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    Une femme du monde
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    115 critiques spectateurs

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    s.prsn
    s.prsn

    7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 décembre 2021
    Un film qui ne tombe jamais dans le misérabilisme ou dans le pathos malgré le sujet traité (une mère prostituée qui se bat pour l'avenir de son fils). Des acteurs toujours justes : mention spéciale pour Laure Calamy, magistrale et Nissim Renard, touchant. Cécile Ducrocq dresse avec beaucoup de sensibilité et d'intelligence le portrait d'une mère courage qui ira jusqu'au bout pour aider son fils, quitte à se brûler les ailes.
    Renaudes38
    Renaudes38

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 décembre 2021
    Très beau portrait de femme avec Laure Calamy encore une fois bouleversante. Le film est très fort et puissant.
    Christian L.
    Christian L.

    8 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 décembre 2021
    On ne voit pas le temps passé ! Laure Calamy emporte le film, le jeune acteur Nissim renard également ! Il y a de l'action (l'héroïne se bat constamment!), des sentiments, de l'émotion ! La réalisation est efficace sans surplus inutile. Le rythme est enlevé et le scénario riche. Bref, un film de cinéma dense et riche en sensations ! Du bonheur !
    Alice
    Alice

    1 abonné 10 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 décembre 2021
    C'est l'histoire d'une mère plus que d'une prostituée, c'est l'histoire d'une précarité ordinaire, d'un combat de femme pour l'amour de son fils.

    Marie la fière, la digne, la militante, la mère courage qui ne flanche pas devant le désir des hommes, de ceux là même qui tentent de la réduire au rang d'objet, Marie qui n'a pas honte de son métier, qui relève la tête en toutes circonstances, même lorsqu'elle est contrainte de rejoindre une maison close - au combien glauque - à la frontière allemande, pour tenter de payer la prestigieuse école de cuisine convoitée par son fils. Ecole qui, le croit-elle, le sauvera de ses addictions et errances adolescentes.

    Film féministe, où la cause de la prostitution de Marie n'est pas abordée - puisqu'elle revendique son métier comme n'importe quel autre - mais qui en relève cependant très bien la dureté, dureté des hommes envers les femmes mais aussi des prostituées entre elles, et où la précarité est omniprésente.

    Laure Calamy est exceptionnelle, crève l'écran de bout en bout , nous fait passer du rire aux larmes.
    Sylviane44
    Sylviane44

    9 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 décembre 2021
    Formidable ! Tant pour l’histoire très réaliste, La Défense du métier de prostituee, et le fait qu’elle assume son métier, que l’interprétation de Laure Calamy en mère courage, prête à aller « jusqu’au bout » pour sortir son fils de leur modeste condition. A voir absolument.
    Rafael
    Rafael

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 décembre 2021
    Laure Calamy est fabuleuse ! On ne se lasse pas de suivre son parcours film après film. Quelle humanité et quelle énergie dans ce film. A voir absolument !!
    elriad
    elriad

    440 abonnés 1 869 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mai 2022
    Laure Calamy porte le film sur ses épaules, tantôt prostituée, tantôt mère de famille qui se traîne un ado compliqué et plutôt fainéant. Jamais elle ne perdra de vue les ambitions professionnelles qu'elle porte pour son fils et franchira même quelques lignes rouges de l'honnêteté pour parvenir à financer l'école privée de son fils. Un scénario plutôt simple, assez peu évolutif, pour un film moyen, sympathique, mais qui ne donne jamais l’émotion espérée.
    Marc P
    Marc P

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 décembre 2021
    Même si les acteurs sont remarquables, le scénario est si prévisible et caricatural qu'il dessert la cause qu'il semble vouloir défendre.
    Framas54
    Framas54

    15 abonnés 117 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 janvier 2022
    Il y a peu de joies dans la prostitution, et il vaudrait mieux gagner sa vie autrement pour élever son fils. Voilà. Calamy est bien, peut-être pas aussi bien que sur son âne..
    Il manque un grain de folie qui aurait tiré le film du bourbier des conventions. De l’audace en somme..
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 955 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 juillet 2023
    Cècile Ducrocq tenait beaucoup à ce que Laure Calamy entreprenne ce film pour elle! Et la rèalisatrice ne s'y trompa pas en emmenant cette « femme du monde » indèpendante et entrepreneuse loin de son bout de trottoir strasbourgeois pour l'amour de son fils de dix-sept ans! Malgrè la justesse de son jeu et la force d'expression de son visage, Calamy n'obtint pas une seconde fois le Cèsar de la meilleure actrice! Qu'importe l'essentiel est ailleurs avec cette vision singulière de la prostitution sans fougue inutile! Les scènes fortes et gênantes ne manquent pas! De sorte que le combat de cette femme courage devient un beau film, simple et touchant, remarquablement interprètèe par une comèdienne qui va corps et âme dans tout ce qu'elle entreprend! Avec une chanson de Vèronique Sanson (« Vancouver ») qui se taille une place de choix dans ce portrait de femme rèussi...
    lancelo25
    lancelo25

    34 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 décembre 2021
    Après « Antoinette dans les Cévennes » où elle excellait, Laure Calamy confirme qu’elle est une grande actrice, capable de tout jouer, avec intensité et naturel. On découvre aussi Nissim Renard qui incarne parfaitement l’adolescent révolté et nihiliste, sans repaires car sans père. Le scénario implacable s’appuie sur une tension dramatique parfaitement dosée. Un grand film sur une mère qui tente tout pour que son fils n’ait pas un destin similaire au sien, celui d’une femme dans la précarité permanente, sans reconnaissance ni dignité.
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 décembre 2021
    Marie (Laure Calamy) se prostitue à Strasbourg. Son fils Adrien est en échec scolaire. Sa seule planche de salut serait de l'inscrire dans une école privée de cuisine. Mais la scolarité n'y est pas gratuite. Marie réussira-t-elle à rassembler la somme qu'on lui demande pour donner à son fils un avenir ?

    Le plus vieux métier du monde inspire de longue date le cinéma, depuis Mizoguchi ("La Rue de la Honte"), Fellini ("Les Nuits de Cabiria"), Pasolini ("Mamma Roma") sans oublier Godard ("Vivre sa vie"), Bunuel ("Belle de jour") ou Almodovar ("Tout sur ma mère").

    Plus près de nous, le cinéma français contemporain a décrit dans une veine naturaliste la réalité de la prostitution, sa violence, sa précarité. Je pense à l'extraordinaire "Party Girl" (2013) qui avait pour cadre le lumpenprolétariat d’un Grand Est sans soleil, à "Sauvage", un film quasi-documentaire sur les tapins masculins, à "Filles de joie" auquel j'avais reproché de présenter le bordel comme un lieu joyeux, épanouissant, où ses trois héroïnes pansaient les plaies qu’un quotidien brutal leur infligeait.

    "Une femme du monde" s'inscrit dans cette veine et le fait avec une extraordinaire réussite. Le film est juste de bout en bout qui documente le quotidien d'une femme indépendante qui essaie de conserver sa dignité dans l'exercice d'un métier réprouvé. Le scénario, d'une grande simplicité, est la course d'obstacles que Marie doit franchir pour réunir la somme que l'école privée de son fils exige. Face à elle, toutes les portes se ferment les unes après les autres. Sans autre alternative, elle en est réduite à franchir la frontière et aller travailler dans un club allemand, avec des filles plus jeunes qu'elle et une mère maquerelle intraitable.

    "Une femme du monde" repose sur les épaules de Laure Calamy. Elle est de chaque plan. Elle y est formidable. On a fait grand cas de son interprétation dans "Antoinette dans les Cévennes" qui lui a valu le César 2021 de la meilleure actrice mais qui m'avait inspiré quelques réserves, à rebours des critiques et des spectateurs unanimes. Ici, plus encore que dans les sentiers cévenols, son tonus et son bagout font mouche. On la voit tomber sept fois et se relever huit, jusqu'au plan final juste parfait.
    Audrey L
    Audrey L

    647 abonnés 2 593 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 décembre 2021
    Une femme du monde doit tout à l'interprétation très à l'aise et sensible de Laure Calamy (oubliez la petite secrétaire sage de Dix pour Cent, vous allez être étonné par Marie, reine de la passe), qui donne tout à son personnage, ce qui se remarque : on vit le film avec elle. On aime aussi que ce drame s'attache à démonter tous les clichés sur les travailleuses (et travailleurs) du sexe, tous les fantasmes dégradants sont mis à mal par la réalité de cette travailleuse indépendante qui prend toutes les précautions nécessaires, a ses habitudes et sa dignité. Comment ne pas se sentir un peu compatissant lors de la scène qui la confronte au banquier, au regard de son propre fils, à une juridiction hypocrite qui n'interdit pas l'activité mais pénalise le client (une interdiction déguisée), à un manque criant d'encadrement et de sécurité... Marie est une maman qui se sacrifie, et on adhère totalement à son personnage si attachant. On a seulement regretté la fin, qui accumule les choix scénaristiques faciles. Lorsqu'on voit le jeune homme spoiler: se faire embaucher comme cuisinier en un mois alors qu'il rame depuis des années, on se dit simplement qu'il aurait pu se bouger plus tôt, et que "maman" aurait évité bien des horreurs (faites des gosses...). En plus de donner l'impression que Marie a fait tout cela absolument pour rien (et que l'on aurait pu voir un film qui aurait duré cinq minutes), cela enchaîne avec une scène de fête légèrement ringarde et longue, une happy-end caricaturale que l'on n'a pas vraiment apprécié pour conclure un film qui se défendait plus que bien jusque-là.
    Une femme du monde reste une production française osée sur le monde des péripatéticiennes et des "LGBT+ de la nuit" (on a repéré Romain Brau, jouant un rôle dans Haute Couture, simultanément à l'affiche du cinéma !). Mais, comme dans le binôme mère-fils, c'est Laure Calamy qui fait tout le boulot. Chapeau bas.
    Maite.ferhat
    Maite.ferhat

    73 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 septembre 2021
    Une jolie découverte du Festival du Cinéma Américain de Deauville, dans la sélection "Fenêtre sur le Cinéma Français".

    "Une Femme du Monde" nous embarque dans la vie de Marie et de son fils Adrien. De prime abord, on pourrait penser en lisant le synopsis qu'il s'agit d'un film sur la prostitution, alors qu'il s'agit là seulement d'un contexte et non du sujet. Ce film a pour thème central la famille, le rapport entre une mère célibataire et son fils et la survie financière.
    L'objectif de Marie est, comme pour tout parent, d'offrir le meilleur pour son fils. N'étant pas de classe aisée, elle doit user de combines pour permettre à son fils de faire des études qui lui plaisent et de sortir de la précarité à laquelle sa famille fait face.
    Ce qui est également intéressant à observer dans ce film, ce sont les rapports qu'entretient Marie avec ses collègues de travail ; ils pourraient être ceux de toutes personnes évoluant dans une entreprise régit par le patriarcat. Marie juge ses collègues féminines, ou plutôt ses concurrentes, tant la place est précieuse.

    Ceci dit, je trouve que les personnages de Marie et d'Adrien manquent de densité pour qu'on puisse s'attacher pleinement à eux, comprendre leur urgence de vie, et ainsi se laisser traverser par l'émotion.
    Au-delà de ça, le choix du casting est réussi, et c'est un plaisir de voir un film qui ne fait pas de la prostitution un tabou.
    Juan 75
    Juan 75

    64 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mai 2022
    Laure Calamy est une fois de plus parfaite mais le film n'est pas à la hauteur de sa prestation. Le scénario est convenu et le dénouement prévisible et pas très crédible. Les scènes autour de la prostitution sont déjà vues dans d'autres films. Le film aurait pu être plus subversif et audacieux. Dommage.
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