Voici un rôle intense pour Laure Calamy, en mère célibataire devant la gestion de son fils en proie aux questionnements de l'adolescence. Pour couronner le tout, la mère gagne sa vie... en tant que prostituée. Ce film n'est pas dénué d'humour et on suit avec intérêt cette maman tiraillée entre la nécessité de faire rentrer de l'argent pour payer l'école de son fils et sa condition de femme.
Chronique d'une femme qui fait tout pour donner une chance à son fils d'avoir un meilleur avenir qu'elle, quitte à rogner ses principes. Laure Calamy est excellente à interpréter une femme du monde d'aujourd'hui.
Le premier long-métrage de Cécile Ducrocq, sorti en 2021, évoque les galères auxquelles doit faire face une prostituée mère de famille. La principale qualité de ce film constitue également son plus grand défaut, à savoir la prestation captivante mais envahissante de Laure Calamy. En effet, dans ce rôle à contre-emploi, l’actrice est omniprésente à l’écran au point de ne laisser que des miettes à ses partenaires. Le scénario finit par tourner en rond pour se conclure par un mélodrame très banal. Bref, malgré les intentions louables de la réalisatrice sur la description de ce milieu professionnel, l’ensemble reste insuffisamment consistant.
Un très bon film touchant, ce film montre comment une femme est prête à tout pour son enfant, travailler jour et nuit dans le plus vieux métier du monde. Ce film est dure mais vrai. La vie de plus en plus difficile nous le montre. Cécile Ducrocq est une très bonne réalisatrice j'ai vraiment aimé ça touche
un film réaliste et humain qui rends hommage au courage de ces prostituées par choix qui tente de s'en sortir malgré la mise au ban hypocrite de notre société qui les tolère sans vraiment les accepter ....une très bonne surprise avec une Laure Calimy toujours aussi sincère dans ses rôles....
Sept ans après "La contre-allée", Laure Calamy retrouve Cécile Ducrocq pour un film qui pourrait presque être considéré comme la suite du court-métrage de 2014 dans lequel l'actrice incarnait déjà une prostituée. Dans le format court, cette travailleuse du sexe était confrontée à la concurrence de jeunes africaines, ce qui est également évoqué dans le film avec cette concurrence déloyale, mais aussi les conditions de travail devenues précaires. S'il y a quelques similitudes, les deux projets sont différents avec ici Marie qui veut envoyer son fils Adrien dans une bonne école de cuisine sauf que ça coûte cher. Pour cela, elle ne tombe pas dans la prostitution puisque c'est un métier qu'elle occupe depuis de nombreuses années, mais elle est prête à faire encore plus de sacrifices notamment en ce qui concerne ses conditions de travail. Cécile Ducrocq dresse donc le portrait d'une femme et surtout d'une mère plus que celui d'une profession. Un film en deux parties pour bien montrer les différences entre ces deux façons de faire ce métier. C'est tout d'abord la liberté qui est mise en avant avec Marie qui contrôle tout et a la main mise sur ses clients puis vient ensuite cette partie dans le club où elle est à la merci des autres, ce qui l'oblige à subir des choses qu'elle n'aurait probablement jamais acceptées avant. Si le sens du sacrifice de cette femme est bien montré, j'ai quand même préféré la première partie qui est plus en phase avec sa personnalité. La seconde est quand même très clichée et ne propose rien de nouveau. Heureusement, la réalisatrice peut compter sur une formidable Laure Calamy qui comme dans "À plein temps" la même année porte tout le film.
Portrait sensible et attachant d’une prostituée et mère courage prête à tout pour assurer l’avenir de son fils, illuminée par l’interprétation hyper touchante de Laure Calamy. 3,25
Film désagréable et moche, très nul dommage pour l'actrice pourquoi toujours réaliser des films sur le sex négatifs jamais des films joyeux positifs et agréable à voir
Ce film ne fait pas que dépeindre avec nuances et sans fards une facette de cette profession pas comme les autres, on mesure aussi la capacité de résistance et de détermination qu'il faut pour éduquer et sauver un adolescent qui ne croit plus en lui. La justesse de l'actrice nous fait vivre les sentiments et la rage qui traversent cette courageuse femme et mère. On rêve avec elle de voir ce jeune homme atteindre une forme de liberté qui lui semble inaccessible, celle de travailler en faisant ce qu'il aime, chance qui n'est pas donnée à tout le monde dans une société inégalitaire et aux règles impitoyables qui pousse les hommes à devenir malhonnêtes, cruels ou bêtes.
Laure Calamy la remplaçante de Karin Viard dorénavant pour les rôles olé olé, l'âge avançant pour cette dernière, un petit drame pas mal dans l'ensemble. Trois étoiles.
Je ne le recommande pas du tout. Mes tympans s'en souviennent. Beaucoup de cris dans un film qui n'a rien d'extraordinaire. Beaucoup parlent de la performance d'actrice de Laure Calamy, mais c'est pas non plus transcendant. Une fin plus que bof. En bref un film linéaire sans grand intérêt.
Laure Calamy (Marie) porte le film sur ses épaules avec talent et énergie. Au-delà de cette femme prostituée qui part en quête pour payer une école hôtelière hors de prix (9000€) à son fils Adrien (Nissim Renard), c’est le thème principal qui m’a plu : le droit aux prostituées d’exercer librement leur métier. Un des rares films qui ne juge pas le plus vieux métier du monde et qui nous dit qu’il y a en effet des femmes qui veulent continuer à l’exercer, que c’est un métier respectable. De plus, les travailleuses du sexe paient l’impôt !... et se voient entravées par des mesures gouvernementales hypocrites. Sans aucun doute, ces travailleuses du sexe n’ont jamais rêvé de ce métier petites, mais en le faisant soit par la force des choses, ou par conviction suite à un concours de circonstance, elles se prennent à le défendre parce qu'estimé.
« Le féminisme pro-sexe envisage une redéfinition du « pacte de prostitution » : celui de la réappropriation politique et économique de la prostitution par les femmes… Interdire l'exercice de la prostitution dans un cadre légal adéquat, c'est interdire spécifiquement à la classe féminine de s'enrichir, de tirer profit de sa propre stigmatisation. Dès lors, puisqu'affirmer que la prostitution est une "violence faite aux femmes" serait un moyen de faire oublier que « c'est le mariage qui est une violence faite aux femmes, et d'une manière générale, les choses telles qu'elles les endurent », « la sexualité masculine en elle-même ne constitue pas une violence sur les femmes, si elles sont consentantes et bien rémunérées et que « c'est le contrôle exercé sur les femmes qui est violent, cette faculté de décider à leur place ce qui est digne ou ce qui ne l'est pas ». A méditer.
Le film en profite pour faire la différence entre travailleuses du sexe et prostituées ; ces dernières sont exploitées par des hommes organisés en bandes malfaisantes et coupables de violence faite à ces femmes. Il était bon de le rappeler.
J’ai apprécié l’issue du film qui n’est pas tombé dans une sorte de happy end célébrant « le tout est possible », au contraire, la fin opte pour le "réaliste". Oui, « Une femme du monde » est un film réaliste. D’où sa force.
Laure Clamy parfaite dans cette maman prostituée à l'ancienne qui se vend littéralement pour son fils. Un film bien documenté avec une plongée aussi effrayante que réaliste dans les maisons closes allemandes. Autre point positif ce de film c'est qu'il ne montre pas la prostitution que du côté du misérabilisme.
Enfin un film qui ne parle pas la prostitution par un prisme moral, mais comme un élément d'un tout dans la vie d'une mère et son fils qui font face à des difficultés classiques. Bien !