Vu sur cine+, un très beau film sur la découverte de soi… Le thème de la boxe, la Nouvelle-Zelande, le casting apportent un vrai plus à ce qui aurait pu être un enieme film sur la fin de l’adolescence.
Rien de nouveau dans le scénario de Punch : un sujet mille fois traité - une histoire d’amour gay impossible - située ici dans la Nouvelle-Zélande profonde ; un héros boxeur pour l’érotisme masculin, un père alcoolique et malade pour le pathos ; et la violence homophobe qui s’abat sur le seul jeune gay assumé du coin. Mais la sensibilité des acteurs rattrape un peu la banalités des situations qu’ils doivent interpréter, et la mise en scène de Welby Ings, dont c’est le premier film, est efficace.
Une chronique où les sujets sont survolés, où la relation naissante entre les deux jeunes hommes arrive subitement et ne respire pas la crédibilité. Dans une ambiance quelque peu anesthésiée, ce drame ne s'élève pas et ne parvient pas à passionner. T. Roth n'a même pas un rôle intéressant!
Jim, un jeune boxeur, espère s'en sortir grâce à son talent. Il est entraîné par Stan, son père alcoolique. Un jour, Jim fait la rencontre de Whetu, un garçon de son âge qui ne passe pas inaperçu dans cette petite ville de Nouvelle-Zélande. Il s'assume tel qu'il est, mais il se trouve dans un climat homophobe évident qui lui cause des problèmes... Face à de nouveaux sentiments, Jim va devoir faire des choix... Entre l'exploration sexuelle, la relation difficile avec le père et l'entraînement de boxe, Welby Ings semble prendre tout ce qu'il peut de différents films. Le développement de chaque aspect de l'histoire est terriblement cliché et c'est bien dommage, car la cinématographie est jolie et les deux jeunes acteurs sont remarquables. Un film fait avec le cœur sur la sexualité, la découverte de soi, la masculinité et l'homophobie qui n'est pas désagréable, mais qui méritait une écriture un peu moins éparpillée et centrée sur l'essentiel à savoir cette relation.