Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Charlotte28
128 abonnés
2 031 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 27 décembre 2020
Une plongée saisissante dans les tourments psychologiques d'une femme victime de ses frustrations sexuelles, de son étouffante relation malsaine avec sa mère et d'autres traumatismes visibles dans son rapport avec les hommes ainsi qu'avec son propre corps. Bien que rarement enthousiasmée par Isabelle Huppert qui me semble souvent cantonnée au même type de rôle, j'admets mon admiration face à son interprétation absolue d'une névrosée qui agit avec rigidité et froideur dans son métier pourtant emblématique d'une sensibilité nécessaire pour que cette maîtrise manifeste fasse contre-point à son chaos interne. Ce qui pourrait apparaître comme une surenchère perverse dans la violence vise simplement à assumer le jusqu'au boutisme du désespoir émotionnel de l'héroïne ainsi que des tendances sadomasochistes qu'elle révèle chez son élève auquel Benoit Magimel confère un charme inquiétant (qui séduit une jeune Eva Green!). Touchée par la mise en scène de cette tranche de vie infernale et funeste, la fin spoiler: laissée en suspens m'a décontenancée et même déçue, bien que l'absence de jugement ou de didactisme m'a séduite. Un portrait juste mais dérangeant.
Dans la collection "WTF". J'aime beaucoup l'aspect psychologique et rigide du personnage. Il fallait oser toutes ces scènes de sexe pour les acteurs. C'est très repoussant, froid mais reste que je n'aime pas les films de Haneke. Celui-ci est moins lent que les autres spoiler: mais devient hors sol quand le personnage dort avec sa mère et veut même plus
L'ensemble est moyen, réalisation basique, histoire qui à notre époque n'étonne pas mais repousse. 2,9/5
La Pianiste est un film de Michael Haneke qui reste en mémoire du fait de la prestation franchement glaçante de son actrice principale : Isabelle Huppert. Isabelle Huppert est remarquable dans ce rôle de femme à la fois inquiétante et pitoyable. Elle efface les performances de ses partenaires à l'écran (même celle de Benoît Magimel et d'Annie Girardot). Après, au-delà de la performance d'actrice, le film est peut-être un peu moins intéressant. Le style un peu trash du cinéaste autrichien n'apporte finalement pas grand chose. J'ai bien plus adhéré à Caché ou à Amour, qui ont pour autant eux aussi leurs défauts. La faute ironiquement à un personnage principal qu'on peine encore à cerner à la fin du film et qui suscite plus de dégoût que d'empathie. Le jeu d'actrice d'Isabelle Huppert est remarquable, mais le film n'a pas forcément beaucoup plus à apporter.
Avec cette adaptation le réalisateur nous surprend une nouvelle fois et assène un violent coup de pied dans les valseuses d'un monde policé à l'extrême, celui de la musique classique et en particulièrement de son enseignement. Et grâce à un trio d'acteurs excellents cette étrange histoire de moeurs prend une forme très réaliste. Haneke laisse aussi aux spectateurs le choix d'interpréter le final ou l'attitude de Maginel par exemple, ce qui peut plaire ou pas.
La pianiste est un film coup de poing avec quelques scénes chocs ainsi qui des interprétes formidables mais qui reste trop stérile pour suciter intérêt et émotion.
J’avais beaucoup entendu parler de ce film, j’attendais beaucoup donc. Et puis… j’ai été assez déçue… Certes, l’interprétation d’Isabelle Huppert et Benoît Magimel est parfaite, oui on a envie d’en savoir plus sur leur histoire, on sent une tension tout au long du film, tellement cette femme est imprévisible et torturée. Pour autant, je ne sais pas si cette histoire est crédible. Isabelle Huppert interprète une prof de piano, dure avec ses élèves. Elle vit avec sa mère qui est extrêmement possessive et ont donc une relation très spéciale alternant entre l’amour et la haine (relation très bien rendue d’ailleurs). La prof a des tendances perverses et sado-masochistes. A la limite, OK on peut l’imaginer. Par contre, je trouve que le renversement de situation avec Benoît Magimel manque de progression, il cède un peu vite à ses demandes perverses alors qu’il semble tout à fait stable dans sa vie (beau gosse, joueur de piano, sportif, cultivé, issu d’une famille plutôt aisé). De plus, certaines scènes sont choquantes gratuitement (exemple quand elle sort visionner des vidéos pornographiques qu’on voit bien en détail). Je n’ai pas été convaincue par ce film même si l’interprétation des acteurs est intéressante et qu’on suit le film malgré tout sans s’ennuyer. Mention particulière à la scène d’ouverture au cours de laquelle Isabelle Huppert et Annie Girardot se disputent puis se réconcilient, cette scène permet de situer exactement la relation très intéressante entre ces deux personnages.
Le film, comme tout ceux de Haneke, possède une atmosphère assez étouffante. On se situe encore une fois dans un milieu très strict (celui de la musique classique) et il y a peu de dialogues (surtout au début). Pour le coup, il faut avouer qu'il ne se passe quasiment rien et qu'on s'emmerde à souhait. Ce film est surement le moins bon Haneke que j'ai vu, les autres, tout en possédant cette ambiance particulière du réalisateur, restait crédible. Ici les trois personnages principaux sont tellement frappés que la crédibilité de l'histoire tombe à l'eau. Le film n'en devient qu'un ennui de 2h10 entrecoupé par des scènes voulues "choc" mais qui finalement n'apportent rien et laissent relativement indifférent.
Haneke part cette fois d’un roman de Elfriede Jelinek, femme de lettres autrichienne, prix Nobel de littérature. Cela donne un film un peu plus maîtrisé que ses autres œuvres, du moins dans la première partie. Isabelle Huppert et Annie Girardot composent un duo fille-mère qui donne des frissons et Benoît Magimel incarne un archange blond qui va renverser le fragile équilibre. La sexualité sous toutes ses formes et dans tous ses excès est exposée d’une manière très pudique par des images d’une justesse inouïe qui donnent à voir au-delà du propos… La fin est certes tragique et énigmatique, renvoyant la protagoniste à son néant existentiel impossible à remplir. Un film équivoque, un de plus dans l’œuvre de ce cinéaste qui ne laisse jamais indifférent et ne peut se contenter d’un sujet anodin… C’est toujours le fin fond de l’humanité que Haneke nous donne à voir, dans ses extrêmes et ses passions débordantes. C’est un film utile et qui compte dans l’histoire du cinéma… Mais je continue à ne pas adhérer totalement à ces aspects sordides exclusifs. La vie est aussi autre chose… Ceci dit, chacun est libre de choisir le sujet d’une œuvre d’art…
Une oeuvre puissante, réalisé avec un style si particulier que seul Haneke peut réussir à faire. Benoit Magimel nous prouve qu'il sait jouer avec un grand talent. Quand à Isabelle Huppert, elle joue avec brio une femme mentalement atteinte. Sa froideur nous atteint tant son regard est paralysant. A film à ne pas mettre entre toute les mains. Mais cette histoire romantique trash est une trouvaille que seul le réalisateur de Funny Games pouvais faire !!!
C'est du grand n'importe quoi. Les personnages parlent comme au 16e siècle. Plus personne ne parle aujourd'hui comme ça même les bourgeois. La réalisation est d'un ennui total et l'histoire et d'ailleurs quelle histoire? Il n'y en a pas. C'est un film honteux pour le cinéma.
Un film intéressant, même si par moment je ne suis pas certain qu'ils s'intéresse à ce qui le mérite (je pense à la scène des toilettes par exemple)… Il fallait un acteur pour rivaliser avec Hupert et je dois dire que Maginel s'en sort pas mal du tout. La réalisation toujours aussi lente et sobre avec ces long et beaux plan-séquence donne un charme assez particulier et cette fin à la fois étrange et dérangeante font de la pianiste un film étrange et fascinant même s'il y a des maladresses.
4 708 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
0,5
Publiée le 15 octobre 2020
La Pianiste est un film mélangé mais mélangé a quoi. Il contient surtout beaucoup de piano classique et beaucoup de déviations sexuelles. Si vous aimez le piano classique vous détesterez le sexe déviant. Si vous aimez le sexe déviant le piano vous ennuiera. spoiler: Un garçon talentueux lui est offert comme élève boursier. Au début elle est farouchement contre lui car il est étudiant et elle refuse de croire qu'un ingénieur peut avoir un talent musical. Elle a une étudiante souriante mais talentueuse. Elle met du verre brisé dans la poche du manteau de la fille qui lui coupe la main (ne me demandez pas pourquoi elle fait ça). Le garçon tombe amoureux d'elle et la suit dans les toilettes publiques où il tente de l'embrasser. Je ne peux pas dire ce qu'il font ensuite tellement c'est infect. Il continue de la poursuivre malgré ses critiques au vitriol de son jeu de piano et il déclare son amour pour elle et indique clairement qu'il veut lui faire l'amour. Elle le repousse à nouveau mais lui dit qu'elle expliquera par écrit ce qu'elle veut et qu'il doit d'abord lire la lettre. Ils se rencontrent dans sa maison, s'enfermant dans sa chambre. La mère est dérangée mais incapable d'interférer. Il essaie de lui faire l'amour mais elle insiste pour qu'il lise la lettre. Elle dit qu'elle a toujours eu le désir d'être ligotée et bâillonnée et d'être battue. Elle produit les cordes et le bâillon qu'elle a acquis. Le garçon qui est sexuellement normal, est choqué et révolté. Dois-je en dire plus ?. Le film se termine avec elle se poignardant avec un couteau de cuisine juste avant qu'elle ne donne un concert important. Eh bien je suppose que toutes les bonnes choses doivent prendre fin. Dommage que le coup de couteau final n'ait fait que peu de sang. Dans l'ensemble c'est un film nauséabond comme tous les films de Michael Haneke...
Un film sadomasochiste, avec une pianiste taré! Le genre de film où vous êtes de bonne humeur en entrant dans le cinéma et en ressortait totalement déprimé!