Les Amandiers
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194 critiques spectateurs

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Compote
Compote

25 abonnés 24 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 21 novembre 2022
Creux, insipide, personnages caricaturaux... Il n'y a que le "rendu" et l'ambiance 80's qui est intéressant, le reste est d'un pathétique...
Mathieu M.
Mathieu M.

6 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 21 novembre 2022
Pas du tout accroché de bons moments notamment les répétitions mais j'ai peu aimé les personnages notamment le rôle masculin je me suis pas du tout pris dedans. Dommage le thème me plaisait bien.
Quentin
Quentin

4 abonnés 76 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 21 novembre 2022
Les amandiers c’est un torrent de talent pur, de jeunes acteurs qui transparaissent leurs propres motivations et qui nous embarquent. Dans ce déluge émotif, le rire, les larmes, la passion et le dégoût nous frappent, nous interrogent et nous captive !

Un franc succès.
Christoblog

861 abonnés 1 705 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 20 novembre 2022
On voit rarement un film qui présente autant de qualités.

Du point de vue de la narration, le récit est captivant, parvenant à maintenir en permanence un équilibre parfait entre dynamique de groupe et portraits individuels.

On est en attente perpétuelle de ce qui va se passer dans le plan suivant : quel acteur va performer, quel couple va se former, que va-t-il arriver à tel ou tel personnage, quelle est la nature exacte de la relation entre Stella et Etienne ?

Pour ce qui est du fonctionnement du binôme Patrice Chéreau / Pierre Romans, le film est aussi très intéressant, dessinant un tableau qui évite soigneusement d'être trop respectueux. Louis Garrel campe un Chéreau qui peut être parfois extrêmement violent et humiliant vis à vis de ces élèves, un homme dont on peut contester les méthodes tout en reconnaissant le génie.

Tout cela ferait déjà un excellent film, mais Les amandiers est de plus sublimé par l'acuité du tableau qu'il dresse d'une époque : les années 80. Valeria Bruni-Tedeschi parvient non seulement à restituer à la perfection les menus détails (cabines téléphoniques, musiques, vêtements, l'actualité) mais elle donne aussi à sentir viscéralement l'élan vital caractéristique de cette décennie, (sexe, drogues, risques) qui se heurte de plein fouet au SIDA.

Le casting est épatant, la formidable Nadia Tereszkiewicz (que j'avais découvert dans Seules les bêtes) en tête. Elle irradie le film de son talent et de sa sensualité terrienne, en alter ego de la réalisatrice.

Un film merveilleux, captivant et émouvant, qui m'a rappelé ce qu'il y avait de meilleur chez Cassavetes. Peut-être aussi le plus beau jamais réalisé sur le métier d'acteur.
Topazine23
Topazine23

42 abonnés 93 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 4 décembre 2022
Au théâtre des Amandiers, de formidables talents s'émancipent et grandissent follement, provoquant des émotions qui ne respirent pas que la poudre, déclenchant des ambiances gaiement déjantées, pour le seul plaisir d'Être et de Jouer...
De jeunes pousses en devenir à découvrir...
TA4Néo
TA4Néo

1 abonné 52 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 20 novembre 2022
À croire que les chefs-d’œuvre français ne sortent qu’en novembre !
À quelques jours près, il y a un an, je découvrais "De son Vivant", et aujourd’hui "Les Amandiers", 7ème film réalisé par (l’également actrice, scénariste et dialoguiste) Valeria Bruni Tedeschi.
Alors si effectivement, comme moi, tu avais 20 ans au milieu des années 80, avec toute l’insouciante qui va avec, tu vas aimer.
Si déjà à l’époque tu t’intéressais au cinéma, aux acteurs, aux réalisateurs, bref au 7ème art en général, tu vas encore plus aimer.
Si jamais la vie t’a déjà mis sur les planches d’un théâtre devant un public, tu vas vibrer.
Si jamais Patrice Chéreau t’évoque plus que 2 où 3 films, tu vas être très ému.
Si jamais tu as connu le début des années SIDA, et plus encore, si tu en as perdu dans ces années-là des amis proches, tu auras la larme à l’œil et peut-être même pleurer.
Mais surtout, sans avoir rien spoiler, et si comme moi tu as connu tout ça, tu vas t’apercevoir qu’il t’est possible de retenir ton souffle pendant 2h05 !
Outre un casting époustouflant, Valeria Bruni Tedeschi avec l’aide de la non-moins géniale Noémie Lvovsky et Agnès de Sacy offrent à cette pléiade d’acteurs (tous magnifiques de justesse) des dialogues d’une finesse ciselée au couteau au point que chaque mot semble important, grave et définitif.
Bref, ce film (de fiction) ne peux pas laisser indifférent par bien des points et est incontestablement tout en haut du panier sur ce que j’ai pu voir ces dernières années.
SansCrierArt
SansCrierArt

54 abonnés 421 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 21 novembre 2022
En 1986, Patrice Chéreau et Pierre Romans sélectionnent les jeunes comédiens de la 2e promotion de l'école des Amandiers. 

Valeria Bruni-Tedeschi fait le récit, entre réalité et fiction, de cette période fondatrice pour elle et ses collègues comédiens dont Laurent Grévill, Vincent Perez, Laura Benson, Marianne Denicourt, Thierry Ravel, Bruno Todeschini, Thibault de Montalembert, Eva Ionesco, Isabelle Renault (qui joue l'assistante de Chéreau dans le film), Agnès Jaoui notamment.

Stage de sélection, cours à l'Actor Studio de New-York, répétitions de Platonnov, emprise-seduction d'un Patrice Chéreau vénéré et sans concession, charisme bienveillant de Pierre Romans, jalousie, rivalité, entraide, la réalisatrice dans un récit et une mise en scène rythmés aborde toutes les facettes de cet apprentissage hors normes au sein du prestigieux théâtre des Amandiers, qualifié de "centre de l'Europe" théâtrale par une des jeunes comédiennes. Les Amandiers fait aussi le portrait d'une jeunesse exaltée, au parcours divers et souvent cahotique, venue de tous les milieux, sexuellement libérée alors que le Sida fait son apparition, touchant parfois à la drogue, trop vite adultes. C'est aussi un hommage à son premier grand amour, Thierry Ravel.

Les jeunes comédiens, Nadia Tereszkiewicz et  Sofiane Bennacer en tête, mais aussi Clara Bretheau, Vassili Schneider, Noham Edje, Eva Danino, Baptiste Carrion-Weiss, Liv Henneguier, Lena Garrel, Sarah Henochsberg, Oscar Lesage, Alexia Chardard,  Suzanne Lindon sont tous d'une grande vérité. Au côté des excellents Louis Garrel et Micha Lescot, l'intensité de leur jeu, particulièrement bien servi par une mise en scène au plus près des corps, nous emporte dans le tourbillon de cette jeunesse brûlante.
erika S.
erika S.

2 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 20 novembre 2022
Sensible, juste, , très bien interprété, on replonge dans les années 80 en suivant ces comédiens découvrant les exigences et travers du métier comme les moments de grâce pure
Ratafia
Ratafia

7 abonnés 93 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 20 novembre 2022
Très bonne surprise avec ce film dont le scénario était pourtant très casse-gueule. Ca ne dérape absolument pas. C'est beau, fin, émouvant et vivifiant. Bravo.
Pierre Kuzor
Pierre Kuzor

129 abonnés 372 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 20 novembre 2022
Ai vu "Les Amandiers" de Valéria Bruni-Tedeschi où la comédienne-réalisatrice partage ses souvenirs de l'aventure de l'Ecole du Théâtre des Amandiers dirigée par Pierre Romans et Patrice Chéreau en 1985 et 1986. Très rapidement le spectateur comprend qu'il s'agit surtout de narrer ces deux années par le petit bout de la lorgnette, par le trou de serrure et que cela va être long et pénible. Ce qui ne fonctionne pas non plus et qui est incompréhensible c'est que Romans et Chéreau sont très bien identifiés par leurs noms (et très caricaturés) et que Valérie Bruni-Tedeschi, Agnès Jaoui, Marianne Denicourt, Vincent Pérez... ont d'autres prénoms. Comme le propos est rarement sur l'apprentissage du théâtre (et quand il l'est cela fait surtout penser pitoyablement à la "Star Académie" : "Pourquoi vous voulez être comédienne ?" "Soyez vous mêmes !") la construction d'un projet (on ne voit pas grand chose de la préparation de "Platonov" et rien du film "Hotel de France"), la naissance d'une génération de grands talents... mais beaucoup sur la drogue, les élèves se droguent, les profs se droguent... sujet envahissant, génant dans la façon dont il est traité... Le spectateur n'ayant pas grand chose pour se raccrocher passe son temps à jouer au jeu de qui est qui et sort constamment du film. Anaïs qui met une paire de claques à Chéreau est-ce Marianne ou Agnès ? Et celui qui se drogue ? Et celui dont la femme a le Sida et qui couche impunément sans préservatif avec toutes les filles de la promotion ? C'est impudique, inintéressant. Il n'est jamais question du talent de Chéreau, on le voit avant tout soit essayer d'embrasser de force un étudiant ou se défoncer entre chaque répétition... Pourquoi pas si c'était la réalité ! Mais alors soit il est plus urgent de faire un film à charge, soit on change tous les noms et même celui de l'école. Quelle est vraiment la motivation principale de la réalisatrice ? C'est une des grandes questions dont on n'aura jamais la réponse et qui fait que le projet est totalement bancal. Très vite le scénario qui n'arrive pas à suivre les 12 comédiens retenus pour cette expérience pédagogique, se recentre sur Stella (bourgeoise fantasque et en mal de frisson qui a peur de voir filer sa jeunesse avant de l'avoir vécue : Valéria) et Etienne (sur-sensible qui passe son temps à se défoncer et qui file des frissons à Stella au fur et à mesure des over-doses). Il faut louer malgré tout la très belle présence et interprétation de Nadia Tereszkiewicz sur qui il faudra compter dans les années à venir, et qui n'est jamais ridicule même dans de nombreuses scènes qui le sont pourtant (Houlala les deux épisodes New-Yorkais !!!) Le titre du film serai plus fidèle vu le résultat final s'il s'était intitulé "La Bourgeoise et le Camé". Tout amateur de théâtre comme moi, s'est laissé appâté par le titre, la bande-annonce, la promo, le spectre de Chéreau et assurément Valéria Bruni-Tedeschi avec "Les Amandiers" n'a pas décroché "Le Cocotier".
Yves G.

1 576 abonnés 3 593 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 20 novembre 2022
Au milieu des 80ies, un groupe de jeunes comédiens en herbe intègre l’école du Théâtre des Amandiers. Ils vont se former avec Patrice Chéreau (Louis Garrel) et Pierre Romans (Micha Lescot). Le premier monte "Platonov" de Tchekhov, le second "Penthésilée" de Kleist.

Valeria Bruni-Tedeschi plonge dans ses souvenirs pour raconter ses années de formation au Théâtre des Amandiers. Elle y fréquenta des jeunes acteurs aussi talentueux que Agnès Jaoui, Vincent Perez, Eva Ionesco, Thibault de Montalembert (qui fait un cameo dans le jury d’admission du début du film), Bruno Todeschini, Marianne Denicourt, Thierry Ravel dont elle fut la compagne et qui mourut à vingt-huit ans d’une overdose après des débuts pourtant prometteurs. Avec eux, elle tint le rôle principal de "Platonov" qui fut monté à Nanterre puis porté à l’écran en 1987 sous le titre "Hôtel de France" par Chéreau lui-même.

On imagine volontiers le plaisir nostalgique qu’elle a pris à retrouver ses camarades et à se rappeler ensemble leur folle jeunesse. Nous avons tous connu dans nos vies une période fondatrice de notre jeunesse, un moment parfait, ou reconstitué comme telle dans notre mémoire embellissante, notre premier flirt, notre premier chagrin d’amour, l’année du brevet ou celle du bac, un voyage scolaire à Florence ou à Paris, un examen réussi ou même raté….

Ce plaisir régressif se voit et se sent. "Les Amandiers" est un film sur la jeunesse qui se perd du double point de vue de la réalisatrice, la cinquantaine bien frappée, et de celui des acteurs eux-mêmes qui ont déjà cette conscience aigüe. C’est un film inscrit dans son temps et dans son milieu – même si le théâtre permettait un étonnant brassement de classes qu’a vécu très intimement Valeria Bruni Tedeschi, héritière d’une richissime famille italienne exilée à Paris pour fuir les Brigades rouges.
Ses jeunes personnages dévorent la vie avec une énergie destructrice. Ils boient, ils baisent, ils se droguent sans que leurs aînés ne leur mettent de frein. Ceux-ci auraient d’ailleurs plutôt tendance à les y encourager.

"Les Amandiers" est un film électrisant porté par des jeunes acteurs pleins de flamme. Ils pourraient être les enfants, ou à tout le moins les fils et filles spirituelles, des acteurs et des actrices formés par Chéreau à Nanterre dans les 80ies. Nadia Tereszkiewicz ("Tom", "Babysitter", "Seules les bêtes") mène la danse, incandescente. On voit mal comme le César du meilleur espoir féminin lui échapperait. Elle est entourée par une bande de jeunes acteurs tout aussi prometteurs qu’elle, Sofiane Bennacern, des faux airs de Félix Moati, en tête : Liv Henneguier ("Crache cœur"), Sarah Henochsberg ("C’est ça l’amour"), Suzanne Lindon ("Seize printemps")….

Pour autant, le film souffre d’un manque de rythme et s’enlise dans une durée trop longue (il aurait pu facilement être amputé d’une bonne demi-heure). Il souffre aussi d’une musique envahissante : on a beau aimé Bach et Vivaldi – et "Daydream" de "Wallace Collection" – il n’était pas nécessaire d’en coller des extraits à chaque plan.
Nathalie S.
Nathalie S.

7 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 20 novembre 2022
Drole, intime, émouvant, dramatique mais sans excès , très juste mais terriblement romanesque, un hommage exalté à la vie, au theatre, à la jeunesse qui s'envole. Ceux qui ont eu 20 ans dans les années 90 se retrouveront.
les acteurs sont magnifiques, en particulier l'actrice principale, Nadia Tereszkiewicz.
j'ai vu ce film hier, et déjà, j'aimerais le revoir!
BamboMF
BamboMF

76 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 20 novembre 2022
Un film sur les liens au sein d'une école de théâtre, le projet aurait pu être intéressant malgré sa dimension élitiste. Ce film regorge d'intentions qui ne sont pas développées. Les acteurs sont bons, rien à redire dessus, mais leurs personnages malgré les relations interpersonnelles manquent de profondeur, devenant quelque peu caricaturaux: l'héroïne "sage" et bienveillante, la copine délurée, l'artiste maudit englué dans sa dépendance (personnage dont le mal-être relève davantage d'une façade tant il parle, là où les artistes maudits réels sont moins prolyxes). Le tout sur fond de transgression (le coït dans un confessionnal était-il pour autant nécessaire?), de drogue omniprésente, d'ambivalence sexuelle, de sida... A titre personnel, je n'ai pu m'attacher à aucun de ces arrogants personnages, ce que je regrette. Enfin, un gros travail a été fait sur la contextualisation des années 80, mais recourir à la qualité vidéo de l'époque, avec un grain grossier tout du long, était plutôt gênant et donc dispensable.
Le 4e Homme
Le 4e Homme

7 abonnés 74 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 19 novembre 2022
Film NUL
Sur la base de bonnes critiques j'ai été le voir.
A part les 30 premières minutes, j'ai vraiment été dégoûté de cette ambiance malsaine où il n'est question que de sexe, d'homos, de droque....
Aucun des personnages n'attire la sympathie.
Il n'a rien sur le théâtre, rien sur la mise en scène.
Les seules contributions de Chéreau sont de se piquer .. !!!!
Passant lucide passez votre chemin et ne laisser pas cette bande de pseudo intellectuels vous faire prendre des vessies pour les lanternes.
Le plus MAUVAIS FILM que j'ai vu depuis de nombreuses années.....
Henner
Henner

78 abonnés 106 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 19 novembre 2022
Déjà, à la base, Chéreau il est bien mimi mais enfin bon ... de là à devenir culte il y a plusieurs pas.L'ambiance des années 80 assez bien rendue mais des scènes trop longues, des "répétitions" qui n'en finissent pas, des apprentis acteurs tous déjantés ( en fait on peut devenir un très bon acteur sans passer forcément par la case Sainte Anne), une vague lassitude s'empare du spectateur. Pas vraiment d'histoire. On pédale dans l'hystérie et saoulé de scènes surjouées on n'a plus du tout envie d'aller voir Tchékhov. Reste Louis Garrel excellent comme d'habitude.
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