Franck (Lambert Wilson) est un urbain marié à une hôtesse de l’air un peu évaporée. Il a acheté en Dordogne une masure avec 5 hectares de terrain et se heurte à une certaine hostilité locale. Pour s’affirmer, notamment face à son voisin qui occupe son terrain avec ses vaches, il décide d’acheter un tracteur d’occasion. La denrée est rare et chère et il en trouve un vieux à plusieurs centaines de kilomètres. Puisqu’il a un moteur, il monte dessus sans attendre et entreprend de rentrer chez lui par la route … à 25 km/h de moyenne, ce qui nécessite des étapes et lui vaut quelques péripéties et rencontres … La vedette est donc ici un tracteur, aujourd’hui de collection, un David Browwn Selectamatic 880 des années 60, juste mis aux normes avec une cabine arceau et un feu tournant. L’entreprise David Brown, du nom de son créateur, a été fondée en 1860 dans le Yorkshire pour fabriquer des engrenages en bois. Ils fabriquent ensuite des organes de transmission complets, puis des moteurs et des mécanismes d’armement. L’entreprise est numéro un mondial des vis sans fin en 1920. Elle commence à fabriquer des tracteurs en 1936, d’abord pour tirer les avions de la RAF, puis profite de la mécanisation de l’agriculture. En 1947 David Brown rachète Aston Martin et gagne notamment les 24H du Mans en 1959. Les deux marques sont vendues en 1972. Ce modèle a été construit de 1965 à 1971 et est équipé d’un 3 cylindres diesel de 2,7 litres de 46 chevaux à 2200 t/mn. L’engin pèse 1800 kg. Selectamatic, c’est le système hydraulique assez sophistiqué de commande, de réglage et de transmission d’effort des instruments de travail pouvant être montés à l’arrière. Les voies sont réglables, en particulier pour garantir l’alignement des roues avant et arrière en labourage. Le différentiel peut être bloqué. Il y a un limiteur d’effort qui arrête le tracteur si l’engin tracté rencontre un obstacle. Et saviez-vous qu’on peut remplir les chambres à air des pneus avec de l’eau pour alourdir l’engin et augmenter l’adhérence en terrain meuble ?
Une comédie subtile et hilarante par moments Et on découvre les paysages magnifiques du Lot et de la Corrèze Je recommande Lambert Wilson est super dans ce rôle
Le scénario est indigent, l’originalité portée disparue et l’effort de réflexion, négatif : un quinquagénaire bourgeois blanc en quête de sens s’exile à la campagne et se prend pour lubie d’avoir un tracteur pour être un VRAI paysan. Le film ne se veut pas réaliste, bien heureusement tant tout, absolument tout, est cliché au possible. Le souci étant qu’il se veut drôle.
Spoiler : il ne l’est pas. C’est ridicule sinon pathétique, on regarde avec dépit Lambert Wilson tenter de tenir seul un scénario vide, on a qu’une hâte c’est d’en finir, que lui comme nous soyons libérés de cette prise d’otages sur les routes de Dordogne. On atteint le paroxysme de l’indécence lorsque le personnage principal sort d’un commissariat comme si de rien n’était après avoir littéralement foncé sur des flics avec un tracteur.
Très joli film qui parait tout simple mais qui tout en douceur aborde des thèmes peu traités au cinéma. Lambert Wilson est surprenant de naturel et nous montre une facette de lui-même que l'on ne connaissait pas. Mention aussi à Marina Hands et à Laurent Poitrenaux !
on s'ennuie... c'est assez mal filmé, les plans sont très longs, y a pas de rythme, mais les acteurs jouent bien et les néophytes peuvent découvrir un peu le monde agricole, ça sauve le film du crash.
Un laborantin parisien, propriétaire de 5 hectares dans le Limousin, veut égaler un voisin paysan en achetant un tracteur d'occasion : c'est creux, c'est plat, bref limite de l'ennui !