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Alexis B
57 abonnés
34 critiques
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4,0
Publiée le 19 mai 2022
Le titre du film résume tout. Beaucoup d’émotions sont à prévoir aussi bien tristes que belles. Une histoire belle et bien réaliste qui nous fait ouvrir les yeux.
Laure Calamy est une fois de plus parfaite mais le film n'est pas à la hauteur de sa prestation. Le scénario est convenu et le dénouement prévisible et pas très crédible. Les scènes autour de la prostitution sont déjà vues dans d'autres films. Le film aurait pu être plus subversif et audacieux. Dommage.
Un sujet grave, commun à de nombreuses familles : la déscolarisation d’un enfant totalement handicapé par le système d’enseignements proposé. La mère ici est seule, et ses revenus de prostituée ne lui permettent pas de réunir la somme nécessaire pour payer les frais de scolarité d'un établissement professionnel. On la suit alors dans ses différentes démarches pour obtenir de l’argent ( banque, proches … ) toujours en butte aux tracas et à l’attitude de son fils dont la période adolescente trouble considérablement son caractère. Devant la force et la conviction de son jeu à fleur de peau Laure Calamy est plus que convaincante, au point de supplanter parfois la mise en scène pour ne laisser que les mots, le regard, l’intensité de son combat. Je découvre dans le rôle de son fiston Nissim Renard cette graine de cinéma joliment plantée au cœur d’un récit d’une grande humanité. L’’impression de revoir tout gamin Kacey Mottet-Klein, Rod Paradot devenus grands. Il en prend le chemin Pour en savoir plus: lheuredelasortie.com
Laure calamy époustouflante juste et parfaite comme toujours ... Très bon film qui traite la prostitution en faisant un pas de côté et j'ai adoré ce point de vue de la réalisatrice bref j'ai adoré le meilleur espoir masculin a ce jeune fils très juste ...j'ai recommandé ce film a tout mes proches
Un très beau film sur la violence de la reproduction sociale, avec des personnages très vrais, très réalistes, dans toute leur imperfection et leurs émotions. On en ressort fort ému-e.
Analyser ce film est compliqué car nous devons réfléchir du point de vue de cette jeune femme et de toutes les autres qui sont obligées de vendre leur corps mais aussi de tous les hommes qui ont recours à elles toutes. Pour gagner de l'argent, c'est sans doute la solution la plus rapide et de l'interrogation de sa mère à lui demander si elle va continuer ce métier, je me dis après tous mes efforts de maman, puis de mère, que sa mère devrait tout de même se faire des reproches et pour se faire pardonner lui donner l'argent qu'elle a besoin pour l'inscription de son petit-fils et lui permettre de s'élever afin d'être fière de lui. Si elle n'arrive pas à rassembler toute la somme nécessaire à son inscription, son fils lui montrera tout de même qu'il est heureux autrement et qu'en cuisine, de l'endroit où il travaille, il peut créer et cette crème brûlée aux agrumes me semble bien délicieuse où le plus est le citron confit qui allège la crème mais lui laisse toute sa saveur.
« Une femme du monde » est le premier long métrage de Cécile Ducrocq tourné avec une équipe majoritairement féminine ! On est à Strasbourg où Marie (Laure Calamy), 35 ans, est prostituée à son compte et militante. Elle élève seule son fils de 17 ans, Adrien (Nissim Renard), qui renvoyé du lycée avec un piètre carnet scolaire ne peut prétendre accéder à une formation dans l’hôtellerie/cuisine. Sans repères, il « erre », se met à fumer et veut s’engager dans l’armée. Mais à Strasbourg il existe une école de cuisine privée très chic mais très chère avec des frais de scolarité de 9 000 €uros par an dont un droit d’entrée de 4 000 €uros mais Marie n’a que 1 000 €uros d’économie. Ses parents et la banque ne pouvant lui accorder un prêt, elle va donc « se mettre au turbin » dans une maison du sexe en Allemagne, tenue par Bruno et une mère maquerelle particulièrement sévère avec ses « pensionnaires ». Du fait d’une embrouille avec une collègue/concurrente, elle se fera rapidement viré par Bruno … sans avoir les 1 000 €uros qui lui manquaient encore pour pouvoir inscrire son fils … mais tout finira bien pour Adrien qui pourra assumer sa passion : la cuisine ! Un film où Laure Calamy est loin d’être la douce et naïve Antoinette de « Antoinette dans les Cévennes » de Caroline Vignal qui fut en 2020 avec la période du Covid, une grande bouffée d’oxygène. Elle est ici « criarde », prononçant le mot « p… » toutes les 3 minutes mais très décidée à ce que son fils puisse sortir de la misère bref une mère courage. Un film sans artifice cinématographique et sans aucun pathos, un peu curieux car flirtant parfois avec du voyeurisme mais … qui finalement se laisse agréablement regarder.
L'excès et la réalité vont de pair dans ce film qui d'ailleurs hésite entre le documentaire et l'improbable. Entre la fiction et le militantisme. On balance entre le quotidien et le rêve, entre le beau et le sordide. Malgré le talent des comédiens qui sont tous les deux excellents, le ton reste froid, voire brutal. Peut-être le conflit entre l'ado et sa mère est-il trop réaliste pour nous émouvoir? Peut-être est-ce voulu?
Le genre de film que je voudrai aimer à tout prix . Parceque le sujet est digne d'intérêt et qu'il est traité ici avec pudeur et sans voyeurisme inutile. Parceque Laure Calamy donne au personnage de Marie toute sa sensibilité et son honnêteté. le film est construit très classiquement. Au début, on découvre l'histoire d'une mère seule qui se bat pour son fils adolescent à la dérive. Puis on les accompagne un bout de chemin le temps que la relation se renoue , le temps de croiser quelques personnages attachants. Par moment le pathos dépasse la sincérité. Les deux coexistent dans ce récit qui se veut assez réaliste et c'est certainement difficile de tenir l'équilibre... A trop vouloir appuyer sur l'ambivalence de Marie: et forte et fragile, on se lasse. Cette dualité pouvait être perceptible avec plus de finesse. Alors j'ai aimé ce film malgré ses failles, j'aurai voulu l'aimer beaucoup plus.
Ayant, pour une fois, découvert ce film directement sur les affiches du cinéma, je suis allé le voir sans trop savoir à quoi m'attendre (bon, j'avais tout de même lu le synopsis avant de prendre ma place, et Laure Calamy est une actrice que j'apprécie, je n'étais pas non plus en plein inconnu). Et "Une femme du monde" m'a vraiment enthousiasmé.
Dans son long-métrage, Cécile Ducrocq réussit à présenter la prostitution sans tomber dans les clichés habituels : Pas de vulgarité gratuite, mais pas non plus de pudibonderie, juste une femme qui fait ce métier "librement", sans souteneur et sans contrainte. Le film va tout de même aussi aborder d'autres formes d'organisation du travail du sexe nettement moins reluisantes, jusqu'au trafic d'êtres humains. Mais on y voit aussi une critique des lois actuels de pénalisation, qui renforcent la précarité de ces femmes (et hommes) et les mettent dans des positions toujours plus difficiles pour s'en sortir financièrement.
En parallèle de ce sujet de société très souvent tabou, on a l'histoire d'une mère d'un adolescent un peu perdu dans ses études et dans sa vie, une mère qui tente de l'aider comme elle le peut du bas de l'échelle sociale, avec de nombreuses portes qui se ferment devant elle à cause de son métier.
Avec la prestation remarquable de Laure Calamy et son scénario bien écrit (malgré quelques petites lacunes, pas spécialement gênantes), Une femme du monde parvient à embarquer le spectateur dans un environnement tabou, trop souvent maltraité par les films (et par la société en général, d'ailleurs...) et, s'il n'est pas mon meilleur film 2021, il reste pour moi une très belle découverte.
Un film de mauvais goût avec une fin plus ou moins incrédule... Certes , on peut tout de même admirer l'incroyable talent de Laure Calamy qui joue un rôle de prostituées d'une main de maître .
Par ailleurs , le film reste plat et est régulièrement redondant et ennuyeux . Il ne vaut pas l affiche du grand écran mais pourra se regarder sans plus dans la petite lucarne .
Il y a peu de joies dans la prostitution, et il vaudrait mieux gagner sa vie autrement pour élever son fils. Voilà. Calamy est bien, peut-être pas aussi bien que sur son âne.. Il manque un grain de folie qui aurait tiré le film du bourbier des conventions. De l’audace en somme..
ni misérabiliste , ni vulgaire , ce film au sujet délicat sur la prostitution choisie , laisse une place de choix à son actrice principale . Belle , pulpeuse et émouvante elle se bat pour ses choix et l'avenir de son unique fils . On ne peut que la soutenir moralement tout au long du film tant son jeu est juste ! On sort de la séance avec plein d'estime et d'amour sans jugement bravo !
Bien sûr le charme de Laure, comme ressassé par tous les spectateurs. Et bien sûr un actrice qui passe de la comédie au drame est toujours encensée (comme si faire pleurer était plus aisé que faire rire). Bref... Une vision peu réaliste de la prostitution (un seul ex. : Marie passe allègrement de l'escort au trottoir) voire irénique. Les relations entre la mère et le fils sont plus intéressants, mais on est bien loin des chefs d'ouvre du réalisme.