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selenie
6 241 abonnés
6 184 critiques
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4,0
Publiée le 21 octobre 2008
Superbe film avec une reconstitution minutieuse et impressionnante. Un film ou Bernardo Bertollucci a semblé vouloir faire un mélange des genres entre l'épique David Lean et le baroque Luchino Visconti... Mais à force d'en oublier son propre style il n'atent pas le génie des deux géants... Un côté un peu bancal qui lui coûte la 4ème étoile. en effet malgré la qualité des décors et costumes, ainsi que du casting la mise en scène souffre un peu trop d'immobilité. Cela reste un monument du cinéma qu'il faut voir comme un voyage dans un monde parallèle.
Une grande fresque historique parfaitement documentée offrant une photos et des scènes grandioses avec une belle facture classique et une durée généreuse.Un voyage dans la chine mouvementée du XXe siècle. De 1908 à 1967, l'histoire du dernier Empereur de chine, prisonnier, manipulé, Empereur fantoche d'une chine et d'une Manchourie passée dans d'autres mains. Empire médiéval inadaptable qui succombera à la modernité. Le film aurait mérité ses 5 étoiles, cependant, si la première partie est absolument époustouflante le film connait un creux et un manque de rythme terrible à partir de l'arrivée des personnages féminins et des mariages. Le film s'enlise dans des histoires de jalousies féminines et de mondanités dans intérêt. La grande histoire revient enfin avec les envahisseurs japonais et les communistes révolutionnaires qui relancent le film. Mais le creux de la vague au milieu du parcours, après tant de spectacle, est difficile à surmonter et les wagons sont hélas décrochés et c'est alors au spectateur de retrouver la force de se remettre dedans s'il n'est pas déjà parti.
Installé sur le siège impériale à moins de 3 ans, ce descendant de la dynastie Qing restera enfermé durant près de 16 ans dans la Cité Interdite. Manipulé par les Japonais, il retrouvera son titre en 1932 dans l’Etat fantoche de Mandchoukouo. Prisonnier des Russes à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, puis détenu en Chine pendant 10 ans pour rééducation, il sera finalement amnistié par Mao avant de finir sa vie comme simple jardinier jusqu'à sa mort en 1967. Une destinée tragique mais incroyable pour un film qui l’est tout autant. Bernardo Bertolucci réaliste-là une très belle fresque historique et didactique richement mise en scène. Les décors, les costumes, la photographie et la musique sont splendides. Bénéficiant d’un excellent casting, du plus jeune des interprètes de Pu Yi à John Lone, en passant par Joan Chen et le génial Peter O’Toole, « le Dernier Empereur » n’a nullement volé les 9 Oscars qui l’on couronné.
Avec "1900", Bernardo Bertolucci avait atteint une perfection qui n'obtint pas la pluie à oscars que le public pouvait attendre tout simplement parce que le réalisateur avait réservé le film à un public adulte en raison des scènes de sexe et de violence extrême qu'il comportait. En s'adressant onze ans plus tard à l'ensemble du public avec "Le dernier empereur", Bertolucci reçut la consécration de neuf oscars. Le film relate l'extraordinaire parcours de Pu Yi, le dernier homme à avoir été couronné empereur en Chine. Le réalisateur instaure au début un rythme assez soutenu dans l'enfance de l'empereur avant que celui-ci change de cadre et de vie à cause des évènements historiques multiples qui eurent lieu durant le vingtième siècle qui bouleversa le pays de "la cité interdite". Bertolucci aborde le sujet de ce film comme un drame dévoilant une grande fresque sur les changements politiques internationaux. Le réalisateur dévoile ainsi que l'empereur avant qu'il ne soit déchu vivait dans une prison dorée dont il désirait s'écarter pour connaître un monde occidental sur lequel il fantasmait beaucoup malgré sa vie de luxe dans son pays. Le film montre la haine qui s'était établie entre le Japon et la Chine depuis que le premier pays cité avait envahi le deuxième. Evidemment, on peut comprendre pourquoi les Américains ont tant apprécié le film puisque l'esprit dans lequel se fixe le réalisateur se tourne contre l'ennemi des USA, le Japon étant accusé d'avoir triché sur l'histoire et que sa traîtrise lors de l'attaque de Pearl Harbor justifiait la bombe atomique lancée sur les civils d'Hiroshima. En brossant ainsi les USA dans le sens du poil, il paraissait dès lors évident que les Américains le congratulent. "Le dernier empereur" est une peinture de la Chine montrant un homme soumis aux Japonais avant d'être capturé par les Soviétiques, ces derniers important le communisme, régime dans lequel le pays à plus d'un milliard d'habitants n'est plus sorti. Un film intéressant.
9 Oscars récoltés par ce film international l'année de sa sortie qui ne sont vraiment pas volés. Bertolucci met en scène intelligemment, avec notamment des scènes qui suggèrent des choses qui ne se trouvent devant la caméra. Le soin apporté à l'esthétique et l'ambiance du film est impressionnant. Sans fond vert et une quasi absence d'effets spéciaux, les décors, costumes, maquillages, musiques,,, et la photographie sont encore plus réussi et réaliste ! Cela est encore plus vrai pour ceux qui pourront apprécier comme moi la copie restauré en salle. Côté scénario, l'histoire vraie est passionnante à suivre, les thématiques pertinentes et les acteurs sont excellents. Le temps défile durant ces 2h30 sans le besoin d'imposer un rythme élevé ou des scènes d'actions.
Un film unique proposant de parcourir la vie d'un homme dans des lieux hors du commun – dont la Cité Interdite ! –, épopée historique assez complète et accessible même sans connaissance préalable de la culture chinoise. Les décors et costumes sont magnifiques, les acteurs excellents et le scénario subtil : "Le Dernier Empereur" est une sorte de film initiatique pour un homme conditionné pour la mégalomanie mais confronté à des ennemis plus puissants qui vont faire de lui un pantin. Sans manichéisme, les différentes puissances décrites ont toutes des tares qui les condamnent ; spoiler: en ce qui concerne l'Empereur, c'est par la renonciation et l'humilité qu'il trouvera la rédemption et surtout la liberté, lui qui a toujours été prisonnier de ses fonctions et qui finit paradoxalement sa vie dans un État totalitaire. À noter, le long-métrage contient une scène magistrale, provoquant un érotisme flamboyant sans rien montrer d'autre que des draps se mouvant dans la nuit. Magique... Seul bémol propre au film : la langue parlée par les acteurs est l'anglais...
Très beau film, tout le talent de Bertolucci au service d'une superbe histoire: celle d'un roi déchu et cantonné dans ça cité interdite qui cherche en vain à exercer son pouvoir, ce pour quoi il a été formé. C'est aussi l'occasion de découvrir une période charnière de l'histoire chinoise avec la fin de l'Empire chinois, l'avènement de la démocratie, l'invasion japonaise puis l'arrivée du communisme. Tout une période que traverse Pu Yi, cantonné dans la Cité Interdite alors que la liberté apparaisse dans tout le pays, puis à la tête d'un pouvoir fantoche sous la colonisation japonaise et enfin emprisonné sus les communistes. Dur destin pour un homme qui fut éduqué avec les idées occidentales de liberté et de démocratie. Un peu long, mais à voir.
"Le dernière empereur", c'est l'histoire du passage d'un monde à un autre, du traditionnalisme au modernisme, de l'enfermement à l'ouverture à un univers nouveau, sans jamais qu'il n'y ait d'amalgame entre ces éléments. Pour ainsi dire, c'est le passage de la lumière à l'ombre, de même qu'il s'agit du passage de l'ombre à la lumière. Le représentant de cette transformation ambiguë et grandiose: le dernier empereur de Chine, superbement interprété par le charismatique John Lone. Une vie extraordinaire, qui passe, à l'image de son pays, d'une prison dorée à un monde glacial. La sublime photographie, la perfection des décors et des costumes, ne font que renforcer cette impression. Des très bons seconds rôles (dont un interprété par l'excellent Peter O'Toole), une musique magnifique et surtout une mise en scène d'une grandeur et d'une finesse, qui nous fait parfaitement ressentir les sentiments du protagoniste et nous montre la beauté des paysages, qui couronnent ce film comme l'un des plus grands films de l'histoire du cinéma, un chef d'oeuvre d'une perfection éblouissante. Et qui, de plus, nous fait réfléchir ...
Couronné par 9 Oscars amplement mérités,"Le dernier empereur"(1987)est une fresque historique impressionnante par le faste de ses décors et par le destin tragique et hors du commun de Pu Yi.Celui-ci fut déclaré empereur de Chine en 1908,bloqué dans la Cité Interdite,destitué à 21 ans,exilé dans une enclave japonaise,de nouveau empereur en Mandchoukou,manipulé par les Japonais,arrêté pour crimes de guerre,et finissant sa vie comme simple jardinier.Une vie de cinéma qui fut bien réelle.Bernardo Bertolucci s'est largement documenté sur Pu Yi,les us et coutumes séculaires dans la Cité Interdite(il a eu le privilège d'y filmer),et les soubresauts politico-guerriers de la Chine du début du XXème siècle.En résulte une oeuvre dense,mais en même temps épurée.John Lone,digne,autoritaire,orgueilleux et désarmant,incarne avec conviction toutes les facettes d'un homme qui aura tout eu et tout perdu.Un destin trop lourd à porter en période de pleine tourmente.Toute la partie où le précepteur(Peter O'Toole,le classe britannique par excellence)ouvre les yeux sur le monde au jeune Pu Yi est drôle et vibrante.La musique souligne discrètement les passages clés.La qualité générale frise la perfection,même si on dénote un égarement du rythme vers le milieu.Bouleversant.
"Le dernier empereur" réalisé en 1987 par Bertolucci est une grande fresque historique qui relate la vie de l'empereur Pu Yi. A l'âge de 3 ans, il est enlevé à sa mère et conduit dans la Cité interdite pour succéder à l'impératrice douarière Ts'eu Hi, qui a exercé la régence à deux reprises, au nom de son fils, puis de son neveu. Sa politique nationaliste et conservatrice dans un Empire miné par la corruption a favorisé la révolte des Boxers, vite matée par un corps expéditionnaire occidental. Quand le jeune empereur monte sur le trône, c'est pour devenir une sorte de marionnette entre les mains des dignitaires du royaume, jusqu'au jour où la révolution, ayant fait son oeuvre, l'empereur se voit contraint de quitter le palais, envahi et saccagé par les insurgés. Ayant trouvé refuge au Japon, il sera livré aux Soviétiques puis au Chinois à la fin de la guerre de 39-45 et condamné par le régime à la prison à vie. Grâce à sa bonne conduite, il achèvera son existence comme jardinier du parc botanique de Pékin, visitera, avec le flot des touristes, la Cité dont il avait été le prince et écrira ses mémoires. Il mourra en 1967 dans l'indifférence générale.Ainsi assiste-t-on la gorge nouée à la transformation d'un homme-dieu en un personnage que la dictature de Mao aura réduit à n'être qu'un sous-homme. La critique fut excellente et le film salué comme un chef-d'oeuvre. Les acteurs sont parfaits dans leur interprétation et rendent crédibles leurs personnages, tandis que la mise en scène, précise et efficace, nous restitue l'époque et la vie de la Cité en ses moindres détails. Le film ne nécessita pas moins de 270 techniciens, 19.000 figurants, 9000 costumes et 2 ans de négociations avec les autorités chinoises. Aussi est-il une prouesse dans tous les sens du terme. On sort de sa projection ébloui par la beauté des images, les scènes tout à la fois rigoureuses et fastueuses et le bouleversant destin de cet empereur qui,grâce à ce film, entre de plein pied dans la légende.
Bernardo Bertolucci s'attaque à l'histoire de Puyi, dernier empereur de Chine. Après une première demi-heure mollassonne et inutile, le film démarre enfin. Intime, politique, et assez émouvant, "Le Dernier Empereur" évite toute sorte d'académisme, même s'il reste à mon goût un peu trop classique. Bertolucci dresse le portrait précis d'un homme seul de bout en bout. Ambitieux et moderne, ce personnage ambivalent au destin exceptionnel finit par nous toucher. Le film est parfois difficile à suivre (peut-être à cause de mes connaissances limitées de cette histoire), mais a le mérite d'aborder son sujet de front, malgré quelques longueurs. Intéressant à défaut d'être passionnant, ce film me fait penser que son réalisateur a en fait quelques qualités (après avoir vu le désastreux "1900").
Fresque dantesque, le dernier empereur est le dernier chef d'oeuvre de bertolucci. Magnifique , il relate la vie de celui qui sera le dernier de sa lignée avec une maestria incroyable. Sensationnel.
Oh la la, quel film magnifique ... et quelle performance, a la fois visuelle et scenaristique, une sorte d'opéra cinématographique, absolument majestueux et splendide, on n'en ressort pas indemne .. on n'en ressort d'ailleurs pas du tout ! Les acteurs sont sincères et touchants, et les décors sont grandioses, immenses ... On rentre a 100% dans ce chef d'oeuvre. Le scenario est impressionnant par sa construction astucieuse, cette alternance entre le présent et le passé est maitrisée a la perfection... Un contraste incroyable entre un tas de sentiments, la joie, la tristesse, le rage.. Une symphonie émotionnelle a la réalisation magique ... Un film magnifique.
Personnellement, je pensais que je n'allais pas aimer, et en fait j'ai adoré, ce film montre a quel point le pouvoir corromps. le film commence quant il est petit et se termine a sa mort en 1967, passant la première guerre et la deuxième guerre mondiale, on suit le trajet de sa vie. bref, c'est une biographie a voir absolument.