Que dire, sinon que ce film est l'un des plus beau qu'il m'est été donné de voir ? Des effets visuels magnifiques, des couleurs presque irréelles et une histoire digne d'un conte, Big Fish à tout d'un petit chef d'oeuvre.
Réalisé par l'excellent Tim Burton le film présente un scénario à la fois simple et bien ficelé, un véritable paquet de noeud où tout semble mêlé, le vrai, le faux, l'imaginaire et le réel, si bien que l'on cherche où commence l'un, où se termine l'autre, avec certes quelque idée sur la question mais l'envie d'y croire malgré tout.
Un jeu d'acteur agréable, sans tricherie, sans grands gestes inutiles, j'ai personnellement eu un faible pour la relation entre Albert Finney (Edward Bloom) et Billy Crudup (William Bloom) qui était juste sensationnelle à l'écran.
Émouvant, drôle, triste, Big Fish est un véritable rafraîchissement, une histoire qui fait du bien, magique et poétique, adaptée à tous les publics. Les plans, les cadrages, tout semble être à la fois minutieusement calculé et improvisé à la fois, les dialogues sonnent vrai, l'histoire sonne vrai, on se sent happé par cette relation père/fils compliqué, on se fait ballotter entre les mondes, les points de vues et les rétrospectives où se mélangent rêves et réalité.
Une fin à la hauteur du film, et sur laquelle on aimerai bien pleurer un peu, Big Fish n'est pas juste une belle histoire, mais bien une Histoire que l'on aimera revoir, le sourire aux lèvres.