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Juliette-Moins-Clyde
20 abonnés
246 critiques
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5,0
Publiée le 3 décembre 2010
D’abord il y a ces deux regards, ces deux corps, à la fois naïfs et intelligents, amoureux et indifférents, ceux de Robinson Stévenin et de Ludivine Sagnier. Puis apparaissent les sentiments des uns, autant que les soucis des autres, pour former une famille, une foule de gens au fil du temps, dont aucun ne sera réellement le personnage principal, car aucun n’a la véritable étoffe d’un héros. Claude Miller nous offre une Petite Lili plus difficile à apprécier au fur et à mesure que le film avance, que le temps passe et qu’elle change, mais tourne aussi un film où les personnages ont plus d’importance que dans aucun autre, tant leurs paroles, leurs actes, leurs sourires et leurs regards portent loin.
Un beau film, qui offre une mise en abîme bien menée, avec des acteurs parfaits dans leur rôles. Je regrette juste ce côté "tu peux pas comprendre, c'est de l'art" mis en avant, surtout durant la première moitié. Lorsque le cinéma quitte le spectacle pour entrer dans l'art, on peut obtenir des choses très bien, mais il faut éviter l'écueil du discours d'artiste voulu profond, d'un certain ennui à l'écran. Ce film est sur cette limite, mais reste malgré tout du bon côté.
Très belle transposition de « la mouette » de Tchekhov dans le milieu du cinéma. La première partie lumineuse et solaire, propose une palette de sentiments très subtils, des personnages tourmentés en proie au doute. Dans la seconde partie, Miller met de l’ordre dans le chaos par une jolie mise en abîme, la magie du cinéma réparant les liens qui ont été défait dans la vie. Le cinéaste sauve ainsi sa naïve héroïne en lui offrant une sorte de rédemption, rédemption absente de la pièce de Tchekhov.
Avec un début ou l'on s'ennuie presque, le film démarre progressivement pour finalement trouver un rythme correct. Les acteurs jouent assez bien. Ludivine est splendide, nue. J'ai apprécié la mise en abîme. Habile. J'en ai d'autant plus aimé la fin. Peu prévisible. Bien pensé. Bien tourné.
J'ai été moyennement emballé par ce film. Déjà, comme dit dans ce film, il y a deux sortes de films : les films réalistes, où les acteurs jouent sans éxagération, comme des personnes de la vie de tous les jours, et les autres films, aux situations et aux personnages plus ou moins improbables. "La petite Lili" fait partie de cette première catégorie et, comme le dit le vieux Simon, "je ne vais pas au cinéma pour voir la vie de tous les jours". Enfin bref, passons. C'était la première fois que je voyais Robinson Stevenin, et l'impression qu'il m'a laissée n'était pas du meilleur effet. En revanche, toujours égaux à eux-même, Jean-Pierre Marielle et Julie Depardieu, sublimes. La mise en abime du cinéma est fascinante, mais elle aurait pu, à mon sens, être un peu plus poussée. La première partie du film s'essoufle un peu, et la seconde est trop courte. Les dialogues, en revanche, sont bien travaillés, et ont donné à mon carnet de citations cette nouvelle entrée de J.P Marielle : "Mon pessimisme est moins tragique que ton optimisme... Mais là, je vais pisser." En bref, un film qui plaira énormément aux amateurs du genre, dont je ne fais malheureusmeent pas partie.
Malgré quelques platitudes dans les dialogues (qui relèvent peut-être d'une volontaire mise en abime) le film arrive à faire passer quelque chose de beau, tout simplement.
Ce film est agréable mais possède l’aspect de ces gens qui ne savent pas que J. Drucker a disparu il y a peu : En effet, on ne voit pourquoi on n’accorderait la moindre importance aux doléances des héros , et ; de plus, nous n’avons pas besoin d’eux !
Ce film est à voir particulièrement pour le jeu des acteurs très bons dans l'ensemble. Concernant le scénario, je trouve que certains détails nous arrivent un peu trop tard et nous "perturbent" pour bien suivre ce film (transitions et fin trop floues par exemple ce qui n'empêche pas de comprendre le film).
Tous les composants d'un bon film sont réunis: histoire d'amour difficile, des personnages un peu désorientés, des paysages calmes et magnifiques (les iles bretonnes!). Le scénario est très simple, les acteurs ne surjouent pas, ce film d'apparence modeste est en fait une vraie merveille. Ludivine Sagnier y joue particulièrement bien. Le reste du casting est également très bon.
Claude Miller (Un Secret - 2007) réalise avec La Petite Lili (2003), une libre adaptation de La Mouette de Anton Tchekhov, nous offrant par la même occasion une réflexion intéressante (et virulente) sur le monde du cinéma. Une mise en abyme où l’on se retrouve confronté à un conflit de génération, entre rivalité et incompréhension, on part à la découverte de Julien, jeune cinéaste en herbe, trop sur de lui et au fort caractère, Lili, jeune actrice blonde ténébreuse et à la forte capacité de séduction, aux côtés d’une pléiade de protagonistes tous ayant un rapport avec les différents évènements qui vont se produire. Un film cruel et dérangeant (surtout pour la dernière partie), à la fois réaliste et très bien interprété, Miller nous offre une superbe adaptation, avec une distribution plus qu’alléchante, où l’on retrouve dans les principaux rôles : Robinson Stévenin, la superbe Ludivine Sagnier, Nicole Garcia, Bernard Giraudeau, Jean-Pierre Marielle & Julie Depardieu.
"comment concevoir le cinema"? Reponse : en prolongeant son réel jusqu'a l'aboutissement d'un ideal a travers l'écran (julien) ou en figeant une histoire pour sa postérité future (brice). Ce pourrait etre la thematique d'une soirée où serait projeté ce film. Sur une libre adaptation de la mouette C.Miller signe un fim indispensable aux cinephiles par son concept et confirme surtout son enorme talent de directeurs d'acteurs (J.Depardieu et J.P. Marielle y sont formidables. Cependant on pourrait résumer le film par une de ces répliques : "ici , il n'y a que des moments un peu ratés". C'est a dire un film un peu "feignant" pour un C.Miller trés loin de la classe de neige. Inutile et tellement nécessaire