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this is my movies
703 abonnés
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4,0
Publiée le 30 mars 2019
Vu dans sa version longue, défendue par J. Ford à l'époque. Après une petite période de réal de série B, B. Boetticher signait donc ce film légèrement autobiographique, avec R. Stack dans le rôle du gringo qui veut devenir matador. Il signe aussi son film le plus romantique, celui où il prend le plus son temps, celui qui s'avère être le plus personnel. Fan de tauromachie, Boetticher en fait sans doute un peu trop, et se fait sans doute un peu trop plaisir en filmant longuement certaines séquences, mais il le fait avec sincérité et réelle passion. Si l'histoire d'amour centrale est un peu dégoulinante et cheesy, forçant parfois un peu trop son romantisme, le reste du film est toutefois brillant, avec de belles scènes. Visuellement splendide, avec une belle immersion dans ce monde méconnu, un film à conseiller aux fans de l'oeuvre de ce maître de la série B de haute qualité. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
Passionné de tauromachie depuis son voyage au Mexique dans les années 30, Boetticher réalise ici un film qui renferme un part autobiographique et lui vaudra son seul oscar (meilleure histoire originale). Joueur de football américain et boxeur, le réalisateur aimait les sports dangereux (il pratiquait les deux plus meurtriers) et bien sur se passionnait pour la corrida et avec l’aide de Ray Nazarro conçut une histoire, BULLFIGHTER AND THE LADY (la dame et le toréador) qu’il portera à l’écran avec Robert Stark, un ancien champion de tir, Gilbert Roland, fils d’un toréador et une équipe de véritables toréadors dont quelques stars mexicaines de la profession. Ajoutées à cette équipe de mâles la très délicate et sensible Joy Page et l’admirable Katy Jurado mènent à un casting presque rêvé. Presque, car le peroxydé Robert Stack manque clairement d’envergure pour un tel rôle. Mais avec une cinématographie de belle qualité et la clarté du découpage, comme du montage, même des réfractaires à la tauromachie, comme moi, arrivent à se laisser convaincre. Partagé entre documentaire très physique et mélo très émotionnel Boetticher réalise ici son premier grand film. Il faudra attendre 5 ans jusqu’à Seven Men From Now (7 Hommes à abattre) pour le suivant.