme les ragondins envahissants, et le coup de coeur de LW pour un beau 633 qui serait on pensait le pot de terre contre le pot de fer. Déjà pourtant quelques approximations avec ces histoires de fermier qui deviendrait propriétaire en mettant ses vaches sur une parcelle. N'importe quoi! D'ailleurs la propriété ne les intéresse pas du tout puisque c'est le propriétaire qui paye l'impôt foncier... Par contre il y en effet bail systématique après deux ans d'activité sur une parcelle, avec grande difficulté pour sortir le locataire qui prend des droits pour 9 ans cumulables et transmissibles. Une aberration française, comme ce film qui va accumuler clichés et incohérences en tout genre, et nous n'avons pas trouvé un seul acteur qui sauverait le film par un semblant de talent, mal servis par un "scénario" creux inspiré parait il par une connaissance de la réal. Savait elle vraiment où elle voulait aller? ça part dans tous les sens pour n'aller nulle part, ça fume comme des pompiers histoire de s'occuper les mains et se donner de la consistance, l'hotesse de l'air a clairement mal aux pieds dans ses godasses et galèrera pour passer une cruche de café du début à la fin, et le pompon pour le pauvre Mickael spoiler: un contrôle de "Bruxelles", une femme qui se fait basculer sur le tas de foin par le premier qui passe ( et se rafroque sans complexe devant les trop crédibles gendarmes....) et qui change à l'oeil un pneu à 1000€ sur le David Brown
On en pleurait de rire. Idem pour le passage au tribunal. Bref, un gâchis sans nom qu'on ne peut sûrement se permettre que grâce au financement du CNC; Dommage, en bossant un peu le sujet, en recoupant les infos et avec une meilleure direction des acteurs, il y avait moyen de faire peut être quelquechose.

Un film très parisien. On se demande si le réalisateur avait mis les pieds hors du périf avant de commettre ce navet.
Dommage, car les personnes qui ont réussi leur reconversion dans l'agriculture méritent mieux...

C'est vraiment le film le plus nul que j'ai pu voir. Si le personnage principal avait fait un cauchemar passe encore. Mais le cauchemar est pour le spectateur. Comment peut-on accumiuler autant de clichés? cette réalisatrice aurait du se faire conseiller par des gens connaissant le matériel agricole. On ne change pas un pneu de tracteur comme un pneu de vélo. Un cumul d'absurdités. Les acteurs avaient besoin d'argent pour accepter un tel navet. Navrant....

Wahou… faire un film sur acheter un tracteur pour impressionner son voisin, fallait y penser! Personnages nuls, scénario nul, mise en scène nulle, musique nulle, y’a rien qui va.