Ce film, sorti récemment et réalisé par Samuel Bodin, est tout simplement mauvais. Nous sommes effectivement dans le film d'horreur bien classique et déjà-vu, le petit divertissement de l'été qui ne parvient malheureusement pas à divertir. D'ailleurs, c'est bien dommage de le sortir en plein mois de juillet, période assez creuse du cinéma, alors que le film est focalisé sur Halloween. Ainsi, comme "Le Manoir Hanté" d'ailleurs, il aurait été plus judicieux de sortir le film en octobre, ce qui ne l'aurait pas rendu meilleur mais qui aurait déjà mis son spectateur plus dans l'ambiance. On y suit donc l'histoire de Peter qui vit avec ses parents à Holdenfield (sûrement un clin d’œil à Haddonfield des "Halloween") et qui entend une mystérieuse voix lui parler la nuit. En plus de ça, il doit faire face au comportement très étrange de ses parents. Synopsis qui peut paraitre intriguant au premier abord mais qui ne l'est en réalité jamais vraiment. Effectivement, si la première partie du film est clichée et sans intérêt, n'arrivant jamais à capter l'attention du spectateur, la seconde partie laisse quant à elle place à de très nombreuses incohérences. Car oui,
on apprend qu'il y a une fille dans le mur de la maison, ce qui est d'ailleurs très prévisible, les parents sont au courant mais n'en parlent pas à leur fils. Sûrement pour créer un tant soit peu de suspense (genre qui est le vrai méchant) mais il aurait été beaucoup plus logique de confronter le fils à la vérité, surtout que les parents savaient qu'il avait découvert une bonne partie du problème. Ensuite, le fait que la sœur soit complètement tarée est également très prévisible, toute la fin n'étant d'ailleurs là que pour rallonger le film et surtout lui redonner un petit coup de peps après plus d'une heure de banalités. Bon et puis alors la fille qui est agile car elle a appris à se débrouiller toute durant toutes ses années, pourquoi pas, mais de là à la faire marcher sur les murs... Et puis bon, on comprend bien pourquoi le look de la fille a été caché pendant la majeure partie du film, non pas pour créer du suspense mais surtout pour masquer des VFX immondes à la filtre Snapchat
. Les personnages sont quant à eux tous bancals lorsqu'ils ne sont pas juste personnage fonction, comme l'institutrice par exemple. "La Maison du mal" est donc avant tout la maison de l'ennui, du prévisible, du cliché et du déjà-vu mais certainement pas du mal.