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    La Pianiste
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    3,5
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    159 critiques spectateurs

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    Shephard69
    Shephard69

    341 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 août 2016
    Michael Haneke dans toute sa splendeur et tous ses paradoxes. Une œuvre pas toujours facile d'accès à cause de ses plans particulièrement fixes et du jeu un peu mécanique des acteurs secondaires mais une véritable leçon de mise en scène. Avec comme thème récurrent à tous ses films le mal ordinaire dans une bourgeoisie intellectuelle, le réalisateur autrichien livre un film d'une âpreté rare, dur, totalement dérangeant aux personnages cruels et névrosés dans une ambiance de voyeurisme malsain partagée avec le spectateur. Un rôle de perverse sur mesure pour Isabelle Huppert, Annie Girardot en mère oppressante, possessive joue de façon grandiose et Benoit Magimel est vraiment épatant. Un récit puissant, déroutant qui va peut-être m'amener à réviser mon jugement sur "Funny games".
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Oh que c'est dur. Dur et froid comme du marbre. La pianiste, magistralement interprétée par Huppert, agresse, secoue et assomme. Mais comme on était consentant...
    sunshine1
    sunshine1

    103 abonnés 443 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 septembre 2009
    Beaucoup de gens répugnent ici le film parce qu'ils le trouvent malsain. Beaucoup de gens semblent vouloir le happy-end, réclamer le divertissement. Or, ce n'est pas ça. Ce n'est pas un film familial. C'est un film duquel on ressort choqué, c'est un film qui marque (un peu à la manière des films de Lars Von Trier) Il n'y a pas ici d'entertainment, il y a des personnalités qui tentent de vivre. Dire que ce film n'a pas de sens et ne mise que sur le scabreux serait une erreur d'interprétation. Il suffit de regarder après la qualité des dialogues pour s'en convaincre, en écoutant les personnages.Malgré cele ce film m a laissé perplexe... Il aurait eu de quoi faire un film magnifique et intense... En revanche dans un long deux heures il ne se passe pas grand chose... Deux heures à détester Érika et sa mère, deux heures à se demander comment un mec aussi craquant peut désirer cette femme si troublée et detestable...Le problème c'est le scénario beaucoup trop lent, finalement il ne se passe pas grand chose, quelques bonnes scènes certes mais tout de même fort décevant... dommage. POUR CONCLURE :
    Etude psychologique très intéressante. Amène des réflexions profondes malgré un manque d innovation ...
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 16 septembre 2011
    MIchael Haneke est surtout connu pour son sublime et divertissant « Funny Games », lui qui à réalisé le film original ainsi que son propre remake, alors cherchant des films controversés il y’a quelques temps, je vu plusieurs fois cités le film « La Pianiste » de ce même Michael Haneke. Je me décidai enfin alors à regarder « La Pianiste » réalisé en 2000 donc par Monsieur Haneke.
    L’histoire raconte l’histoire d’un professeur de piano : Erika Kohut, la quarantaine, qui s’adonne à des activités pour le moins pas banales : cinéma porno, sex-shop, épier les autres pendant leurs ébats et s’automutile par pur plaisir et masochisme. Cependant elle va rencontrer Walter, la vingtaine et va avec lui, avoir une relation perverse, malsaine entre le maître et son disciple.
    Ce film est tout d’abord composé d’un casting assez connu, notamment l’actrice principal Isabelle Huppert (prix d’interprétation féminine à Cannes 2001) campant le rôle d’Erika Kohut, cette femme sans tabou laissant s’exprimer sa sexualité débridée. Malheureusement, autant quelquefois son air froid rend bien à l’écran, autant quelquefois on voit clairement que celle-ci se laisse dépasser par l’ampleur et la complexité particulière de son personnage, très difficile à jouer. Benoit Magimel (prix d’interprétation masculine à Cannes 2001), lui interprétant Walter, se débrouille vraiment comme un chef notamment lors de l’une des scènes finales ou il est tout simplement brillant et ne cessant de nous faire penser à un de ces deux petits blondinets dans Funny Games U.S bien plus charismatique que ce dernier. Le scénario ensuite est vraiment je trouve mauvais, et très bizarre se consacrant uniquement au personnage à la fois complexe et trop complexe d’Erika Kohut malade. Et encore une fois, Michael Haneke voulant clairement dès le début, faire controverse avec La Pianiste nous gratifie d’un unique et même thème qui choque ces messieurs, dames, le sexe ! Evidemment, le sexe et la religion sont pour beaucoup le seul moyen de choquer moralement, d’aller à l’encontre de la morale des gens. La mise en scène trop traditionnel fait place à une vision du réalisateur qui je dois l’avouer, m’est je crois passer au travers car je n’ai pas réellement compris le but de ce film, si ce n’est faire réfléchir le spectateur sur ces maladies qui existent réellement (Ici, vraiment poussé au vice et disproportionné), ou sur autre chose même que ce film ?! Si ce n’est que les moments de pur musique ou l’univers du piano nous envahit, moins qui ne suit en aucun cas fan de musique classique, ait trouvé ces passages assez maitrisés. Une chose est sûr, 2 heures devant ce film, c’est long, très long surtout quand on se retrouve avec une fin qui finit en queue de poisson, non vraiment ce film n’est pas mauvais, ni bon, il est pris d’incohérences que seul certaines personnes s’essayent à essayer de déchiffrer l’indéchiffrable, et si même Haneke nous laissait patauger dans la semoule ? La photographie est parfois bonne, mais je m’attendais à un film choquant, sans réel prise de tête, et pourtant j’étais loin de m’imaginer que ce film pourtant gratifier de 4 prix (interprétation féminine et masculine à Cannes, grand prix pour Michael Haneke, meilleure actrice dans un second rôle pour Annie Girardot) et 2 nominations (prix du jury à Cannes et César de la meilleure actrice) allaient me passer au dessus de la casquette. Dommage, Haneke, 1-1 partout balle au centre !
    GéDéon
    GéDéon

    89 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 octobre 2021
    « La pianiste » de Michael Haneke est typiquement le genre de film pour lequel les avis sont tranchés. Soit on adore, soit on déteste. Avec son sujet malaisant, traitant de la perversité sexuelle et des troubles psychologiques, il est certain que le cinéaste autrichien ne fait pas dans le consensus. Quoiqu’il en soit, Isabelle Huppert dans le rôle de cette femme qui, sous couvert d’une façade sociale et professionnelle glaciale, souffre d’une grave maladie mentale, réalise une prouesse artistique remarquable. Les autres principaux comédiens (Benoît Magimel et Annie Girardot, recevant le César de la meilleure actrice dans un second rôle en 2002) méritent également d’être cités. Bref, une œuvre dérangeante dont l’excellente interprétation maintient une tension constante malgré une mise en scène froide et classique.
    marc sillard
    marc sillard

    8 abonnés 171 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 mars 2023
    Si j'aurais su, j'aurais pas regardé. Mon idée était de revoir le jeu d'Isabelle Huppert, après son premier premier rôle dans La Dentellière. Pas moyen de me passer Madame Bovary de Chabrol, je me suis donc rabattu, au hasard, sur cette Pianiste. J'avais déjà pu contempler la plastique rousse de Huppert dans des passages de Coup de Torchon. Sinon : rien. Pour conclure sur Isabelle, elle n'a pas l'étoffe d'une grande actrice. Mauvaise diction, elle lâche son texte de façon monocorde, inexpressivité faciale. Son principal atout est son corps, à la peau blanche, avec des taches de rousseur. Elle n'est pas grande et élancée mais de taille moyenne et assez ronde, ce qui contraste avec le caractère anguleux de son visage. Mais ici, mes bons amis, vous ne verrez rien. Tout est masqué. Le pauvre Magimel en sort totalement frustré et obligé de compenser par lui-même. Il finit par atteindre son objectif en ahanant : se taper sa prof de piano. Victoire à la Pyrrhus. Il comprend enfin que cette femme n'est pas intéressante, qu'elle n'est pas son genre. Je suis d'accord avec un intervenant ci-dessus, elle a probablement été abusée dans son enfance. On la dit quadragénaire. Je dirai même plus presque quinquagénaire. Mais les amours d'une prof d'âge mur avec son élève de vingt ans ne sont pas une exception. Remember Gabrielle Russier, Mourir d'aimer, et, plus près de nous du côté d'Amiens ... Chaque histoire est différente. J'ai percuté que Magimel a été Momo, le gosse débrouillard de La vie n'est pas un long fleuve tranquille. Annie Girardot, je l'avais vue à la Comédie Française dans le rôle de Cosette. Comme le temps passe. Et la musique alors ? Schubert, ma conception de Schubert. J'ai surtout retenu le quintette de Brahms qui sert d'accompagnement à Aimez-vous Brahms ? avec Ingrid Bergman et Anthony Perkins. Un peu le même thème, mais traité façon romantique. Pour conclure : n'allez pas voir La Pianiste, film malsain, médiocre, et frustrant.
    Claude DL
    Claude DL

    93 abonnés 1 691 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 avril 2010
    Film qui ne laisse pas indifférent, et qui pourrait s'intituler "Conte de la folie ordinaire". Car c'est bien de folie dont il s'agit: une prof de piano complètement dérangée, en raison d'un milieu familial malsain, essaye de vivre tant bien que mal avec ses démons et ses déviations sexuelles. Mais quel est l'intérêt au juste d'un tel film: montrer le sado masochisme et toutes les perversions ? Certes, cela existe et fait partie des anomalies du monde dans lequel nous vivons, mais de là à en faire une sorte de chronique...Donc, pour le film, j'adhère peu. Par contre, la performance d'Isabelle Huppert est absolument bluffante de réalisme, et Benoit Magimel lui donne brillamment la réplique. Plus quelques passages de piano de grande qualité, et on tient jusqu'à la fin. Bref, une grande réussite technique, mais cela manque d'un véritable souffle.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 mai 2014
    Si Haneke a toujours tendance de magnifiquement placer des personnages "normaux" dans des situations toujours plus ambigües, c'est fait magnifiquement cette fois-ci grâce au détail que porte le cinéaste à sa mise en scène et à ses plans séquences. Seul problème, le film souffre parfois de vilaines longueurs inutiles.
    Flotibo
    Flotibo

    57 abonnés 1 441 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 août 2008
    N’étant pas fan d’Isabelle Huppert, j’ai regardé ce film avec un peu d’appréhension. Je dois avouer que je l’aime encore moins qu’avant, et ce n’est pas la prestation de Magimel qui m’a enthousiasmée non plus. Encore un de ces films qui se voulant être intellectuel nous montre explicitement la sexualité perverse d’une quadragénaire sado-maso. Autant vous dire que c’est salasse et loin d’être plaisant.
    Cocobusiness
    Cocobusiness

    13 abonnés 382 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juillet 2009
    La Pianiste, 2001, de Michael Haneke, avec Isabelle Huppert, Benoît Magimel et Annie Girardot, au jeu (les seconds rôles également) absolument remarquable, sans lequel le film friserait l’insupportable. La BO offre de beaux extraits de Chopin, Haydn, Beethoven, Rachmaninov, Bach et Schubert nous permettant de respirer ! Haneke livre, respectant ainsi l’œuvre adaptée de sa compatriote Elfriede Jelinek, une vision extrême et décadente des servitudes de ce milieu confit en dévotion envers la « grande musique ». Une chaîne d’esclaves se crée dans ce conservatoire de Vienne, dont les grands compositeurs sont les maîtres, les élèves, des esclaves, Erika, professeur, le relais, par le biais de sa sexualité pervertie, des relations sado-masochistes de cet univers qui exclut l’épanouissement personnel et le plaisir de la musique. C’est donc cette prof hallucinante qui est explorée par la caméra du cinéaste, passée au scanner. Rien ne nous est épargné, de ses fantasmes maso, de ses virées dans un peep-show, des mutilations sexuelles qu’elle s’impose à la lame de rasoir, de ce qu’elle fait subir sadiquement à une jeune élève, de ses élans incestueux, ni de ce qu’elle exige de son jeune amant. Lequel, c’est d’ailleurs peu crédible au plan psychologique, tout frais et tendre, sincèrement amoureux, talentueux…ne s’attendait pas à tout cela…et nous non plus ! Le côté spectaculaire des perversions de la dame, la mise en scène remarquable, le scénario rigoureux, confère finalement à l’ensemble une certaine froideur, protectrice pour le spectateur, comme si la maîtrise cinématographique bridait l’émotion. Car cette fouille au fin fond du fond des êtres n’est pas une partie de rigolade, même si le film dit beaucoup plus de choses qu’il n’en montre réellement. Huppert avait été récompensée au Festival de Cannes, et, cette année le Festival a aussi récompensé l’interprétation de Charlotte Gainsbourg qui s’automutile le sexe… Mais n’en tirons aucune conclusion !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 mai 2009
    LA pianiste, sans être le meilleur film de haneke fait partie de ses meilleurs films.
    En effet, il est très bien joué, les musiques sont envoutantes et la réalisation purement géniale.
    Cependant, d'autres films le surpassent allègrement, caché par exemple.
    Attention, certaines scènes sont cependant très âpres, ce qui en fait un film à ne pas mettre en toutes les mains.
    Emmanuel Cockpit
    Emmanuel Cockpit

    65 abonnés 969 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2021
    Michael Haneke dissèque un portrait de femme névrosée, admirablement interprété par une Isabelle Huppert inoubliable. La souffrance du personnage est d’autant plus intense qu’elle ne se décline pas en longues tirades bruyantes mais avec des cadrages appuyés et de simples regards de l’actrice. Benoit Magimel est à la hauteur de son rôle, tout en fraicheur et passion. Une fois de plus Haneke nous dérange et fait froid dans le dos.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 25 décembre 2012
    Un film glacial, "La pianiste" fait à peu près le même effet que tous les autres films de Haneke. Au fur et à mesure, le téléspectateur est aspiré dans une spirale froide et malsaine où l'être humain est placé au centre des attentions pour le confronter à ses propres démons. Michael Haneke a toujours aimé traité des comportements humains dans ses oeuvres. Eh bien autant dire que l'histoire d'amour qui est traitée entre les deux protagonistes est ambigu, très froide et plus que malsaine ! Benoît Magimel et Isabelle Huppert sont d'ailleurs deux excellents acteurs. L'histoire d'amour est certes bouleversante mais reste très moyenne au final, on reste légèrement sur sa faim, il y a certaines choses à éclaircir dans ce film, c'est très ambigu et ça aurait mérité d'être davantage approfondi. Et pis l'ambiance de la réalisation nous met plus que mal à l'aise, autant dire qu'un scénario avec un couple à la sexualité perturbée qui s'excite en se frappant dessus, ce n'est pas du goût de tout le monde ! On veut bien croire que ça partait d'une idée de démontrer le sadisme et le côté malsain dans une relation, mais bon voilà cela ne m'a pas mis dans le bain, j'ai plus été mal à l'aise qu'autre chose et n'ai pas eu un grand plaisir à regarder cette histoire d'amour sado-maso.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 8 octobre 2013
    Même si j'ai moins aimé que les films que j'ai déjà vu de Michael Haneke (le Ruban blanc, Funny Games et Funny Games US), La pianiste m'a marquée par son sujet son ambiance glauque. Ce que j'aime dans la réalisation de Haneke, c'est ces plans fixes et froids, cette violence, qu'elle soit physique ou psychologique, qui me saisit tout au long du film. Bien que je trouve le jeu d'Isabelle Huppert surfait, elle a réussi à faire de son personnage un névrosée carrément flippante!
    mx13
    mx13

    249 abonnés 1 918 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2018
    Un artiste c'est quelqu'un.qui soulève des questions plutôt que de donner des réponses c'était la réplique culte de Haneke et il a sûrement raison et franchement La pianiste est un film où on se pose en permanence des questions sur les attitudes. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 4/5
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