Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
AMCHI
5 914 abonnés
5 936 critiques
Suivre son activité
1,5
Publiée le 24 juillet 2010
Etrange film fantastique que ce Harlequin qui aurait pu être très bon avec une meilleure réalisation et un scénario mieux écrit. Robert Powell est très convaincant dans la peau du mystérieux Gregory Wolfe venu de nulle part mais s'intéressant de près à la famille du sénateur (incarné par un David Hemmings un peu absent) ; Harlequin peine à réellement nous captiver, il y a beaucoup de scènes sans suite. Pas mauvais, ni tout à fait raté mais c'est un film très loin d'être réussi mais ça pourrait faire l'objet d'un remake plaisant dans de bonnes mains.
13 952 abonnés
12 478 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 15 novembre 2017
Film curieux, parfois hallucinant, transposition de l'histoire de Raspoutine dans la politique amèricaine où un mystèrieux ètranger redonne vie au fils d'un important sènateur! Avec "Harlequin, Simon Wincer devient l'un des maîtres du cinèma fantastique australien (au même titre que Peter Weir). Dans une composition dont il a lui seul le secret, Robert Powell incarne une fois de plus un personnage marginal, inquiètant et fascinant (surtout quand il est dèguisè en clown), une sorte de guèrisseur dèmoniaque dont la facette surnaturelle de son personnage ne sera, d'ailleurs, jamais vraiment explicitèe! Dans les seconds rôles, David Hemmings est un peu dèpassè par les èvènements et Carmen Duncan incarne une mère de famille très touchante! Une oeuvre ètrange, proche de la science-fiction mais aussi allègorie politique, qui propose une fable au ton complexe et original...
Le plus étrange dans "Harlequin" ? C'est facile... tout baigne dans l'étrange. Etrange personnage principal que cet Harlequin emprunt de mystère, étrange histoire qui bizarrement répond au plus simple, étrange montage qui offre des scènes toutes aussi étranges que le projet en lui même. Bref, c'est un film à voir accompagné d'une substance hallucinogène qui permettra de décoder certains rouages, qui à jeun, ennuient plus qu'ils ne fascinent.
Commençons par la distribution, David Hemmings a beaucoup de classe, la belle Carmen Duncan également, Robert Powell surjoue comme ça ne devait pas être permis, et le gosse est assez peu supportable. Un mot sur Alison Best qui hérite d'un rôle qui ne sert à rien mais qui a l'immense bonté de nous montrer ses seins. Le film ? Une réalisation pépère, un scénario complexe posant plein de questions sans y répondre à toutes. Une histoire vaguement politique, vaguement conspirationniste, vaguement fantastique qui nous largue assez vite étant donné son peu d'intérêt. Une film qui correspond très bien à une certaine définition du fantastique dans lequel tout est permis y compris n'importe quoi !
Un des fleurons du cinéma fantastique australien. Un film fantastique étrange et efficace, très original, constamment soutenu par la poésie et l'angoisse. Le film a certes 25 ans dans les dents et des effets spéciaux un peu désuets, la mise en scène de Simon Wincer (et ce scope incroyable made in Australie !) ainsi que le fantasmagorique personnage principal, enchanteur ou usurpateur, rendent le film efficace.
Le film sorti de nulle part qui a tout pour séduire. Originalité, interprétation exemplaire, ambiguïté des personnages, intrusion du fantastique, surprise, trahison, morale... Tout ce qu'un public en attente d'un chef d'oeuvre peut réclamer se retrouve dans ce film injustement méconnu. Pour rattraper ce gâchis, le moins que je puisse faire est lui accorder une note maximale. Sans forcer.
Le plus intéressant dans le fantastique du film, c’est que l’étrange n’est pas seulement un ingrédient spectaculaire, il est dans la logique d’un scénario à plusieurs registres, à plusieurs niveaux de lectures et d’interprétations possibles. Le personnage central tire son aura de son indétermination. Origine et passé opaques, il s’apparente à l’ange exterminateur de « Théorème » et à un être christique auto sacrificiel et actualise l‘histoire de Raspoutine. Le scénario déroule un thriller politique et un drame familial. Wolfe a une sorte de dimension psychanalytique : c’est le substitut d’un père et époux défaillant. Robert Powell avec ses travestissements et maquillages fait penser une autre vedette britannique : David Bowie. Intrigant et passionnant…
Avec Harlequin le fantastique se teinte soudainement d'un parfum étrange et mystique, le film de Simon Wincer met en place une parabole christique qui nous renvoie en face de nos responsabilités. Grégory Wolf déja de retour d'entre les morts revient une fois de plus tenter de nous sauver de nous-mêmes, et, comme par le passé sera de nouveau trahi et sacrifié pour eviter la destabilisation de la nouvelle Rome. Robert Powell campe ici avec un certain plaisir ce nouveau messie tour à tour guérisseur, gourou, prédicateur et magicien à ses heures, alors que David Hemmings endosse magnifiquement la defroque d'un Judas perdu dans ses incertitudes.
Proche du fantastique, harlequin est une surprise qui promet tours de magie, mystères, et personnages bien construit. Le troisième acte prend aux tripes et réussit son coup avec un retournement de situation tendu. Surprenant je vous dis.
Étrange. Ni réussi, ni raté : étrange. C'est vraiment le premier mot qui me vient à l'esprit lorsqu'il faut aborder ce « Harlequin » déconcertant, séduisant mais inabouti, principalement à cause d'une fin partant un peu dans tous les sens, ni très logique, ni très cohérente quant à ce qui avait pu être développé auparavant. Dommage, car malgré un scénario manquant de densité, les idées séduisantes et originales ne manquent pas, notamment à travers ce fameux personnage insaisissable, restant un mystère de bout en bout, amenant au passage d'inévitables questionnements sur sa nature réelle : déséquilibré ? Manipulateur de génie ? Être purement moral ? Si Simon Wincer semble fortement pencher pour la dernière solution, flirtant régulièrement avec le fantastique, cette dernière ligne droite est tellement bizarre qu'il est difficile d'être catégorique. Toujours est-il qu'il y a une ambiance, un style vraiment original, singulier, accentués par la belle musique de Brian May, relativement éloigné (mais pas trop) du style si unique de Queen. En héros ambigu, Robert Powell séduit face à un David Hemmings convaincant, bien entourés par la belle Carmen Duncan et le grand Broderick Crawford dans l'une de ses dernières apparitions. Bref, s'il m'est difficile d'encenser autant que je l'aurais souhaité ce projet résolument curieux (certains effets spéciaux ont très mal vieilli, d'autres nettement mieux), au moins a t-il le grand mérite de nous offrir quelque chose de différent, séduisant par sa dimension inclassable, quitte, donc, à partir dans des directions parfois mal maîtrisées... Étrange, définitivement.
La vie d’un sénateur s’en retrouve bouleversée suite à l’arrivée d’un mystérieux guérisseur aux pouvoirs extraordinaires (ayant permis la guérison de la leucémie de son fils). Grégory Wolfe, curieux personnage, intrigue et questionne. Charlatan ou samaritain ? Les nombreuses pistes et éléments viennent semer le trouble, aussi bien auprès du sénateur que des spectateurs.
Second-long-métrage pour le réalisateur australien Simon Wincer (D.A.R.Y.L. - 1985 & Sauvez Willy - 1993) qui réalise ici un film fantastique vaguement inspiré de Raspoutine et où il est question de philosophie mystique et de manipulations politiques. Il en résulte un film à la fois intriguant et curieux, imparfait et plombé par beaucoup de zones d’ombre. Le personnage central reste et restera un grand mystère, fin manipulateur ou ange céleste, déséquilibré mental ou simple magicien ? L’ambiguïté plane constamment tout au long du film et nous n’aurons pas toutes les réponses à nos questions.
Côté distribution, Robert Powell campe à merveille cet illusionniste, face à un David Hemmings (Blow-Up - 1966) plus en retrait, mais que l’on prend plaisir à retrouver. Il n’est pas surprenant d’apprendre que le rôle de Grégory avait été initialement écrit pour David Bowie tant la ressemblance physique entre les deux est flagrante.
Harlequin (1980) est un drame fantastique qui nous laisse un amère goût d’inachevé. Une intrigue intéressante mais qui parait brouillonne face à une mise en scène pantouflarde.
Dans cette transposition moderne de Raspoutine, l'imbrication des éléments politiques et du fantastique est faite de manière intelligente et dynamise de plus en plus le rythme du film au fur et à mesure de sa progression. Toutefois, la réalisation date de 1980 et il est clair que les costumes du héros, ainsi que les effets spéciaux ont pris un sacré coup de vieux. Il n'empêche que ce long-métrage australien est assez fascinant et pourrait satisfaire les amateurs de fantastique un peu curieux, même si ça a tout de même pas mal vieilli.
Mélange de film mi-fantastique, mi-politique. Sorte de thriller avec magie à la clé, donc totalement non crédible : c'est une fiction non réaliste. Reste le côte fantastique où un individu essaie de se réincarner dans un enfant. Si on accepte ce procédé, le film se suit sans trop d'ennui, mais aussi sans surprise, puisque tout est possible, même le n'importe quoi. Conclusion : pas terrible.
L’intérêt que présente Harlequin tient à la caractérisation de son personnage principal, sorte d’artiste doté de pouvoirs de télékinésie dont les motivations s’avèrent on ne peut plus complexes : son axiologie nous échappe pendant une bonne partie du film, nous ne parvenons pas à identifier la relation qui l’unit à l’enfant ni à savoir si cette relation s’avère bénéfique ou nuisible. Grégory Wolfe agit tel un accélérateur de particules, il démasque les mystificateurs politiques alors même qu’il revêtait initialement l’allure d’un clown, il révèle les contradictions, éclaire les zones d’ombre, offre aux interdits et aux tabous des moyens de s’exprimer, aux pulsions refoulées des moyens d’être comblées. L’acteur qui l’interprète, Robert Powell, apporte beaucoup au mystère de cet être magique, capable d’apparaître et de disparaître d’un lieu parce qu’il est le roi de l’illusion ou parce qu’il dispose de dons. Le film se construit ainsi autour d’un centre non pas vide mais incertain, en perpétuelle évolution, point d’interrogation qui permet au spectateur de projeter ses propres fantasmes. La réalisation de Simon Wincer se montre efficace et, même si elle ne témoigne pas d’une audace particulière ni de la vision d’un quelconque artiste, va à l’essentiel. On ne peut que s’en réjouir. Une curiosité à découvrir.