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Alice C.
59 abonnés
32 critiques
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3,0
Publiée le 19 août 2011
Extrêmement malsain mais tellement intéressant de se plonger dans la vie de cette femme très différente des autres. Isabelle Hupert est excellente, frigide à la perfection, torturée à souhait. On ne se penche ici que sur une toute petite parcelle de la vie de cette femme et c'est à nous d'imaginer quel a pu être son passé pour qu'elle devienne ce personnage si hors du commun. Comment devient on ainsi ? Pourquoi ? Ce film est véritablement fascinant ET effrayant. En tout cas, très fidèle au Maître Haneke.
un gros navet, j'ai vu ce film par curiosité mal placée parce que je suis assez voyeuriste, mais bon en dehors de ces scenes voyeuristes ya pas grand chose a se mettre sous la dent, je vais finir par croire que tous les autrichiens sont des depravés parce que c'est pas le premier film autrichien que je vois, et a chaque fois on est dans la même logique : montrer la dépravation de maniere clinique et froide, ok la morale y'en a trop dans les films hollywoodiens mais la moi je trouve ca grotesque, je comprendrais jamais comment on peut encenser ca ? pourquoi ne donnerai t on pas la palme d'or a celui qui a fait le film porno scatologique 2girls1cup ? ca reviendrait au meme.
Du lourd, ça... Ce film est en quelque sorte un portrait. Un portrait incroyablement contrasté, où l'intense raffinement (les partitions sont un véritable enchantement pour nos oreilles) côtoie la bestialité crasseuse (qui ne s'est pas demandé lors de la première allusion aux perversions de l'héroïne ce qu'il faisait dans la salle de ciné ?). Difficile dès lors de donner une critique objective, tant les saillies (au sens propre comme figuré) sont aiguës lorsqu'elles se déroulent sous nos yeux. La réussite d'Haneke, ça doit être de nous faire accepter ce personnage. Un vrai tour de force, tant ses pulsions sont noires et son perfectionnement dans la musique frôle le génie. Difficile de rendre cohérents des caractères si éloignés. C'est pourtant chose faite, et avec un tact qu'on connaît peu. Tout simplement estomaquant.
[Un ami] :"hey bah, je le regarderais pas avec ma mère celui-là", traduit bien tout ce que ce film provoque. En effet, après mon premier Haneke, je suis ressorti en hurlant à la lune mon incompréhension. J'étais jeune et innocent. Pour résumer, ce film est psychologiquement plus choquant que la plupart des pornos que j'ai vu dans ma vie. Quoi qu'il en soit, l'interprétation des acteurs est tellement intense, tellement juste, qu'on est marqué par cette histoire, qu'on le veuille ou non. Alors que l'on s'identifie d'abord au personnage de Magimel, qui s'oppose fortement aux envies déviantes du personnage d'Isabelle Huppert, on finit en fait par avoir pitié de cette dernière, contrite par un amour maternel destructeur et une ribambelles de fantasmes sadomasochistes dont les esprits saints et généralement missionnaires, ont du mal à croire possible. Certainement Erika (Huppert), qui se domine et se plait dans la rigueur et l'austérité la plus extrême, aime qu'on la domine. Elle veut être fragile et s'est tellement fait mal tout au long de son existence, qu'elle ne perçoit aucun rapport sous un autre aspect. Le film nous immerge totalement dans la psyché malade de son personnage et on en ressort bouleversé. Le jeu d'Isabelle Huppert irradie absolument tout le reste des qualités de ce film, qui, même s'il est intense, n'en reste pas moins moyen. En tout cas il est inoubliable, croyez moi.
j’apprécie Huppert mais bon elle tourne en rond avec ses roles de femme glacial un brin dérangé voir pervers , Girardot nous donne tout son talent , l'univers de la musique dite claqqisue est elitiste tant la perforlance et le niveau demandé dpoit toucher la perfection c'est exactement l'ambiance du film . c'est un milieu formaté limite mouton , y a trés peu de grands musiciens ,des pseudos dites star comme ce iianiste insupportable Lang lang horrible il joue comme un robot , ces pseudos musiciens ne mettent qu' en avant leur personnalité et rien d'autre , Glenn Gould dénoncé ce mépris pour la musique c'est pour ça qu'il ne fit plus de concerts et n'offrait que son amour de la musique sur enregistrement.
"La pianiste", on aime ou on déteste, mais quoi qu'il en soit, ce film ne laisse pas indifférent. Traitant de sujet dérangeant, choquant, il met mal à l'aise. Pour adulte uniquement. Il met le doigt sur la psychologie humaine, le bien, le mal, le plaisir, la sexualité, la relation mère-fille ... Il est clair que ce film choque, ne nous laisse pas indemne. Magnifiquement jouer par Hupert et Magimel ! La musique y est très présente et jolie. N'allez pas voir ce film comme on va voir un divertissement. Attendez vous à être interpellé dans votre moi profond, ce film va peut-être vous dégouter, vous boulverser, vous mettre face à une réalité dont vous n'aviez même pas idée, bref, ce film vous marquera, c'est certain ! Et encore, que vous l'aimiez ou que vous le détestiez !
Je souhaiterais pouvoir mettre "0" tellement ce film manque d'intérêt, s'autosatisfait, et se complaît dans son académisme de petit bourge prétentieux qui a eu une bonne note dans son école.
Fascinant, au sens étymologique du mot - film dont on ne sort pas indemne. Je n'ai pas adhéré au parti pris d'Haneke, de pousser jusqu'à son terme le plus malsain le personnage de la professeur de piano, ainsi que sa relation avec son élève. On ne peut lui reprocher d'avoir mené jusqu'au bout et avec brio ce mal-être généralisé qui hante la totalité du film, mais pour ma part je me suis dissocié de la dérive, du tournant que prend le film. J'ai été scotché pendant la première partie du film par la représentation de ce microcosme musical, par la beauté et la cruauté (alliage passionnant) du monde de la musique. Le film était rythmé, tranchant, tout comme les interprétations des œuvres musicales - non un blind-test pour connaisseur, plutôt une respiration contrastant avec la rigueur et la froideur de l'image. Vers la moitié du film, la musique commence à s'estomper, et ne reviendra pas même pour le générique. Seuls demeurent les actes difficiles à concevoir d'Erika et Walter (êtres passionnés ?), rôles néanmoins portés de manière éblouissante par Isabelle Huppert et Benoît Magimel.
Les films de Michael Haneke ne laissent jamais indifférent.Il y questionne régulièrement la violence perverse et sexuelle de façon très crue.Cela peut donner le voyeuriste "Caché" ou bien sûr le choquant "Funny Games".Dans le cas de "La Pianiste",il cherche à nous entraîner vers les frustations du désir sexuel jusqu'à son point extrême.Isabelle Huppert est cette pianiste,rigoureuse,glaciale et hautaine.Une professeur de piano du Conservatoire de Vienne,jamais satisfaite par ses élèves,jamais satisfaite dans sa vie en général.Une vieille fille vivant avec sa mère très possessive(Annie Girardot,apeurée).Une femme,qui en secret va dans les cinémas porno ou les sex-shops.Le désir malsain.Et quand elle entame une relation maître/esclave avec un élève impatient(Benoît Magimel,fougueux),c'est encore pire.Haneke nous montre ce drame si cliniquement,si extérieurement,qu'il est impossible d'avoir de la compassion pour la pianiste,qui a l'air d'avoir le don de provoquer son malheur."La pianiste" est lent,pompeux,solennel et ne dégage absolument rien.L'encéphalogramme plat.Juste une volonté de choquer le spectateur.Sûrement pas un portrait de femme seule.Complaisant et méprisable.
M. Haneke ne tente ici, ni de nous éclairer, ni de nous émouvoir, ni de nous faire rêver, et encore moins de nous divertir. Il s'en fout, de toute façon il ne fait pas du Cinéma. Son film, c'est juste un puissant vomitif. A ne pas utiliser sans avis médical.
J'ai trouvé ce film complètement affligeant, sûrement parce que je n'y ai pas compris grand chose au mal-être de Isabelle Huppert qui joue quand même super bien, elle est très crédible dans ce rôle très complexe. Je n'ai pas du tout adhérer sans dire que le film soit pourri mais je préfère y comprendre un peu plus dans la façon de penser des acteurs et ici, j'ai été complètement troublé... Bref, pas simple mais bien joué, pour les explorateurs intrépides du cinéma....
3 étoiles plus pour les acteurs qu'autre chôse . 1 pour girardot, 1 pour magimel , 1 pour huppert. Haneke fait du haneke , mais s'égare et ne retrouve pas totalement la verve d'un funny games.
Grand Prix et prix d'interprétations au Festival de Cannes, "La Pianiste" est l'un des films les plus marquants du cinéaste autrichien Michael Haneke. Isabelle Huppert incarne le rôle d'une grande pianiste et d'une professeur dans un conservatoire. Froide et autoritaire, elle entretient une relation complexe avec sa mère avec qui elle vit. Très vite, Haneke instaure une atmosphère dérangeante en révélant la nature perverse de la protagoniste. Sa rencontre avec un élève séduisant et arrogant exacerbe ses désirs morbides. Ce film choque de manière intelligente, en défiant et en brisant les conventions sociales.
Il les aime ses personnages torturés notre ami Michael Haneke. Et pour le coup Isabelle Huppert, Annie Girardot et Benoit Magimel en incarnent trois bien gratinés sous ses ordres. Si l’on est habitué au cinéma du réalisateur, on ne sera pas surpris par ce goût amer de réalité, en revanche on le sera beaucoup plus par sa direction d’acteur. En effet l’ensemble apparaît très théâtral, les personnages sont donc à la limite de la caricature en continu, et nous, on demeure quelque peu en marge malheureusement. Et puis s’il y a toujours du fond chez Haneke habituellement même si la forme choque souvent, ici on se demande bien où il veut nous emmener avec ses scènes chocs qui paraissent plus gratuites qu’autre chose. Au final l’objet est singulier, ça ne surprendra personne mais Haneke semble s’être perdu dans sa vague de sexe et de violence pour une fois. En revanche l’interprétation d’Isabelle Huppert est remarquable et sa relation tordue avec sa mère est bien retranscrite, occasionnant nombre de moments de gêne. Malgré tout ce ne sera définitivement pas mon préféré du réalisateur.