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Un visiteur
3,5
Publiée le 1 avril 2022
Tim Burton a changé, depuis "La Planète des Singes" (franchement loupé), son cinéma a pris une tournure différente. Une scène du film est particulièrement lourde de sens, Tim Burton en vient à restaurer sa maison délabrée, inquiétante et insalubre, symbole de son oeuvre. "Big Fish" est a part dans la filmographie de Burton, les puristes vous diront que c'est sûrement son oeuvre la plus détestable, je vous dis que c'est sa plus personnelle, métaphorique et paradoxalement la plus réaliste. Ici, rêves et réalités cohabitent, qui n'est pas sans nous rappeler un "Forrest Gump".
Beaucoup disent que le talent de Tim Burton est porté disparu depuis le début du millénaire. Pourtant Big Fish prouve le contraire: il fait partie de ses meilleurs films pour moi. J'ai vraiment appréciée cette histoire assez loufoque, parfois à la limite de l'absurde, porté par un excellent Ewan McGregor. Le recit prend presque toute la vie du héros, ce que j'aime généralement beaucoup et là c'est bien foutu. L'ambiance de Tim Burton est certes plus policée qu'auparavant, mais elle reste réussie, avec une belle photographie également. La fin est assez émouvante et conclu 2h très agréable à passer !
Big Fish, l'oeuvre la plus sincère et la plus touchante de Tim Burton. J'apprécie généralement son travail, sans que ces films ne me procurent de véritables émotions. C'est simple, souvent décalé et entraînant. J'abordais donc Big Fish avec une certaine appréhension. Mais c'est son film qui m'a le plus touché, à travers une histoire simple mais brillante. Un fils qui ne croit pas aux inepties de son père, des histoires farfelues et des mensonges extravagants. Mais, proche de sa mort, ce fils va faire un dernier effort et tenter de le croire. Se déroule alors un film drôle, mignon, touchant et simple. Un film qui possède toutes les qualités d'un immense film. Tout y est attachant, les personnages, les décors et l'univers. Mais c'est cette notion de mensonge et d'histoire qui en fait un plus. Que reste-t-il après notre mort ? Rien. A part les histoires que l'on raconte, les histoires de notre vécu. Parfois, romancées. Le casting est excellent, et la scène finale est magnifique à la fois de sens et d'émotion.
Classique! Beau film touchant du début à la fin sur la relation père-fils. Le scénario est en tout point parfait. Les images sublimes. Le jeu d’acteur magnifique. Une fable douce et belle et tellement humaniste.
Avec Big Fish, Tim Burton met en exergue deux fantasmes d'enfance : d'abord, que se passerait-il si sa mort était connu d'avance ? L'allégorie est tellement universelle qu'en faire un film est un puit sans fin à idées. Le cinéaste américain conjugue son imaginaire inépuisable avec la spéculation que tout serait plus simple : déclarer sa flamme, ne plus avoir peur de l'aventure, avoir de l'empathie pour autrui. Et pour s'aider dans la narration, il mêle cette fantaisie à cette seconde illusion : et si on se mettait à croire toutes les histoires de grande personne ? Parce que cette rêverie sans limite est l'oeuvre inconsciente du romancier Daniel Wallace, qui colle parfaitement avec la folie du réalisateur. Un mot enfin sur Ewan McGregor, remplit de candeur et anti-héros parfait, le monsieur-tout-le-monde du fantastique permet d'avoir un film plus accueillant avec identification très rapide.
J'ai pu voir ce film plus d'une fois et j'ai ,à chaque fois été surprise. Le film est exaltant,les images sont belles ,pleines d'émotions et de bizarreries qu'on aime chez Tim Burton.
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18 103 critiques
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1,5
Publiée le 2 octobre 2021
En son centre Big Fish est un film sur la narration d'histoires. Pourtant je pense que son défaut fondamental est que toutes ses histoires sont mal racontées. Le vieux Ed Bloom est clairement censé être un charmant raconteur qui charme sa femme sa belle-fille ses amis et ses connaissances mais avec des histoires à dormir debout auquel personnes ne croit. Pourtant il est difficile de ne pas être d'accord lorsque son fils l'accuse d'être une source d'embarras après que papa a pris la parole au mariage de son fils pour raconter (manifestement pour la centième fois) sa version élaborée de l'histoire de la naissance de son fils. Interprété par Albert Finney Ed Bloom ressemble davantage à l'oncle ivre que nous essayons de faire taire plutôt qu'à l'Ésope de son époque. Mais Bloom n'est pas le seul à ne pas savoir raconter une histoire. Malheureusement Tim Burton semble souffrir des mêmes déficiences que son protagoniste. Dans les mains de Burton les histoires de Bloom semblent toujours porter davantage sur le design de la production que sur toute émotion a délivrer au public. Notons que Big Fish est le seul film de Tim Burton que je n'aime pas...
Si vous aimez le genre de film où on se dit à chaque scène mais qu'est ce que ce truc là ou les films poétiques, vous devez regarder ce film, oui c'est wtf et poétique à la fois, il y a deux façons de regarder ce film, scène par scène et là, ce film est amusant, ou dans son ensemble et dans ce cas là, c'est très émouvant
Trop de merveilleux tue le merveilleux ? Ce film pas réellement enchanteur fonctionne moyennement malgré quelques bonnes trouvailles, une BO soignée et un minimum d’humour.
Si mentir c'est imaginé et que l’imagination sublime le réel, la vie n’en est que plus douce. Un joli conte burtonien, qui à travers l'allégorie du poisson, nous interroge sur la quête du bocal parfait.
WoW ! Que dire ... À part que c'est l'un des meilleurs Burton qui existe ! Ce film merveilleux est époustouflant de part son graphisme ou son casting ! La mise en scène autour de tous les personnages, tous aussi farfelus les uns que les autres. Tous ces contes racontés par un père à son fils ont été très bien mis en scène avec une trame fantastique pouvant faire légèrement pensé à un univers d'Alice au pays des merveilles. Big fish est réellement un très beau film. J'ai également beaucoup aimé le fait que Helena Bonham carter joue 3 personnages qui sont en réalité le même mais dans des univers différents. Les décors sont juste époustouflants. Je pourrais épiloguer encore longtemps sur cette prouesse de Tim Burton ...
Qui a dit que l'on a le droit à qu'une seule version de nos vies ? La réponse c'est tout le monde :) Tellement d'échos que j'ai ressentis dans ce film, je me retrouve enfin et à nouveau.