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Veronique LH
1 critique
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2,0
Publiée le 27 novembre 2022
J’ ai vraiment eu beaucoup de mal à entrer dans ce film, je l’ ai trouvé ennuyeux ! J’ en suis sorti avec un sentiment de mal-être…drogue, coucheries, sida donne une vision désenchanté de cette troupe de jeunes acteurs de théâtre 😒 !
Le film démarre comme un mauvais film français, très bobo parisien et très nombriliste (le métier parle du métier). Sa durée de plus de 2h permet à la réalisatrice d'installer l'histoire, et surtout les nombreux personnages, même si le cœur de l'image est monopolisé par 4 à 5 protagonistes. Au fur et à mesure, par de subtils effets de mise en scène, l'ambiance se développe et on accroche de plus en plus à cette double histoire, d'amour et de formation théâtrale. La musique arrive majoritairement bien en support des situations (pas tout le temps mais presque). Le jeu de Louis Garrel est très juste, sans doute une de ses plus belles interprétations. Mention spéciale à la remarquable interprétation de la jeune Nadia Tereszkiewicz, une sacrée performance.
Chef d’œuvre absolu. Rarement vu un aussi bon film sur le métier d’acteur. Valéria Bruni Tedeschi retranscrit très fidèlement l’esprit des années 80 dans ce théâtre école des Amandiers où elle était élève. Dans sa promotion, Vincent Perez, Agnès Jaoui, Charles Berling, Eva Ionesco, Marianne Denicourt… tous ont suivi les cours de Pierre Romans et Patrice Chéreau. Le casting est extraordinaire et très ressemblant aux modèles ; l’histoire d’amour de Stella (double de Valéria) et Etienne est tumultueuse et tout à fait crédible. La drogue, le sida, les baisers volés rythment la vie de ces jeunes comédiens dont la fougue et la vitalité sont revigorants. On est ému, on pleure, on rit et pour finir on en redemande. Courrez y, c’est de loin le meilleur film de l’année.
Une certaine époque et la fougue d'une jeunesse impatiente et avide de théâtre. Mais aussi une transgression et une violence sous jacente, j'ai connu ces années là mais telles queracontées ici, j'ai détesté !
C’est le film d’une époque originale et créative correspondant à la fin des années 80 pour la scène théâtrale parisienne. Mais on assiste ici surtout aux travers dégradés voire pathétiques de cette époque, et très peu aux réussites. C’est d’ailleurs à se demander si Valeria Bruni-Tedeschi ne règle pas ici des comptes personnels avec la mémoire peut-être surévaluée de Patrice Chereau…
VBT a gagné une évidente assurance dans la mise en scène, cela donne quelques scènes vraiment réussies. Néanmoins le film, très linéaire, met un temps fou à démarrer et d'ailleurs on se demande quel est le sujet du film. Comment devient on acteur de théâtre ne semble pas être ce qui intéresse VBT... On tourne autour de cette bande narcissique, et au bout d'un moment on est lassé de ces hystériques et/ou défoncés. La fin réserve enfin un peu d'émotion et donne restrospectivement de l'épaisseur à tout ça. Ça reste un film assez moyen, avec pas mal de passages ennuyeux.
Les espoirs et les désillusions de jeunes comédiens. Tout dans ce film respire l'urgence. L'urgence de vivre et d'aimer, l'urgence de réaliser ses rêves et de les voir s'écrouler. Brûler la vie par les deux bouts et ne plus savoir comment éteindre le brasier qu'on a soi-même créé. La bande originale se met au service d'un tourbillon de sentiments dans lequel il est impossible de sortir indemne. Mention spéciale à Nadia Tereszkiewicz, incroyable révélation!
J’aurais aimé le film sans les histoires à côté. Pathétiques et déprimantes. Les histoires personnelles comme le jeune qui devient père ou celle de la drogue par exemple où l’acteur le plus insupportable se fait remarquer. J’ai appris que c’était le nouveau compagnon de VBT….. J’ai détesté ce couple qui se complaît dans la violence. C’est dommage car l’idée de voir les débuts d’une troupe de comédiens est intéressante.
Donnant l’impression que les auteurs se regardent le nombril, l’autofiction est déjà difficilement supportable en littérature, c’est encore pire au cinéma. D’autant plus que Valéria Bruni-Tedeschi ne parvient jamais à inclure le spectateur dans cette bande de jeunes comédiens
Malgré un jeu parfois maniéré et certains persos/segments auxquels on a du mal à accrocher, le film nous offre une plongée singulière et sans filtre dans le quotidien de cette célèbre école dirigée par Patrice Chéreau au cours des années 80, à une époque où le sida commence à faire parler de lui.
L'histoire d'une troupe et des personnalités qui la composent. Le portrait d'une jeunesse à fleur de peau, jetant ses joies et ses peurs sur la scène, et se dévoilant l'un.e après l'autre.
Une œuvre où la réalité des émotions et la mise en scène s'entremêlent sans cesse. Parce que le théâtre, c'est avant tout la vie. Et en tant que comédien, on va dire que le sujet ne me laisse pas indifférent.
Le portrait d'une jeunesse majoritairement bourgeoise, bohème, inconséquente à laquelle il est difficile de s'attacher dans ce microcosme parisien malgré une juste retranscription de leurs émotions. Entre fantasme, artifices et réalité avec un jeu de superposition entre les séquences de répétition et la vie hors scène s'incarne le quotidien de la troupe de comédie menée par Patrice Chéreau dont l'implication, l'exigence et l'intransigeance sont portraites avec force et densité par Louis Garrel - qui définit magnifiquement l'émotion du théâtre ou du cinéma! Illustrant toutes les façons de se mettre à nu (^^) l'intrigue dessine tant les limites que les richesses de la dramaturgie à travers notamment l'incandescence d'un junkie qui fut l'amant de la réalisatrice. Hommage ambigu à cette époque d'insouciance et de désillusions à l'atmosphère fidèlement retranscrite, le récit nous laisse avec malice juges et spectateurs. De la puissance de la fiction et de son lien intrinsèque avec le réel...
Ce n'est pas la première fois que Valeria Bruni Tedeschi se sert de sa propre vie pour réaliser ses films mais avec "Les amandiers", le fait d'évoquer ses premières années d'actrice semble avoir boosté son style et "Les amandiers " apparait très vite comme son film majeur. Très vite, le film impose un ton nerveux et énergique, la caméra scrute les acteurs en gros plan avec une précision remarquable. Sur le fond, la réalisatrice évoque sa vie professionnelle et privée avec une lucidité et une justesse de ton. Mais, elle sait aussi rendre vivants les personnages secondaires qui entourent le personnage principal. Enfin ,le casting est remarquable, dominé par une jeune actrice impeccable dans le rôle principal.
Des jeunes vont au théâtre des amandiers, essayent de percer dans le milieu du cinéma et se séduisent....C'est tout. Je me suis ennuyé du début à la fin. Valeria Bruni Tedeschi me gonfle une fois de plus.
Le film ressemble à sa réalisatrice, parfois pénible, souvent lumineux. Dommage que le film s'attarde sur le couple Stella - Etienne plutôt que sur le théâtre. Ce dernier passe bizarrement au deuxième plan après les aventures sentimentales des membres de la troupe. Le film ne saisit pas le talent de CHEREAU dont on ne voit que le côté tourmenté et égocentrique. La réalisatrice semble régler des comptes personnels, pourquoi pas. Mais le spectateur n'a pas toutes les clés. Le film donne néanmoins une vision juste des années 80 avec le sida notamment. Les épisodes dramatiques du film sont sans doute les meilleurs, rendus avec une énergie sombre. La polémique autour des accusations de viol de l'acteur Sofiane Bennacer colore le film à son désavantage.
Cette histoire tragique est en grande partie autobiographique, certes, mais cela ne fait pas tout : les personnages ont beau hurler, rire, pleurer, souffrir pendant deux heures, il ne se passe absolument rien, rien qui puisse ressembler à une émotion réelle. Ce n'est probablement pas tant lié aux acteurs (même s'ils sont généralement assez peu convaincants) qu'à un montage qui n'arrive pas à choisir son angle, et à une écriture d'une indigence assez ahurissante. Les personnages sont à peine esquissés (Etienne ne suscite absolument aucune sympathie, par exemple, ce qui désamorce complètement le propos du film), et les dialogues si pauvres qu'on se croirait souvent devant une émission de téléréalité type Star Ac'. Il n'y a bien que le personnage de Patrice Chéreau incarné par Louis Garrel qui sauve un peu ce film.