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    El buen patrón
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    3,9
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    144 critiques spectateurs

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    gabdias
    gabdias

    89 abonnés 1 814 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mai 2023
    Grosse surprise pour ce film d’outre-Pyrénées récompensé par 6 Goyas, une comédie sociale acerbe sur le renouveau capitalistique en Espagne. Javier Bardem est impeccable et impitoyable en patron tantôt flamboyant tantôt au bord du gouffre. Beaucoup d’ironie teintée de réalisme pour une satire glaçante et pleine d’énergie.
    Jeromevonsal
    Jeromevonsal

    5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 mai 2023
    A voir absolument. Ne parler que de la prestation de J. Bardem serait injuste pour le reste du casting. Ils sont tous excellents. Du cinéma espagnol intelligent, cynique et vrai
    moket
    moket

    539 abonnés 4 342 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 avril 2023
    Javier Bardem campe à merveille cet archétype du patron imbuvable, autoritaire et paternaliste, qui use et abuse de son pouvoir. On adore le voir collectionner les tuiles et le voir se dépatouiller avec cela en attendant que tout lui explose à la figure. Incisif et drôle.
    Kubrock68
    Kubrock68

    42 abonnés 1 274 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 avril 2023
    Un patron qui se veut moderne se retrouve en confrontation avec un membre de son personnel. Le sujet est original et est traité sur le ton de la comédie. On ne s'ennuie pas, mais rien de notable vient marquer les esprits. Une comédie sympathique.
    .MaX.
    .MaX.

    2 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 mars 2023
    Réalisation conventionnelle + scénario décevant = une satire ennuyeuse ! J'ai bien du mal à comprendre comment ce film a pu être autant primé en Espagne.

    Après de bien trop nombreuses scènes qui s'enchaînent pour appuyer lourdement le propos du film où l'on découvre tout le "talent" naturel d'un patron à être égoïste, misogyne, classiste, paternaliste, manipulateur, hypocrite et j'en passe, le climax du film m'a provoqué un malaise vis-à-vis du parti pris pour traiter l'impunité de cet homme égocentrique... Il y a de quoi ressentir crescendo beaucoup d'antipathie pour ce patron et surtout de l'ennui jusqu'à ce qu'enfin le film se déploie avec davantage d'actions et un rythme plus soutenu mais une fois le film terminé, force est de constater que son message est flou, voir contre-productif et que je n'ai pas pris de plaisir à visionner ce film...

    Ce film est une succession de clichés exploités pour appuyer et justifier le propos du film qui souhaite interroger la posture de ce boss paternaliste obsédé par la remise de son prix et l'image de son entreprise. Il a usé de beaucoup de manipulations et blabla paternaliste, frôlé les catastrophes qui aurait pu gravement affecter sa vie, son mariage, son image, sa notoriété mais s'en sort sans une égratignure... Pire, il est imperméable au drame final dont il est pourtant l'unique responsable...

    J'ai du mal à comprendre l'intention du réalisateur autant dans le traitement du personnage principal que dans son intention vis-à-vis des spectateurs. La fin du film laisse un goût amer de constater l'impunité du patron. Plusieurs vies brisées spoiler: (1 mort, des parents dévastés par la perte de leur enfant, l'homme licencié traumatisé et impliqué dans une mort en légitime défense...)
    et l'histoire se poursuit presque comme si de rien n'était, la vie du boss reprend son cours...

    Certes cela peut appuyer le propos concernant ce glaçant patron qui semble privé d'empathie et permettre aux spectateurs de ressentir à la fois la froideur de cet homme et de l'injustice mais à quel prix ? Dommage que le réalisateur semble fusionner avec son personnage principal... Où est l'empathie pour les employé.es et victimes ? Où est la morale ? Le film fait preuve de peu d'esprit critique et c'est bien dommage sans parler du traitement caricatural des personnages secondaires. Etait-ce une intention du réalisateur d'appuyer la perception qu'a le patron de ces personnages ? Etait-ce du coup par conséquent forcément nécessaire que le réalisateur fasse de même en leur laissant peu d'espace et une image très réductrice ? En tout cas, c'est bien dommage de ne pas avoir souhaité donner plus de voix et de corps à ces personnages. Toutefois mention spéciale au développement du personnage du salarié licencié qui est le seul à avoir eu le droit à un traitement plus approfondi. C'était jouissif de le voir ne donner aucune valeur à son statut de chef d'entreprise et le tourner au ridicule !

    D'un point de vue cinématographique, j'aurais tellement aimé que le réalisateur nous embarque vers plus de comédie noire, une critique plus acerbe, voir que le monde du patron s'écroule.

    Pour conclure, que vaut la critique en demi-teinte du réalisateur ? Pas grand chose, j'ai l'impression d'avoir fait le travail de critique du personnage et des situations toute seule et cela au prix de 2h qui m'ont parues extrêmement longues !
    Emmanuelle Verhoeven
    Emmanuelle Verhoeven

    2 abonnés 198 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 février 2023
    film sur le paternalisme poussé dans ses extrémités, piquant mais il aurait pu aller plus loin. manque de caractère.
    NotThatYouThink
    NotThatYouThink

    40 abonnés 269 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 février 2023
    “El Buen Patron”, un titre simple qui pose les bases d’un sujet compliqué : les relations humaines. Dans le cinéma, le bon et le mauvais sont souvent bien dissociés (gentil/méchant), les limites sont posées entre ce qui est fondamentalement bon ou mauvais. Sauf que là, l’histoire tourne autour du monde de l’entreprise et le comportement du patron Julio Blanco (Javier Bardem) n’est pas manichéen. C’est un personnage complexe qui ne semble pas mauvais dans le fond, un peu toqué certes, mais il essaye de faire ce qu'il lui semble juste pour son équilibre et celui de l'entreprise familiale auxquels il tient plus que tout. Les situations vécues nous ramènent souvent à nous dire qu’il a une vision claire sur la vie, malgré sa conception paternaliste du monde. On arrive aussi à exprimer de l’empathie dans les événements vécues par Julio et le sentir complaisant envers ses salariés, avec parfois une action désintéressée (ne cherchant pas à obtenir un statut social ou bien matériel par son action). En entreprise, tout est une question de choix, et il suffit de tirer la mauvaise ficelle pour se retrouver dans une sale posture. Dans “El Buen Patron”, il y a de multiples ficelles, et la plus surprenante reste la somptueuse Liliana (Almudena Amor). Je trouve admirable la manière dont sont posés les dialogues, les comédiens n’en font jamais trop, C'est bien dosé et très réaliste.

    Au vue de la tension marquée sur la dernière heure, j’ai eu peur de tomber dans la folie des films de Pedro Almodóvar avec un final complètement fou, mais le twist prend une autre tournure bien plus cynique, à savoir : spoiler: l’arrivée de la commission
    , empreint à une réalité qui n’est plus à démontrer, devant une entreprise en apparence parfaite, spoiler: mais comme nous l’avons vu pendant les 90 minutes précédentes, la réalité bien cachée, en est tout autre
    .
    Mais surtout, spoiler: j’ai beau eu croire que le patron Julio Blanco était un homme honnête et entier. L’excellente dernière scène : le prix remis par la commission et fixé dans le salon chez Julio par Fortuna, le trahit complètement et nous renvoie l’image que j’avais initialement perçu de lui, un patron qui considère ses employés comme des machines pour faire fonctionner l’entreprise familiale dont il a simplement hérité. A ce moment, ses dires et attentions ne sont que politiques, pour son propre intérêt et complètement déshumanisées. Julio apparaît dès lors comme un manipulateur.


    C’est grâce à cette dernière scène qu’on comprend alors que spoiler: lorsque les jeunes délinquants dont le fils de Fortuna fait partie, viennent brûler la voiture et tabasser l’ex-salarié manifestant Rubio (Rafa Castejón), le gardien de l’usine Roman (Fernando Albizu) est absent car le patron lui a donné congés et lui a offert les places de spectacle auquel Julio devait assister, un des seul actes charitables et désintéressés dont Julio faisait preuve, devient finalement un acte qui rentre complètement dans son intérêt. Une magouille du patron Julio Blanco avec le fils de Fortuna qui était présent quelques heures auparavant devant le magasin de sa femme Adela (Sonia Almarcha) pour virer l’ex-salarié Rubio de manière complètement illégal et par la force. Le fils de Fortuna y trouvera la mort dans des obsèques et un discours de Julio qui montrera toute l’hypocrisie du personnage. Rubio était le dernier point bloquant avant l’arrivée de “La Commission” qui en fait comptait plus que tout le reste pour Julio. Finalement, pas si “Blanco” le Julio…

    Un film avec de subtiles contrastes qui montrent habilement la complexité des relations humaines, une très belle surprise.
    Marc L.
    Marc L.

    45 abonnés 1 601 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 janvier 2023
    S’il sortent dans une relative discrétion chez nous - n’est pas Almodóvar qui veut - les films de Fernando Léón de Aranoa, pendant cynique et désabusé de Ken Loach font pourtant partie de ce que le cinéma espagnol a de meilleur à proposer. J’avais littéralement adoré ‘Un jour comme les autres’, road-trip cruel et absurde à la recherche d’une corde en plein conflit yougoslave, et ce spécimen semble bien parti pour marcher sur ses traces. N’espérez pas un jeu de massacre en bonne et due forme avec le méchant patron d’un côté et les gentils employés de l’autre, ce serait trop simple. Directeur d’une entreprise de fabrication de balances, Juan Blanco se voit comme un père pour ses employés et le dirigeant d’une grande famille. Soucieux de maintenir l’harmonie au sein de cette famille, il n’hésite pas à intervenir dans la vie privée de ses employés, prêtant de l’argent à l’un ou jouant les conseillers conjugaux pour un autre. Si sa vision d’un management à l’ancienne semble a priori sincère, Blanco ne s’avoue pas que veiller au bien-être de ses employés n’est finalement qu’un simple moyen d’assurer la réussite de ses propres ambitions, sans compter que l’homme a, comme tout le monde, des parts d’ombre. Toutes vont se révéler et les masques tomber à l’occasion d’une semaine cruciale au cours de laquelle il attend la visite d’un comité d’évaluation chargé de lui remettre un prix pour sa gestion saine de l’entreprise. C’est tout le talent de Aranoa de dépeindre ce patron et ses employés dans d’infinies nuances de gris : le premier devrait clairement voir l’écart se creuser entre ses objectifs affichés et les moyens douteux qu’il met en oeuvre pour y parvenir mais sa boussole morale cesse rapidement de fonctionner dès qu’il identifie des éléments perçus comme menaçants envers sa réussite. Quant aux seconds, ils ont des travers tout aussi humains, faiblesse, égoïsme, manipulation, obstination stérile et destructrice, de ceux qu’on retrouve en fait dans toutes les familles. ‘El buen patrón’ fonctionne selon le principe éternellement porteur de l’engrenage qui enclenche tous les désastres et dont toutes les tentatives d’arrêt ne servent qu’à provoquer d’autres calamités pires encore, prétexte à un humour grinçant et implicite à chaque nouvelle étape vers l'ignominie franchie par ce paternaliste sans scrupules prêt à tout pour sauver les meubles. Signe que Aranoa a parfaitement dépeint les lâchetés et les compromissions inhérentes au comportement humain, on savoure avec délectation la dégringolade de ce patron tout en le plaignant un peu, la conclusion se chargeant de rappeler, dans un dernier élan de sarcasme, que la justice immanente reste une notion strictement théorique.
    François Huzar
    François Huzar

    9 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 janvier 2023
    La composition de Javier Bardem est saisissante et fait toute la saveur de cette comédie sociale acide. La critique est somme toute un peu facile et le scénario repose sur des ressorts parfois outranciers (l’aventure du patron avec la jeune stagiaire, très clichée). Mais il faut reconnaître que de nombreuses séquences font mouche et que la mécanique du récit est implacable. Cynique et grinçant, le film frappe assez fort.
    Casimir le Yéti
    Casimir le Yéti

    5 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 janvier 2023
    Plus tragi-comédie grinçante que noire, malgré son ancrage social, el buen patron fait plus sourire que rire,
    ce qui est toujours un bon signe indiquant que le plaisir provient d'une réflexion, non d'une émotion !
    Javier cabotine désormais comme un Robert de Niro des bons jours et sa performance est au diapason d'un scénario et de dialogues à l'unisson.
    J'ai, enfin, repris goût à la Comédie, de celle, si rare où l'on n'est pas sensé se tordre de rire sur la chute d'un homme glissant sur une peau de banane, puis finissant la tête dans une tarte à la crème...
    Le cinéma sait encore, parfois, me bluffer ! Nous pouvons encore vieillir, côte à côte, quelques années ensemble.
    Ciné-13
    Ciné-13

    123 abonnés 1 081 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 décembre 2022
    Le paternalisme de conviction peut mener à des débordements humains destructeurs. Javier BARDEM est incroyable de sincérité dans cette cauchemardesque gestion du personnel; car tout le monde a ou va déraper dans cet écheveau microcosmique de relations humaines et sociales. Filatures, infidélités, trahisons, manigances, désespoir le scénario ne nous épargne rien et c'est jubilatoire.
    Premier apex final soutenu la musique du ballet de Roméo et Juliette de Prokofiev.
    2ème apex avec Michael Bublé pendant la visite de la commission.
    Génial!
    Mysterfool
    Mysterfool

    10 abonnés 251 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 décembre 2022
    Du très grand Javier, dans le registre comique là où je ne l'attendais pas. Il est servi par un super scénario et des dialogues au cordeau.
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    78 abonnés 834 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 novembre 2022
    Comédie satirique assez jouissive, qui taille un beau costard au mythe de l'entreprise. Le film est bien écrit, rythmé, et porté par un casting sans faille, mention spéciale à la solaire Almudena Amor.
    phil34
    phil34

    19 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 novembre 2022
    C'est long à démarrer, et ça ne démarre qu'à la fin ... mais ça fonctionne, une vraie comédie qui fait du bien. Surprises, et autres sont là . Acteurs bons, un bon moment, ne pas couper au début faut insister !!!
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    143 abonnés 2 429 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 novembre 2022
    La réalisation manque de rythme et les personnages ne sont pas tous intéressants mais l'ensemble est convenable.
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