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    Big Fish
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    4,2
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    1 392 critiques spectateurs

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    GéDéon
    GéDéon

    85 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 janvier 2021
    En 2003, Tim Burton signe un long-métrage sensible alliant avec maîtrise univers onirique et conte philosophique. A travers les récits imaginaires de son père mourant (Albert Finney), un fils (Ewan McGregor) tente de discerner le vrai du faux. Quel est véritablement cet homme qui a toujours enjolivé ses souvenirs au point de les rendre absurdes et démesurés ? Cette fable féérique bénéficie d’une mise en scène remarquable dont seul le réalisateur américain a le secret. Mais c’est surtout la démonstration de cet amour paternel incommensurable qui constitue le message universel de ce film. Bref, un véritable chef-d’œuvre !
    Buddy_Noone
    Buddy_Noone

    1 abonné 89 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 décembre 2020
    Ancien vendeur itinérant, Edward Bloom s'est toujours plu à raconter sa vie à ses proches par le prisme du merveilleux. Exagérant les faits, Bloom a fini par lasser son fils, Will, qui ne voit plus en son père qu'un menteur pathologique et exubérant. Brouillés, ils ne se sont pas revus depuis trois ans, période durant laquelle Will s'est installé en France et a trouvé l'amour de sa vie. Mais lorsqu'il apprend que son père est atteint d'un cancer, il décide de revenir auprès de ses parents accompagné de sa femme. C'est durant le voyage en avion qu'il commence à se remémorer le passé exaltant de son père tel que ce dernier le lui a toujours raconté.

    Sorti en 2003, "Big fish" est un film charnière dans la filmographie de Tim Burton et ce sur plusieurs points. D'abord le sujet le touche personnellement, lui qui a perdu son père en 2000 et sa mère en 2002, peu de temps après le début des prises. Ensuite c'est l'occasion pour lui de revenir au thème du merveilleux tout en livrant une habile réflexion sur la réalité et la naissance des mythes. Enfin c'est une manière pour Burton de faire amende honorable, lui qui s'est coupé d'une partie de ses fans avec son décevant remake de La planète des singes.

    Adapté par John August (lequel entame là une trop longue collaboration avec le réalisateur) d'après un recueil de nouvelles de Daniel Wallace, le récit, non linéaire dans son déroulement, expose à la fois la relation conflictuelle entre Will et son père et la jeunesse aventureuse de ce dernier tel qu'il la toujours raconté. L'ensemble du métrage repose ainsi sur cet équilibre délicat entre aventures fantaisistes et drame intimiste. La frontière entre réalité et fiction n'aura jamais été aussi ténue et Burton alterne avec maestria humour, fantastique et émotions.

    Ainsi, le jeune et malicieux Bloom rencontre-il toute sorte de créatures au cours de son périple vers l'inconnu. L'occasion de rire aux détours de plusieurs scènes désopilantes où Burton manie l'humour avec un savoir-faire indéniable (la scène du parachutage ou la rencontre d'Edward avec le géant). Au bout de cette trajectoire héroïque, véritable odyssée Burtonienne convoquant autant d'éléments de la mythologie que du Southern Gothic, Edward se réalise pleinement en trouvant le sens de sa vie au travers d'une jeune femme dont il tombe follement amoureux. Ses douze travaux dans le cirque du lycanthrope Danny de Vito ou encore le passage de la sirène/Dame du lac (c'est selon les goûts) sont des séquences qui témoignent des ponts qui relie le récit à ses prestigieuses références.

    Face à toute cette fantaisie surréaliste, Burton confronte le point de vue pragmatique de Will, point de vue auquel nous serons tous obligés de nous identifier, nous qui nous enlisons dans un quotidien sans reliefs où le temps du rêve n'est plus qu'un luxe. Will, blasé par toutes ces histoires que son père n'a jamais cessé de raconter, s'est totalement fermé au merveilleux . C'est dans un quotidien morne et pluvieux qu'il évolue loin des champs ensoleillés et des ballades bucoliques vécues par le jeune Edward dans ses récits. Au bout du compte (ou du conte), Will réalise qu'il ne sait rien de son père et ne souhaite qu'en savoir plus sur le véritable passé d'Edward. Il se rendra compte plus tard que ce dernier n'a finalement fait qu'enjoliver sa vie.

    A travers ce travestissement d'une réalité peut-être trop banale, Edward Bloom se prête les oripeaux d'un personnage héroïque (dans le sens monomythique décrit par Campbell dans son célèbre essai "Le héros aux mille visages"), courageux, idéaliste, romantique et un rien ambitieux. Ewan Mc Gregor prête son sempiternel sourire charmeur et niaiseux au jeune Bloom, quand Albert Finney apporte la justesse de jeu nécessaire au vieil homme qui se rend compte qu'il a perdu l'estime de son fils mais qui persiste cependant à ne jamais se raconter autrement que par les territoires du merveilleux.

    Les deux récits finissent par aboutir à cette séquence émouvante où lors des derniers instants de son père, Will lui raconte par le biais du conte comment Edward doit quitter ce monde. Burton juxtapose alors les funérailles fantasmées d'Edward en forme de baptème et de renaissance, avec les funérailles réelles où Will s'étonne d'y entrevoir des personnages qu'il ne croyait appartenir qu'aux récits de son père et qui n'ont finalement que très peu de différence avec les personnages fantastiques décrits par Edward (les soeurs siamoises ne sont en réalité que des jumelles, le géant est un homme de grande taille).
    Et le gros poisson du titre en plus d'être un joli clin d'oeil au "Vieil homme et la mer" est au final une belle allégorie de la légende qui s'affranchit de toute réalité, celui dont les histoires continuent d'être racontées après sa mort, est destiné à vivre aussi longtemps qu'elles lui survivront.

    "Big fish" est en somme un très beau conte pour petits et grands où Burton renoue avec la magie et l'onirisme de ses débuts. Formellement sublime, moins tourné vers le gothique que la réputation du cinéaste mais un rien consensuel dans son approche, le film reste toutefois en-deça de la puissance narrative et visuelle de ses chefs d'oeuvre de jeunesse.
    Burton signait là une de ses dernières réussites avant de s'enliser peu à peu dans un cinéma plus mercantile et sans aucun propos. L'esthétique singulière à l'artiste aura contribué à sa reconnaissance. Aujourd'hui, au vu de son Alice et de Dark shadows, ce n'est plus qu'une marque de fabrique censé cacher la vacuité de ses récits. De là à considérer Big fish comme un tournant, il n'y a qu'un coup de nageoire.
    Jo Bass
    Jo Bass

    8 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 octobre 2020
    bon film de tim burton, le rythme est marqué ,c'est divertissant, on ne s'ennuie pas, c'est une histoire racontée comme dans un conte.
    Michel Jean Claude
    Michel Jean Claude

    3 abonnés 196 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juillet 2020
    une merveille, encore un chef d'oeuvre de Burton , Le scénario, les acteurs , la réalisation , tout est magnifique , a voir et revoir
    CosmicNoodle
    CosmicNoodle

    2 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 juillet 2020
    J'avais 18 ans à sa sortie, j'en ai quasiment le double aujourd'hui et je viens de le revoir. Hé bien il est toujours aussi magique et poignant.
    De grands acteurs pour une aventure aussi belle qu'inoubliable, et surtout peine d'émotions. Un chef chef-d'oeuvre
    MrFabC
    MrFabC

    3 abonnés 65 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mai 2020
    Quel joli film que ce "Big Fish" ! A la manière d'un conte de fées pour adultes, Tim Burton dépeint l'accompagnement d'un fils auprès de son père durant les derniers instants de sa vie..
    Leur relation s'étant fortement détériorée avec le temps de par le coté fantasque et imaginatif à l'excès du père, le fils tente de renouer contact et redécouvre la vie tumultueuse et emplie d'aventures des excellentissimes Albert Finney et Ewan Mc Gregor jouant tous les deux le paternel à des époques différentes...
    S'en suit la découverte d'une galerie de personnages hauts en couleur, tous plus extraordinaires et originaux les uns que les autres !
    A la manière de "Forrest Gump", on suit le parcours de vie incroyable d'Edward Bloom et des multiples rencontres qui ont marqué sa vie.
    Mais ou se situe la réalité par rapport à l'imaginaire ? Mensonges ? Affabulation enfantine ou vérité ?
    Plus on avance dans le film et plus les sentiments de William Bloom évoluent positivement et une belle touche d'émotion vient ponctuer cette superbe fable.
    Inutile de s'attarder sur le casting, c'est une réussite totale tant dans le choix des personnages que dans leurs remarquables interprétations..
    Une réussite totale, drôle, surprenante et émouvante.
    Il est à noter que Tim Burton, à la lecture du script de ce film était également depuis peu aux chevets de ses parents, ce qui l'a certainement inspiré d'avantage... 4/5
    Chaîne 42
    Chaîne 42

    135 abonnés 3 064 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 mai 2020
    Film détonnant d'imagination d'un certain Tim Burton, certain dans le sens de particulièrement connu. Des recherches, des univers, des rencontres, des mystères, des formes d'humour. Tout est dans un style qui porte à une découverte plutôt joyeuse de la sensibilité au monde.
    Jayssie
    Jayssie

    1 abonné 69 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mai 2020
    Ce film m'a fait rêver. Tim burton est un poète et un merveilleux conteur. Très agréable à regarder.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 avril 2020
    Film magnifique, Tim Burton livre une incroyable mise en scène avec une BO larmoyante, la scène finale est magnifique.
    thalie-muse-de-comedie
    thalie-muse-de-comedie

    4 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 avril 2020
    Le meilleur Tim Burton qu'il n'y ait jamais eu, personnel, magique, magnifique, une chronique décalée de la vie exceptionnelle d'un individu, avec une beauté et un charme jamais revu au cinéma de la même manière. C'est tordu, c'est étrange, mais par dessus tout, c'est merveilleux. Plus qu'une ode au cinéma, c'est une ode à la vie.
    Lapin-54
    Lapin-54

    11 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 avril 2020
    Un beau conte poétique, entre rêve et réalité. Sous des abords fantaisistes ce film est également tout en profondeur. La relation fils père est très juste. Une belle histoire bien racontée.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 février 2020
    Big fish est un magnifique conte de fée avec de belles images,un bon scénario et des acteurs et actrices convaincants dans leur rôle.Je le conseille au fan de Tim Burton comme moi.
    Ølivier L
    Ølivier L

    5 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 février 2020
    Super émouvant. Un de mes films préféré. Ca c'est vraiment du cinéma.
    Vu presque par hasard, ça a été violent pour moi. Un conseil. regardez le vite.
    Guillaume
    Guillaume

    111 abonnés 1 579 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 décembre 2019
    Un Tim Burton : tout est résumé. C'est un voyage innatendu, qui peut rendre le spectateur parfois circonspect, mais souvent surpris.
    Un univers onirique, à vous de vous laisser transporter.
    Liam Debruel
    Liam Debruel

    19 abonnés 104 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 novembre 2019
    L’un des films les plus décriés de Tim Burton est pourtant l’un de ses plus personnels et, une fois mises de côté les attentes habituelles autour de son auteur, l’un de ses plus importants.
    William Bloom arrive au chevet de son père Edward qui se rapproche petit à petit de la mort, l’occasion pour lui de tenter de découvrir l’homme qui se cache derrière ses histoires fantasques.
    La sortie du film a coïncidé avec une période de doute chez Burton : souffrant encore de la production compliquée de Superman Lives et du tournage de son reboot de La planète des singes, il se retrouve également jeune père alors qu’il vient de perdre le sien, avec qui les relations étaient compliquées. Le retrouver sur Big Fish était donc assez logique et prendre en compte ces informations reste pertinent par rapport à la lecture analytique d’une œuvre bien trop sous-estimée.
    Les doutes sont ainsi permanents, que ce soit chez le réalisateur ou chez ses protagonistes, entre William qui semble souffrir des mêmes maux que Burton ou Edward, dont l’assurance n’est bien évidemment que de façade. Sa manière d’aborder ses histoires est certes particulière mais participe à son besoin de connexion avec les gens et de trouver dans l’imaginaire quelque chose de salvateur et réconfortant. La douleur y est ainsi absente, le romantisme exacerbé et le merveilleux ne fait que souligner le bonheur de l’existence d’Edward. Ainsi, la dualité d’apparence, exacerbée par une merveilleuse photographie, ne fait que souligner l’importance de la fiction dans le réel et inversement.
    Un point qui semble régulièrement oublié est sa lecture extra diégétique. Alors que l’on reproche souvent aux films actuels de manquer de réalisme au point de chercher le moindre détail scénaristique pour mieux le lui reprocher, Burton nous rappelle que toute histoire a un sens, personnel ou non. Si l’on ressent l’aspect exutoire de ce long, il n’en est pas moins dénué d’une quête absolue de réalisme. Vouloir absolument que le tout soit tout à fait crédible est d’un ridicule analytique assez incohérent par rapport à ce que le film aborde du mythe. Sur ce point, il n’est dès lors guère étonnant de trouver des exemplaires du « Héros aux mille visages » de Joseph Campbell, créateur de la théorie du monomythe et de leur importance dans la construction sociologique de tout individu.
    On en vient alors à se demander en qui voir Burton : en Will, le circonspect qui cherche à être proche de son père à l’aune de son décès et de sa future paternité, ou en Edward, le conteur passionné et passionnant ? Sans aucun doute chacun des deux, avec une même approche et un même amour qui ne peut que bouleverser et nous faire monter les larmes dans les moments de doute de chacun et leur manière de tenter de rentrer en contact par le biais d’histoires profondes dans ce qu’elles racontent de craintes sourdes et d’une peur de ne pas être le père/fils que chacun espère être. On notera dès lors que ce sont les femmes de l’histoire qui aident chacun à se rapprocher tout en étant la raison de leur bonheur et de leur réconfort, dressant de manière discrète de beaux portraits féminins également remplis d’un amour sincère.
    Car c’est bien la sincérité qui se dégage d’un film bouleversant comme « Big Fish ». Celui d’un Burton qui tente de faire de son mieux, aussi bien en tant qu’artiste qu’en tant qu’humain, assumant son imperfection dans chacun de ses rôles. Alors, si ce film n’est pas aussi célébré que ses premières œuvres, il n’en reste pas moins indispensable pour mieux comprendre un réalisateur aussi particulier…
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