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Daphnez
3 critiques
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2,0
Publiée le 26 août 2021
C'est quelque part un film réussi... Mais en même temps... Tout est là... C'est un peu conventionnel et bien pensant... On s'amuse... Mais ça n'invente rien de bien formidable...
Un pur chef d'oeuvre ! Ce film est un des meilleurs que j'ai pu voir en 2021, les acteur.ice.s jouent avec une aisance et un naturel incroyable, qui nous permettent de renter directement dans leurs histoires. Les dialogues sont brillamment écrits, les paysages filmés dans la région de Sète sont magnifiques. Bravo à la réalisatrice pour cette beauté de film.
Très bonne surprise ! Le scénario n'est pas des plus complexes, on peut se gausser du côté "black-blanc-beur", mais les acteurs sont formidables, le rythme soutenu, et le suspens maintenu jusqu’à la fin (même si la chute n'est pas vraiment une surprise). Un très bon moment.
Un premier film solaire gorgé d'humanité : un pass salutaire pour un voyage à Sète avec des guides remplis de fougue . Une pépite vaccin contre la morosité...
C'est un film rafraîchissant, on passe vraiment un bon moment ! Les acteurs sont justes, drôles. On sent un peu l'écriture à certains endroits où les dialogues deviennent un peu trop didactiques et exposent trop frontalement les intentions de la réalisatrice, notamment lors de la scène d'ouverture et après les réconciliations, mais globalement...c'est un pari réussi. La photo en revanche est un peu fragile, mais cela n'enlève rien à la qualité de ce film.
Un moment de fraîcheur , une jolie comédie romantique qui nous emporte , nous émeut et nous fait rire ! Belle brochette d'acteurs , de la répartie et une super BO!
Fragile c'est Az mais c'est aussi les sentiments d'amitié, d'amour, la famille, les rêves et les différences. Fragile comme une danse sensuelle. Fragile comme la vie. Fragile c'est surtout un film lumineux, drôle et ça fait du bien...
Une œuvre solaire et sincère, à l'histoire assez classique (entre reconquête et amitié se transformant en amour), mais portée par la belle énergie et spontanéité de son casting.
Très joli film à la mise en scène soignée qui renverse intelligemment les codes de la comédie romantique. C'est drôle, prenant et merveilleusement interprété. On regrettera des longueurs et quelques dialogues qui ne fonctionnent pas mais l'ensemble est des plus convainquants.
Que Fragile nous bouleverse à ce point tient à la justesse avec laquelle Emma Benestan tout à la fois regarde ses adolescents et en retranscrit les préoccupations, les angoisses et les désirs. Sa mise en scène dynamique et fluide, mais jamais tape-à-l’œil, traduit à l’écran les transports intérieurs de personnages qui trouvent dans la danse un moyen de se reconnecter à leur corps et de chercher une entente avec celui de l’autre. C’est sur ce point que le long métrage se distingue du récent et tout aussi réussi À l’abordage (Guillaume Brac) : là où ce dernier choisissait une esthétique épurée et minimaliste pour donner à voir et à vivre un amour d’été, Fragile pense sa forme telle une zone de turbulences qui doit permettre l’ébullition et, à terme, l’union de deux êtres qui apprennent à se connaître, qui s’apprivoisent, se tournent autour comme la danse à laquelle ils s’adonnent. Les chorégraphies ne participent alors pas d’un jeu de séduction, elles s’intègrent dans quelque chose de plus profond qui serait l’épreuve de l’autre. Les huîtres offrent au film une puissante métaphore de cette redistribution des identités inhérente à l’amour : aimer exige d’être l’autre en étant soi-même comme lorsque les deux corps fusionnent pendant l’acte sexuel. La réalisatrice oppose brillamment deux conceptions de l’amour : l’une est individuelle, elle enferme les partis dans une quête de sa satisfaction personnelle – l’actrice ne pense qu’aux rôles qui doivent assurer sa carrière, la mère plaque sur son fils un ensemble de règles dont elle seule tire satisfaction ; l’autre est organique, synthétique, alchimique : elle transforme deux corps en un dans la danse, dans l’étreinte au cours desquelles l’on s’abandonne. « À force de te projeter dans de grandes idées, tu finis par tomber dans de petits schémas ». Et contre ces grandes idées, l’éloge de l’amour véritable, de l’amour à deux en un, seule richesse qui ait une valeur – la perle est rendue à la mer. Un film magnifique.
quelle énorme déception. Oulaya Amamra sait jouer, comme dans ses autres film, uniquement le même personnage à chaque fois. Film plat, sans émotion et surtout inutile!
On a déjà fait beaucoup de films qui ressemblent comme deux gouttes d'eau à celui-ci. La réalisatrice n'apporte rien de neuf, rien d'excitant, rien de frais dans son caddie. Son histoire est réchauffée, micro-ondée, périmée depuis belle lurette. Son regard, sa façon de filmer sont d'une banalité désespérante. Le film est toujours gentillet, toujours du bon côté, dans le camp du Bien. C'est ce qui le rend si plat, si conventionnel, si prévisible.