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Elisabeth c.
1 critique
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5,0
Publiée le 22 décembre 2021
magnifique , éblouissant , émouvant , magnifique pour rôle pour Laure calamy et le jeune Adrien et l'avocat , très beau combat de cette maman , et qu'elle bonheur de voir sur le fils de son fils l'épanouissement dans cette école , bravo pour ce film
le réalisateur aurait dû appeler ce film PLAN SÉQUENCE SUR LAURE CALAMI !!! on ne voit qu'elle. elle se déchaîne pendant tout le film pour pas grand chose. tous les autres acteurs passent inaperçus et c'est bien dommage. le scénario est faible. aucun sentiment ne passe dans ce nanar !
Même si Laure Calamy est excellente, l'idée du film n'est ni une grande nouveauté, ni très original. Malheureusement les rôles secondaires ne sont pas développés et on reste sur une performance de l'unique actrice principale dont on connaît l'univers, déjà...
Une prostituée indépendante et aux revenus en berne depuis la pénalisation des clients doit faire le choix de travailler dans un club allemand pour assurer les frais de scolarité de son fils. Ce film réalisée par une femme porte un regard bienveillant sur celles qui font le plus vieux métier du monde, par obligation ou par choix, même si quelques fois il n'y avait pas vraiment d'autres alternatives. La relation mère-fils est aussi intéressante mais le film ne reste pas vraiment en mémoire.
Film social qui mise sur le réalisme ou mélodrame ? Le film est à mi chemin des deux, et l’on sent qu il lorgne vers les frères Dardenne ou le bouleversant Mamma Roma de Pasolini, mais manque pour cela d’un scénario moins prévisible. Néanmoins on est résolument du côté de cette femme du monde, prostituee assumée qui se bat pour offrir à son fils un avenir radieux, une réussite sociale par procuration. C’est un véritable chemin de croix pour le personnage et pour le spectateur , pour se terminer dans un semi happy end hélas un peu faible. Mais Laure Calamy finit de balayer toutes les réserves par son jeu si sincère, si humain. Présente dans chaque plan, elle réussit le tour de force de passer par tous les stades de l’émotion sans jamais verser dans le numéro d’actrice. C’est pour elle, ainsi que pour l’ensemble de tous les formidables seconds rôles, qu’il faut soutenir ce film.
Bon film sur la réalité d'une femme qui souhaite voir réussir son fils dans la restauration. Elle se prostitue d'abord pour payer ses factures puis pour payer les frais d'inscription de son fils.
Encore un film qui peut compter sur le talent décidément incroyable de l’actrice récemment césarisée pour « Antoinette dans les Cévennes », l’inénarrable Laure Calamy. Dans « Une femme du monde », elle est quasiment de tous les plans. Et dans un rôle bien plus sérieux et dramatique qu’à l’accoutumée, elle rayonne. Encore une fois. Mais, et il y a un mais, on commence en effet à s’habituer à ce tempérament, cette voix et ce physique si singuliers qui symbolisent cette comédienne hors pair découverte à la télé et qui s’épanouit de plus en plus au cinéma dans des seconds et maintenant des premiers rôles bien mérités. Conséquemment, on n’est beaucoup moins surpris par sa prestation, certes de haute volée, mais qui n’est la meilleure de mémoire.
De plus, il faut souligner que ce rôle de prostituée lui demande beaucoup. Elle donne d’ailleurs tout mais son personnage, et surtout l’obstination et parfois les mensonges de celui-ci, rendent ce dernier peu aimable et qu’il est parfois très difficile de se mettre à sa place. Et plus qu’un film sur la condition de fille de joie, « Une femme du monde » est avant tout une œuvre sur une relation mère-fils plutôt toxique et violente. Tout du moins pendant une bonne partie du film. Et son adolescent de fils en crise joué par le jeune Nissim Renard (encore un excellent jeune acteur) n’est pas plus agréable. Et comme ils forment le duo principal et quasiment exclusifsdu long-métrage, on suit durant près de deux heures deux protagonistes moyennement sympathiques, ce qui n’aide ni à l’empathie pour eux, ni à s’y identifier. Ils en deviennent même presque agaçants arrivé à un certain point. Leurs choix, leurs motivations et leurs façons de faire apparaissent même parfois quelque peu incompréhensibles, bêtement obstinées et énervantes.
A noter également que le film accumule pas mal de longueurs et de sous-intrigues dispensables (le client fidèle et sa trahison) qui ralentissent le rythme. En revanche, on voit que pour son premier long-métrage de cinéma, Cécile Ducrocq s’est fortement renseignée sur le monde de la prostitution à la frontière franco-allemande. Cela se ressent dans certaines séquences presque documentaires et finalement les plus intéressantes. Au niveau de la mise en scène, on est davantage proche du téléfilm haut de gamme que du film de cinéma. Elle tend vers le réalisme presque naturaliste comme on en voit beaucoup dans les premiers films et le cinéma d’auteur contemporain. « Une femme du monde » est donc moyennement réussi et moyennement captivant mais il recèle assez de qualités intrinsèques pour convaincre et attendre le prochain essai de son auteure. Et il doit beaucoup à son actrice principale chevronnée.
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C'est un bon film, une belle vision nouvelle sur ce métier qui doit être si dur par moments. Rien d'extravagant d'après moi mis à part cet œil nouveau sur la difficulté qu'est la vie de tous les jours lorsqu'on exerce un métier aussi peu commun.
Film petit budget pas très moderne...! cela manque d'idées neuves et d'aspérité mais on se laisse embarquer par Laure Calamy dans le rôle de la prostituée au grand coeur qui ne veut pas que son fils répète le schéma familial...! J'ai bien aimé la morale de l'histoire car OUI on a évité le happy end trop dégoulinant:)))
Rarement un drame social aura été si rythmé. Une Femme du monde raconte les semaines d’une prostituée cherchant beaucoup d’argent pour offrir le meilleur avenir à son fils (et il faut s’accrocher pour garder foi en lui). Laure Calamy illumine chaque plan, son charisme est indéniable. Ni misérabiliste, ni glauque, le film se focalise sur un combat, une mission, en toute dignité. Un très beau film.
Porté par une très bonne Laure Calamy, cette histoire de prostituée indépendante décidée à trouver une importante somme d'argent pour financer l'école de son fils fait mouche. La réalisation est solide, la mise en scène sobre, le scénario bien ficelé. L'ensemble ne verse ni dans le patos ni dans le voyeurisme, l'ambiance glauque de ce milieu bien rendu. Les différents acteurs sont tous très bons, si on y ajoute une belle histoire d'amour et humaine entre une mère et son fils, le film mérite bien d'être vu.
C'est un bon film. Laure Calamy est remarquable, mais ce n'est pas une surprise. Comment traiter le sujet de la prostitution dans un pays où on met les choses sous le tapis, où il est interdit de regarder la vérité en face. On ne veut pas voir les prostituées alors tout est fait pour qu'elles aillent travailler au fond des bois dans les pires conditions. Ce film avec un petit air de ne pas y toucher nous montre la vie de ces femmes (et de quelques hommes). La prostitution est interdite? mais pas pour le fisc. Je ne suis pas fier de la façon dont nous les traitons. Le sort de ces femmes là est exactement le même que celui des filles qui veulent avorter. Nous refusons de voir la misère et la souffrance, d'ailleurs je note que les gens préfèrent aller voir un film lisse et neutre.
On ne voit pas le temps passé ! Laure Calamy emporte le film, le jeune acteur Nissim renard également ! Il y a de l'action (l'héroïne se bat constamment!), des sentiments, de l'émotion ! La réalisation est efficace sans surplus inutile. Le rythme est enlevé et le scénario riche. Bref, un film de cinéma dense et riche en sensations ! Du bonheur !
La prostitution de proximité semble être un sujet qui intéresse les cinéastes contemporain(e)s comme en témoigne par exemple le récent (et très bon) Filles de joie.
Alors que les travailleuses du sexe de ce dernier film allaient exercer en toute légalité en Belgique, le personnage joué par l'excellente Laure Calamy se voit contrainte d'aller en Allemagne pour augmenter ses revenus et financer ainsi les études de son fils. Les deux films ont ceci en commun qu'ils montrent que nos voisins sont bien moins hypocrites que nous sur le sujet.
L'intérêt d'Une femme du monde ne tient qu'à un fil. Il faut l'alliance d'une interprète ravie de jouer avec son physique et d'une réalisatrice délicate et subtile pour qu'on accroche à cette proposition, d'une modestie attendrissante, qui fonctionne parfaitement bien. Tous les personnages sont admirablement dessinés (le fils, l'avocat, les collègues, le patron) et le fait que Marie assume parfaitement son métier est finalement plutôt original (la scène de la banque est formidable de ce point de vue).