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    Une femme du monde
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    3,7
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    Renaudes38
    Renaudes38

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 décembre 2021
    Très beau portrait de femme avec Laure Calamy encore une fois bouleversante. Le film est très fort et puissant.
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 132 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 décembre 2021
    Pour "Une femme du monde", son premier long métrage, Cécile Ducroq, scénariste dans de nombreuses séries télévisées à succès, a repris avec Marie, interprétée par Laure Calamy, le personnage de Suzanne dans "La contre-allée", un court métrage réalisé en 2014 et dans lequel ce personnage de Suzanne était déjà interprété par Laure Calamy. Les recherches que la réalisatrice a menées pour La contre-allée puis pour "Une femme du monde" lui ont donné une bonne connaissance du milieu de la prostitution et elle nous montre les divers facettes de ce métier avec, semble-t-il, beaucoup de vérité mais sans aucun voyeurisme malsain : comment se déroule une passe, la proximité avec les clients réguliers, la concurrence des prostituées africaines, les combats contre les nouvelles législations concernant la prostitution, la vie des prostituées dans une maison close allemande. A côté, le film n’oublie pas de montrer jusqu’où peut aller l’amour d’une mère pour son fils, n’oublie pas non plus de montrer la perception qu’Adrien, qui n’ignore rien du métier de sa mère, peut avoir de celle-ci selon qu’il la sait libre ou, au contraire, prisonnière d’un système. Comme d’habitude, Laure Calamy, qui prend une place de plus en plus importante dans le cinéma français, s’avère très tonique et particulièrement sincère dans son jeu. Quant au jeune comédien belge Nissim Renard, on ne peut qu’apprécier la façon dont il interprète le rôle d’Adrien, le fils de Marie, un mélange de mollesse et de dureté pas si étonnant que cela concernant un grand adolescent.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    350 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 décembre 2021
    A Strasbourg, Marie se prostitue depuis 20 ans. Elle a son bout de trottoir, ses habitués, sa liberté. Et un fils, Adrien, 17 ans. Pour assurer son avenir, Marie veut lui payer des études. Il lui faut de l'argent, vite.

    C’est le premier long-métrage de Cécile Ducrocq. Elle est dans la continuité de son court-métrage La Contre-allée, déjà avec Laure Calamy, pour lequel elle avait eu le César du Meilleur court métrage en 2016.

    J’ai trouvé qu’Une femme du monde était un très bon drame.



    Ce film va parler de la prostitution et on va donc logiquement faire une petite mise en contexte. En France, l'exercice de la prostitution et le racolage sont permis mais l'achat de services sexuels est illégal et réprimé depuis la loi du 13 avril 2016. Ce qui est quand même tiré par les cheveux. Contrairement à nos voisins, le proxénétisme et les maisons closes sont interdits depuis la loi Marthe Richard du 13 avril 1946. En France, on dénombre entre 30.000 et 44.000 personnes prostituées, la grande majorité était des femmes.

    Il va aborder le thème de la prostituait. Bien que le film ne s’étende pas trop sur les scènes de passe, il commence avec Marie en tête à tête avec un client. Cela nous plonge directement dans le bain sans pour autant montrer l’acte en soi On verra donc plus l’envers du décor avec une totale immersion auprès de cette travailleuse du sexe. Nous pourrons observer toute la difficulté de son métier que ce soit par les aspects légaux mais aussi la concurrence déloyale venue d’horizons exotiques. Il y aura d’ailleurs une partie revendicative intéressante. Il y a un discours clair sur les conditions précaires et ce que réclament ces femmes. De l’autre côté, on verra aussi les conséquences que cela a sur sa vie familiale avec son fils. C’est donc une mission de poids qu’à Marie sur ses épaules. Devoir rapporter de l’argent au foyer, tout en devant trouver un équilibre pour s’occuper de son adolescent.

    Cette partie va donner tous l'enjeu à cette histoire. Au fur et à mesure l’évolution positive ou négative du fils, l’intensité va augmenter. Cela donne un véritable sens au combat de Marie. Elle fait tout pour donner une situation décence à son fils et c’est tellement émouvant. Son désespoir est touchant. C’est aussi lui qui fait ressortir toute la précarité à laquelle elle doit faire face. Finalement, cela va humaniser les travailleuses du sexe trop souvent à travers les yeux de reportage tapageur.

    Je veux dire à quel point je suis admiratif de la prestation de Laure Calamy. Elle est tout simplement parfaite. J’aime la force émotionnelle qu’elle donne à son personnage. Il faut aussi saluer Nissim Renard qui est impeccable dans la peau du fils. Il dégage une rage et une violence relative au fait la situation de sa mère. C’est poignant. En rôle secondaire, on peut retrouver entre autres Romain Brau qu’on a vu récemment dans Haute couture.
    traversay1
    traversay1

    3 554 abonnés 4 847 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 novembre 2021
    Si Une femme du monde, le premier long-métrage de Cécile Ducrocq, doit être vu, c'est essentiellement pour la performance de Laure Calamy, qui se dévoue corps et âme pour son rôle de prostituée par choix, qui n'échappe pas à la précarisation progressive des travailleuses du sexe. Le film est intéressant quand il se fait social, décrivant aussi bien les trottoirs de Strasbourg que les prestations à domicile où le travail dans un bordel allemand. Pas de faux tabous dans Une femme du monde, qui montre une femme d'âge moyen, qui serait plutôt heureuse de son sort et de son indépendance, si elle ne connaissait pas des fins de mois de plus en plus difficiles, avec un fils adolescent qui ne semble pas décidé à penser à son avenir. Là, malgré l'intensité des relations mère/fils, le film frôle les clichés avec ce garçon sans ressort et sans envie mais qui va soudainement changer de comportement sans que le scénario n'explique réellement ce revirement. A un moment donné, tous les enjeux qui tenaient le film depuis le début semblent annihilés, sans rime ni raison. Malheureusement, la mise en scène, correcte mais sans éclat aucun, ne vient pas à l'aide d'une histoire qui se termine en roue libre. Une femme du monde est un bon exemple d'un cinéma très "qualité française", honnêtement conçu et réalisé, mais qui doit beaucoup trop à son actrice principale. Et même tout.
    Maite.ferhat
    Maite.ferhat

    70 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 septembre 2021
    Une jolie découverte du Festival du Cinéma Américain de Deauville, dans la sélection "Fenêtre sur le Cinéma Français".

    "Une Femme du Monde" nous embarque dans la vie de Marie et de son fils Adrien. De prime abord, on pourrait penser en lisant le synopsis qu'il s'agit d'un film sur la prostitution, alors qu'il s'agit là seulement d'un contexte et non du sujet. Ce film a pour thème central la famille, le rapport entre une mère célibataire et son fils et la survie financière.
    L'objectif de Marie est, comme pour tout parent, d'offrir le meilleur pour son fils. N'étant pas de classe aisée, elle doit user de combines pour permettre à son fils de faire des études qui lui plaisent et de sortir de la précarité à laquelle sa famille fait face.
    Ce qui est également intéressant à observer dans ce film, ce sont les rapports qu'entretient Marie avec ses collègues de travail ; ils pourraient être ceux de toutes personnes évoluant dans une entreprise régit par le patriarcat. Marie juge ses collègues féminines, ou plutôt ses concurrentes, tant la place est précieuse.

    Ceci dit, je trouve que les personnages de Marie et d'Adrien manquent de densité pour qu'on puisse s'attacher pleinement à eux, comprendre leur urgence de vie, et ainsi se laisser traverser par l'émotion.
    Au-delà de ça, le choix du casting est réussi, et c'est un plaisir de voir un film qui ne fait pas de la prostitution un tabou.
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