Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Eowyn Cwper
120 abonnés
2 039 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 11 janvier 2017
Big Fish est l'histoire d'une vie à la manière de la référence du genre, Forrest Gump, ou de L’Étrange Histoire de Benjamin Button. Toutefois, à la différence de ces derniers, ce film base la beauté d'une vie entière sur une mise en opposition de son aspect réel et de sa part de rêve. Car le personnage est un rêveur et un conteur, et c'est par lui que le film va avoir deux facettes : ce qu'il nous dépeint comme le réel et ce qu'il nous dépeint comme tout droit sorti de l'imagination du conteur. Mais toute l'astuce de cette mise en opposition repose sur deux autres choses encore : 1) le talent de Tim Burton, bien présent pour ce qui est peut-être la dernière fois dans un épanouissement sain, et qui lui permet de cultiver l'étrange en le rendant quasiment palpable, et 2) le casting de choix. Un casting qui associe qualité et quantité, puisqu'on retrouve Ewan McGregor, Helena Bonham Carter, Danny DeVito, Marion Cotillard, et d'autres visages un peu moins fameux comme celui de Deep Roy dont on se rappelle en Oompa-Loompa ou celui de Steve Bruscemi qu'on reconnaît d'Armageddon ou de The Island. Et tous ces gens, lorsqu'ils font partie de la facette dite "réelle" du film, nous donnent accès à une troisième dimension : le réel tout court, les acteurs en eux-mêmes. On a rarement autant accès aux personnes telles qu'elles sont derrière la caméra que dans ce film où le travail sur plusieurs niveaux fait de Big Fish un des meilleurs films de Burton.
Il y a des individus qui ont le chic pour captiver l’attention de leur auditoire lorsqu’ils racontent des histoires. Ed Bloom, le héros un peu mytho et à l’imagination débordante de « Big Fish » a cette faculté-là quand il s’agit de narrer la sienne. Fascinant, riche, gratiné, drôle, émouvant et positif tels sont les superlatifs qui me viennent à l’esprit lorsqu’il s’agit d’évoquer cette petite pépite signée Tim Burton, un conte enchanteur, méta-philosophique, doublé d’une parabole sur les relations père-fils. Plus ensoleillée que certaines de ses réalisations, la direction artistique est princière, la musique est belle, le casting envoûtant pour un film qui émerveille et touche l’enfant qui sommeille en chaque adulte.
Comme a son habitude, Tim Burton propose un univers fantastique qui laisse rêveur. Tout n'y est pas prévisible pour notre plus grand plaisir.
Malheureusement il faut attendre les dernières 10 minutes du film pour comprendre le message que le film veut transmettre. En dehors de ça, le mythe du self-made-man américain nous ramène à la réalité de l'idéologie américaine, loin du rêve et du regard différent sur le monde qui nous est proposé.
Un film très agréable a regarder qui laisse donc un arrière goût désagréable d'american dream.
Un début assez difficilement accrocheur pour moi mais j'ai tenu bon et heureusement. C'est un conte coloré sur l'imagination débordante d'un homme mais aussi l'histoire d'un père qui aimerait passer cette imagination et cet amour pour la vie à son fils bien plus terre-à-terre et qui n'ouvre son esprit que pour accompagner son père vers la mort. Un dénouement très poétique et émouvant.
Curieux film que ce "Big Fish". Curieux parce qu'on a l'impression d'être dans l'univers de Wes Anderson ou même parfois dans celui des frères Coen alors que nous sommes dans un film de Tim Burton qu'il réalisa deux ans après après son remake de "La Planète des Singes". C'est une œuvre sortie tout droit de l'imagination débordante de Burton, racontée de façon romanesque, avec une fin pleine de grâce et d’émotion ! Si le film convainc (notamment sa seconde partie), c'est parce que Ewan MacGregor convient ! Sa présence a plus d'importance que son talent et le peu de scènes qu'il joue avec Alison Lohman sont magnifiques comme cet incroyable champ de jonquilles jaunes qu'il offre par amour et qu'on explore souvent fasciné ! Albert Finney, Danny de Vito et Helena Bonham Carter sont très bien aussi ! De ce point de vue, leurs personnages sont réussis car le réalisateur a su les rendre attachants et émouvants ! Mais le côté rose bonbon de l'histoire qui peine vraiment à trouver ses marques peut décevoir même si certains moments n’échappent pas à la "belle image", peut-être parce que Tim Burton est avant tout un conteur et que son "Big Fish" reste son film le plus personnel : un hymne à la vie avec ses joies et ses peines !
Eh bien je l'avais vu une première fois il y à environ 10 ans et je ne l'avais pas plus apprécié que ça (je devais être un peu trop terre à terre et cartésien). C'est un film très poétique avec une très belle réalisation. Ce n'est toujours pas mon style de film préféré, mais il faut bien avouer qu'il est réussi. Par contre je n'ai pas tout à fait saisi le rôle de la sorcière (Helena Bonham Carter) qui à tous les âges dans n'importe quel ordre ?! En tout cas c'est un ode à l'imaginaire.
Raconter des histoires fantastiques pour enjôler le réel. C'est sur ce vaste et universel sujet que Tim Burton réalise sa fable. Métaphore de son amour pour le cinéma le réalisateur est à la place du père. De ce compteur d'histoires. La relation père fils est finement exploitée, le film ne tombe pas dans le sentimentaliste mais garde le cap dans les histoires racontées, avec des personnages divers et attachants comme Monsieur Burton sait si bien le faire.
Je ne suis pas fan de son style ( trop farfelu et macabre à mon gout ) mais je dois reconnaître que Big fish est réussi grâce à l'universalité de son sujet et l'équilibre de son scénario entre le fantasque imaginaire et le réalisme dramatique. Une oeuvre maîtrisée.
Un film plutôt pas mal avec une réflexion intéressante sur la vie de l'homme a travers ses aventures. L'histoire est réussie et l'univers étrange bien propre à Tim Burton est encore une fois plutôt appréciable. Ewan McGregor joue très bien et tous les autres personnages sont dans l'ensemble convaincants. Les différentes créatures rencontrées sont correctes et les images sont bonnes. Les effets spéciaux sont satisfaisants et les décors sont bien faits. Les costumes sont bons et l'ambiance est plutôt plaisante. Les quelques clins d'œil aux autres film de Tim Burton sont agréables et la fin est touchante. Les différentes aventures de la vie d'Edward Bloom sont dans l'ensemble plutôt sympathiques à suivre, même si il y a certaines longueurs par moments... Un film de Tim Burton donc pas mal quand même avec une histoire bien exploitée et un Ewan McGregor très bon dans son rôle, c'est vraiment juste dommage qu'il y ait certaines longueurs qui nous donne l'impression de décrocher par moments.
Big Fish est un film pas mal mais qui a tendance à un peu se mélanger les pinceaux dans son approche dramatico-philosophique. À la fin du film, on ne sait plus trop quoi en penser. Les acteurs sont bons, Ewan McGregor en tête. L'univers de Tim Burton est toujours aussi merveilleux et ses décors gothiques rendent toujours aussi bien à l'écran. Le scénario a tendance à un peu trop partir dans tous les sens, et on sait pas trop si l'on doit se projeter dans l’irréel ou rester dans la réalité. L'histoire reste tout de même assez belle. Mais ce film m'a un peu perdu.
Une très belle histoire où se mêle conte et réalité, humanité, amour et à la fin une très belle leçon de vie accomplie. Bravo Tim Burton pour votre imaginaire qui nous fait aimer les hommes.
Il est dans la stupidité un sérieux qui, mieux orienté, pourrait multiplier la somme des chefs d’oeuvres. Tim Burton a su, du peu que j'ai vu de lui, détourner toutes les parties de sa niaiserie accumulés au cours de ses films, d'une sérieuse manière dans Big Fish. Au sommet de son art ? _peut-être. Mais pas au sommet de son style. Une oeuvre d'auteur, celle d'une enfant, d'un réalisateur de cinéma, ou même d'un scénariste. Et évidamment, du peu que j'ai visionné des Burton movies, Big Fish est probablement le plus grand, ou plutôt le plus gros de ses oeuvres.
Dans ce film parfois un brin démonstratif, Tim Burton rend un hommage appuyé aux contes et surtout aux conteurs, qui ont le pouvoir de modifier la vie, la rendant plus belle et plus poétique. Son long-métrage, qui entremêle constamment rêve et réalité, est aussi une déclaration d'amour aux arts de la scène, et en particulier ceux du cirque. Il s'intéresse aussi avec sensibilité à la relation père-fils, à travers la question de la mémoire, de l'honnêteté et de l'émancipation du second sur le premier. Une très belle brochette d'acteurs (dont Ewan McGregor, Albert Finney, Billy Crudup, Jessica Lange, Helena Bonham Carter, Alison Lohman, Steve Buscemi, Danny DeVito et Marion Cotillard) et une réalisation très efficace pour servir ce propos touchant, drôle et onirique.
A la veille de sa mort, un fils qui s'était embrouillé avec son père trop volubile, essaye de savoir qui il était vraiment. Un histoire féérique, qui touchera même ceux qui craignent les films fantastiques. Garder une boite de mouchoirs a porter de main.
Une fois n'est pas coutume : qui de mieux que Burton pour retranscrire à l'écran ce récit décalé ? Moi qui ai du mal avec le réalisateur, je trouve que pour une fois son style colle avec l'histoire. Maintenant, les 3/4 du livre ont été réécrits, Burton ne gardant que la trame principale. D'un côté, ce n'est pas plus mal, et ça permet surtout de mieux comprendre les tenants du conte de Wallace. Cela reste une histoire très triste, avec une fin plus claire mais tout aussi poétique que dans le bouquin et bien plus émouvante. L'histoire remaniée et dramatisée en ressort plus forte, meilleure, plus loufoque et plus joyeuse, au rythme des couleurs criardes et brillantes qui illuminent les scènes et alternent avec celles, plus sombres et grises, de la réalité présente. Burton fait le choix à la fin de valider les histoires qu'Edward racontait à Will, cela apporte une toute autre dimension au récit. Mais surtout, cela permet de voir un message à mes yeux trop caché dans les pages : celui qu'un être parti ne l'est pas complètement grâce à ses histoires qui survivent à travers ses descendants. Au final, je choisirais le film plutôt que le livre, lequel paraît bien plat à côté.
Ce film m'a totalement bercé, je suis resté scotché tout le long du film jusqu'à me demander si tout ça était vraiment sorti d'un esprit humain. Je suis tombé profondément amoureux de ce film. Merci à Tim Burton de m'avoir fait autant rêver et pleurer.