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Bernard D.
114 abonnés
613 critiques
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3,5
Publiée le 17 janvier 2022
« Une femme du monde » est le premier long métrage de Cécile Ducrocq tourné avec une équipe majoritairement féminine ! On est à Strasbourg où Marie (Laure Calamy), 35 ans, est prostituée à son compte et militante. Elle élève seule son fils de 17 ans, Adrien (Nissim Renard), qui renvoyé du lycée avec un piètre carnet scolaire ne peut prétendre accéder à une formation dans l’hôtellerie/cuisine. Sans repères, il « erre », se met à fumer et veut s’engager dans l’armée. Mais à Strasbourg il existe une école de cuisine privée très chic mais très chère avec des frais de scolarité de 9 000 €uros par an dont un droit d’entrée de 4 000 €uros mais Marie n’a que 1 000 €uros d’économie. Ses parents et la banque ne pouvant lui accorder un prêt, elle va donc « se mettre au turbin » dans une maison du sexe en Allemagne, tenue par Bruno et une mère maquerelle particulièrement sévère avec ses « pensionnaires ». Du fait d’une embrouille avec une collègue/concurrente, elle se fera rapidement viré par Bruno … sans avoir les 1 000 €uros qui lui manquaient encore pour pouvoir inscrire son fils … mais tout finira bien pour Adrien qui pourra assumer sa passion : la cuisine ! Un film où Laure Calamy est loin d’être la douce et naïve Antoinette de « Antoinette dans les Cévennes » de Caroline Vignal qui fut en 2020 avec la période du Covid, une grande bouffée d’oxygène. Elle est ici « criarde », prononçant le mot « p… » toutes les 3 minutes mais très décidée à ce que son fils puisse sortir de la misère bref une mère courage. Un film sans artifice cinématographique et sans aucun pathos, un peu curieux car flirtant parfois avec du voyeurisme mais … qui finalement se laisse agréablement regarder.
Un film de mauvais goût avec une fin plus ou moins incrédule... Certes , on peut tout de même admirer l'incroyable talent de Laure Calamy qui joue un rôle de prostituées d'une main de maître .
Par ailleurs , le film reste plat et est régulièrement redondant et ennuyeux . Il ne vaut pas l affiche du grand écran mais pourra se regarder sans plus dans la petite lucarne .
Même si Laure Calamy est excellente, l'idée du film n'est ni une grande nouveauté, ni très original. Malheureusement les rôles secondaires ne sont pas développés et on reste sur une performance de l'unique actrice principale dont on connaît l'univers, déjà...
Le premier long-métrage de Cécile Ducrocq, sorti en 2021, évoque les galères auxquelles doit faire face une prostituée mère de famille. La principale qualité de ce film constitue également son plus grand défaut, à savoir la prestation captivante mais envahissante de Laure Calamy. En effet, dans ce rôle à contre-emploi, l’actrice est omniprésente à l’écran au point de ne laisser que des miettes à ses partenaires. Le scénario finit par tourner en rond pour se conclure par un mélodrame très banal. Bref, malgré les intentions louables de la réalisatrice sur la description de ce milieu professionnel, l’ensemble reste insuffisamment consistant.
Il est remarquable de constater qu'absolument aucun homme dans ce film n'a la part belle, y compris le fils spoiler: (au moins dans une grande partie du film ), ils sont tous montrés comme lâches, hypocrites, violents, exploiteurs, fainéants, leur seule force, et malheureusement la pire, étant purement physique. On est donc dans le point de vue de l'héroïne, Calamy très juste dans le rôle d'une mère courage, ouvrière du sexe, et non pas travailleuse indépendante, quoi qu'elle en pense... Et si je peux me permettre ceci : marrant de voir autant d'hommes dans la salle de cinéma pour ce film (!)
Laure Calamy porte ce film admirablement , avec toute la fougue, l optimisme , le desespoir, le renoncement , la joie , la colère , l humanisme ,parfois la colère d une femme qui a fait le choix d être une travailleuse du sexe indépendante comme on choisit une autre profession . Ce combat acharné pour que son fils fasse le métier qu il aime la rend touchante , aimante et envahissante . Toutes les facettes de cette femme sont montrées avec bienveillance sans jugement sans préjugé juste une femme son métier et son fils .je suis sorti du film mitigé car le rythme et le relief du personnage ne semble pas assez marqué. C est une histoire simple presque banalecomme tant d autre qui pourrait arriver et le souffle de l émotion est juste une brise malgré un jeu honorable .
Laure Calamy la remplaçante de Karin Viard dorénavant pour les rôles olé olé, l'âge avançant pour cette dernière, un petit drame pas mal dans l'ensemble. Trois étoiles.
Sept ans après "La contre-allée", Laure Calamy retrouve Cécile Ducrocq pour un film qui pourrait presque être considéré comme la suite du court-métrage de 2014 dans lequel l'actrice incarnait déjà une prostituée. Dans le format court, cette travailleuse du sexe était confrontée à la concurrence de jeunes africaines, ce qui est également évoqué dans le film avec cette concurrence déloyale, mais aussi les conditions de travail devenues précaires. S'il y a quelques similitudes, les deux projets sont différents avec ici Marie qui veut envoyer son fils Adrien dans une bonne école de cuisine sauf que ça coûte cher. Pour cela, elle ne tombe pas dans la prostitution puisque c'est un métier qu'elle occupe depuis de nombreuses années, mais elle est prête à faire encore plus de sacrifices notamment en ce qui concerne ses conditions de travail. Cécile Ducrocq dresse donc le portrait d'une femme et surtout d'une mère plus que celui d'une profession. Un film en deux parties pour bien montrer les différences entre ces deux façons de faire ce métier. C'est tout d'abord la liberté qui est mise en avant avec Marie qui contrôle tout et a la main mise sur ses clients puis vient ensuite cette partie dans le club où elle est à la merci des autres, ce qui l'oblige à subir des choses qu'elle n'aurait probablement jamais acceptées avant. Si le sens du sacrifice de cette femme est bien montré, j'ai quand même préféré la première partie qui est plus en phase avec sa personnalité. La seconde est quand même très clichée et ne propose rien de nouveau. Heureusement, la réalisatrice peut compter sur une formidable Laure Calamy qui comme dans "À plein temps" la même année porte tout le film.
Un film fort et une mère courage qui donne tout pour son fils. Les épreuves qu’elle passe sont dures mais elle ne renonce jamais. De très bonnes interprétations de toute part d’ailleurs pour un sujet vraiment éprouvant.
Depuis sa découverte dans 10 % et son succès dans Antoinette dans les Cévennes (César de la meilleure actrice), on arrête plus Laure Calamy. Elle de nouveau formidable dans ce drame familial social en une mère de famille prostituée qui se débat pour élever un fils ado rebelle. Ce premier long métrage de Cécile Ducrocq est inspiré d’un de ses courts métrages où l’actrice tenait déjà ce rôle. Mise en scène et scénario sont assez classiques mais le tout est solidement fait. On s’attache au personnage d’entrée et on suit son combat pour rester libre et indépendante. Un premier film très réussi, efficace et très beau pour un magnifique portrait de femme.
La prostitution de proximité semble être un sujet qui intéresse les cinéastes contemporain(e)s comme en témoigne par exemple le récent (et très bon) Filles de joie.
Alors que les travailleuses du sexe de ce dernier film allaient exercer en toute légalité en Belgique, le personnage joué par l'excellente Laure Calamy se voit contrainte d'aller en Allemagne pour augmenter ses revenus et financer ainsi les études de son fils. Les deux films ont ceci en commun qu'ils montrent que nos voisins sont bien moins hypocrites que nous sur le sujet.
L'intérêt d'Une femme du monde ne tient qu'à un fil. Il faut l'alliance d'une interprète ravie de jouer avec son physique et d'une réalisatrice délicate et subtile pour qu'on accroche à cette proposition, d'une modestie attendrissante, qui fonctionne parfaitement bien. Tous les personnages sont admirablement dessinés (le fils, l'avocat, les collègues, le patron) et le fait que Marie assume parfaitement son métier est finalement plutôt original (la scène de la banque est formidable de ce point de vue).
Portrait sensible et attachant d’une prostituée et mère courage prête à tout pour assurer l’avenir de son fils, illuminée par l’interprétation hyper touchante de Laure Calamy. 3,25
Un film d'un réalisme saisissant, de par son scénario et le jeu des acteurs. Une incursion dans le monde de la prostitution, et dans la vie de cette femme qui fera tout pour arriver à son but. Brut, captivant et bluffant de justesse.
Cécile Ducrocq, showrunner et réalisatrice de la série événement L'Opéra, présente son premier long-métrage avec la fabuleuse Laure Calamy. Avec une grande sobriété, on suit une prostitué qui veut offrir un avenir a son fils de 17 ans et qu'il puisse suivre ses études de cuisinier. Entre violence et amour, cette relation mére-fils est tumultueuse dans l'espoir d'avoir un avenir. Laure Calamy éblouie l'écran. Elle se donne au maximum et on est ébloui. Son partenaire Nissim Renard tient la barre haute et arrive au niveau de l'actrice. Un très beau duo pour un film sobre et touchant.
NOS BATAILLES. On ne nait pas femme, on le devient. Laure la flamme, qui réchauffe et alimente les hommes. Un metier qui rentre, à plein temps. Film de dis-putes et d'utilité public. Balavoine a aimé