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AdriBrody
9 abonnés
616 critiques
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3,5
Publiée le 2 février 2024
Très bonne comédie satirique des entreprises dites "familiales" avec un patron supposément proche de ses employés et qui s'en fiche royalement et des salariés qui jouent aussi le jeu de la famille en s'en fichant également. Javier Bardem tient bien son rôle tout comme Almudena Amor qui est elle aussi très bien dans son rôle. Le film n'est jamais drôle mais il est sur un ton léger et parvient habilement à traiter les différents points noirs des entreprises, des salaires au traitement des stagiaires fils de, des plans sociaux à l'image de la marque. Le film passe assez vite, dû à un scénario qui évolue bien et des sujets intéressants.
La composition de Javier Bardem est saisissante et fait toute la saveur de cette comédie sociale acide. La critique est somme toute un peu facile et le scénario repose sur des ressorts parfois outranciers (l’aventure du patron avec la jeune stagiaire, très clichée). Mais il faut reconnaître que de nombreuses séquences font mouche et que la mécanique du récit est implacable. Cynique et grinçant, le film frappe assez fort.
Une pépite du cinéma espagnol avec des acteurs au top de leur forme. Javier Bardem montre l'étendue de son registre qui va d'Escobar au méchant de Skyfall et maintenant dans ce rôle caustico-comique de patron paternaliste sans trop de morale !
Plus tragi-comédie grinçante que noire, malgré son ancrage social, el buen patron fait plus sourire que rire, ce qui est toujours un bon signe indiquant que le plaisir provient d'une réflexion, non d'une émotion ! Javier cabotine désormais comme un Robert de Niro des bons jours et sa performance est au diapason d'un scénario et de dialogues à l'unisson. J'ai, enfin, repris goût à la Comédie, de celle, si rare où l'on n'est pas sensé se tordre de rire sur la chute d'un homme glissant sur une peau de banane, puis finissant la tête dans une tarte à la crème... Le cinéma sait encore, parfois, me bluffer ! Nous pouvons encore vieillir, côte à côte, quelques années ensemble.
Ne pas se fier aux apparences ! D excellents moments, de bons acteurs, au service d un scénario original . Une chutte inattendue. Une autre façon d être militant. Javier Bardem toujours aussi brillant, et attachant... quoique. A conseiller sans hésiter.
Franchement décevant. Très conventionnel dans la forme comme le fond. Je me suis ennuyé. On sait dès le début comment ça peut tourner. Cela se veut une dénonciation du paternalisme mais c'est lourdingue. Les personnages sont tellement caricaturaux que cela enlève tout intérêt.
J’ai regardé parce que je regarderais Bardem dans n'importe quoi, et aussi parce que quelqu'un m'a dit que c'était une bonne comédie, et effectivement c'est le cas, mais rien de plus. C’est une comédie sociale dans une usine et il y a des répliques et des situations drôles ici et là, sans que ce soit un grand rire. Vous pouvez sentir qu’il y a un message politique/social sous-jacent, mais il n’est pas trop forcé sur le spectateur, c’est assez subtil. C’est juste que l’ensemble est, au mieux, légèrement intéressant. Il n’y a pas de travail de mise en scène à proprement parler. Quant à Bardem, c’est une très bonne performance, parfois introspective. Ce n’est pas trop satirique, mais c’est un personnage agaçant par nature.
Ce film est une satire du monde paternaliste de l'entreprise. Javier Bardem porte le film sur des épaules mais tous les rôles satellites lui sont indispensables pour que ce film soit réussi. Casting excellent. Musique top. Dialogue très vivant. On ne s'ennuie pas une seconde. Bref, Je recommande vivement.
C'est un film à l'ancienne, sans effets spéciaux, tout est classique, même l'impression visuelle semble plus proche d'une projection d'un film Italien des années soixante-dix que d'une quelconque superproduction du vingt et unième siècle. L'entreprise de balances pourrait être désuète bien sûr, mais tout est crédible puisqu'elle a même réalisé sa transition à l'électronique ... la livraison des composants électroniques prend une grande place dans l'histoire! Mais le sujet garde sa pleine pertinence dans les dizaines de milliers d'entreprises d'une centaine de personnes qui naviguent entre le paternalisme d'une PME et l'indifférence d'un grand groupe. Il y a des incohérences certes, mais le patron omniprésent avec ses intuitions mais aussi ses erreurs monumentales, est magnifiquement croqué dans la société espagnole qui superpose encore des traditions et des dérives modernistes. Ce que j'ai aimé, c'est l'avancée de plus en plus intriquée de plusieurs affaires dans lesquelles se complait le supposé "bon patron", sans qu'on sache finalement si cela va finir très mal, ou que cela se résoudra dans une sorte d'happy end". Les deux voies sont possibles jusque dans les dernières scènes et on ne saura pas bien si le patron a conscience de ce qu'il est, ou fait, même si ... la dernière scène, mutique?
Une satyre sur un patron à l'ancienne, sorte de manipulateur paternaliste qui se croit tout permis. Aveuglé par son propre baratin, il ne voit pas monter la nouvelle génération... Jubilatoire !!
Réalisation conventionnelle + scénario décevant = une satire ennuyeuse ! J'ai bien du mal à comprendre comment ce film a pu être autant primé en Espagne.
Après de bien trop nombreuses scènes qui s'enchaînent pour appuyer lourdement le propos du film où l'on découvre tout le "talent" naturel d'un patron à être égoïste, misogyne, classiste, paternaliste, manipulateur, hypocrite et j'en passe, le climax du film m'a provoqué un malaise vis-à-vis du parti pris pour traiter l'impunité de cet homme égocentrique... Il y a de quoi ressentir crescendo beaucoup d'antipathie pour ce patron et surtout de l'ennui jusqu'à ce qu'enfin le film se déploie avec davantage d'actions et un rythme plus soutenu mais une fois le film terminé, force est de constater que son message est flou, voir contre-productif et que je n'ai pas pris de plaisir à visionner ce film...
Ce film est une succession de clichés exploités pour appuyer et justifier le propos du film qui souhaite interroger la posture de ce boss paternaliste obsédé par la remise de son prix et l'image de son entreprise. Il a usé de beaucoup de manipulations et blabla paternaliste, frôlé les catastrophes qui aurait pu gravement affecter sa vie, son mariage, son image, sa notoriété mais s'en sort sans une égratignure... Pire, il est imperméable au drame final dont il est pourtant l'unique responsable...
J'ai du mal à comprendre l'intention du réalisateur autant dans le traitement du personnage principal que dans son intention vis-à-vis des spectateurs. La fin du film laisse un goût amer de constater l'impunité du patron. Plusieurs vies brisées spoiler: (1 mort, des parents dévastés par la perte de leur enfant, l'homme licencié traumatisé et impliqué dans une mort en légitime défense...) et l'histoire se poursuit presque comme si de rien n'était, la vie du boss reprend son cours...
Certes cela peut appuyer le propos concernant ce glaçant patron qui semble privé d'empathie et permettre aux spectateurs de ressentir à la fois la froideur de cet homme et de l'injustice mais à quel prix ? Dommage que le réalisateur semble fusionner avec son personnage principal... Où est l'empathie pour les employé.es et victimes ? Où est la morale ? Le film fait preuve de peu d'esprit critique et c'est bien dommage sans parler du traitement caricatural des personnages secondaires. Etait-ce une intention du réalisateur d'appuyer la perception qu'a le patron de ces personnages ? Etait-ce du coup par conséquent forcément nécessaire que le réalisateur fasse de même en leur laissant peu d'espace et une image très réductrice ? En tout cas, c'est bien dommage de ne pas avoir souhaité donner plus de voix et de corps à ces personnages. Toutefois mention spéciale au développement du personnage du salarié licencié qui est le seul à avoir eu le droit à un traitement plus approfondi. C'était jouissif de le voir ne donner aucune valeur à son statut de chef d'entreprise et le tourner au ridicule !
D'un point de vue cinématographique, j'aurais tellement aimé que le réalisateur nous embarque vers plus de comédie noire, une critique plus acerbe, voir que le monde du patron s'écroule.
Pour conclure, que vaut la critique en demi-teinte du réalisateur ? Pas grand chose, j'ai l'impression d'avoir fait le travail de critique du personnage et des situations toute seule et cela au prix de 2h qui m'ont parues extrêmement longues !
Avec El Buèn Patron , comédie satirique grinçante sur le petit monde de l’entreprise, Javier Bardem se livre avec une visible délectation à petit jeu de massacre social raffiné et cruel.
La comédie de l'été qui ramène le rire collectif dans les salles ! Javier Bardem prend un plaisir jouissif à jouer ce patron aussi aimant que malsain. À ne pas rater !