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Agnès J
1 critique
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4,5
Publiée le 15 novembre 2022
Coup de ❤️ Mettre dans un plateau de la balance une bonne dose de cynisme et de roublardise et dans l'autre une belle poignée de charisme et de paternalisme assumé et souvent sincère, ajoutez quelques petits poids, tels que "latin lover", humour, dérision, séduction, détresse, sarcasmes et calculs en tous genres...
Répartissez bien de chaque côté et ajustez les coussins de votre canapé !
Moment de détente et de réflexion garanti !
Bref, c'est du bon, du grinçant, du délicieusement bien interprété avec un Javier Bardem méconnaissable et magnifique (je lui ai trouvé l'oeil fleuri, l'allure et le menton de Lino Ventura...bon, j'étais la seule à le voir mais je suis "la reine des ressemblances" ! Bon film
Comédie féroce avec le talentueux Javier Bardem Juan Blanco, héritier de l’ancestral entreprise familiale de balance, cherche toujours à se montrer sous un jour sympathique et souriant ; mais les ennuis s’accumulent à l’usine : magouilles, mauvaise gestion, relations adultérines, conflit de personnel,… Tous ces dysfonctionnements constituent le piège infernal se refermant sur « le bon patron » alors que la visite d’une commission hyper importante se profile. Le réalisateur se livre à une critique sociale acerbe, dénonce la violence du monde du travail et l’irresponsabilité d’un chef d’entreprise paternaliste, autoritaire et fanfaron dans la grande tradition de la comédie à l’italienne. Un réjouissant jeu de massacre qui permet à Javier Bardem de briller sans un rôle de composition. Méconnaissable avec ses grosses lunettes et son embonpoint, l’acteur se livre à un incroyable numéro de funambule avec des changements de tons continus et subtils ; entre ironie mordante et un propos bien plus profond. Une comédie satirique tournant au jeu de massacre délectable démontrant au combien le monde de l’entreprise peut être cruel sous des atours parfois sympathiques. Un beau moment de cinéma TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
Parmi cette belle poignée de films espagnols sortis cette année sur les écrans de ciné, El Buen Patron fait figure de meilleur challenger,derrière le Madres Paralelas de Almodovar et As Bestas de Sorogoyen, dans un registre différent puisqu'il s'agit d'une comédie des mœurs acide. Dans une entreprise fabricant des balances régentée par un patron paternaliste incarné par un Javier Bardem exceptionnel, une multitude de micro-évènements vont s'amonceler autour de notre "héros" jusque là installé confortablement dans une routine de notable d'un autre âge, droit de cuissage inclus. Si le travail de Bardem est de tout premier plan, il ne cède jamais au cabotinage et il faut le voir ciller et battre incidemment des paupières, laissant affleurer une colère qui ne sourdre jamais vraiment, ajoutant ainsi une couche supplémentaire au portrait qu'il nous livre de son personnage. Par moment vaniteux, suffisant, médiocre, il n'en demeure pas moins humain et, si l'ironie est un des moteurs de l'histoire, le film ne verse pas dans la fable moraliste ou la comédie sociale d'une manière conventionnelle. Cela n'empêche pas la réflexion, au contraire. Sur le monde du travail mais aussi la difficulté qu'il y a à mener une entreprise, une pluralité pas si fréquente. A noter la présence de Almudena Amor, déjà très bien dans La Abuela. Un hybride réussi de Chabrol et Alex de la Iglesia, avec un soupçon des Nouveaux sauvages,
Le directeur de l'entreprise commandite l'assassinat de signe comme agression d'un de ses employés renvoyé, qui milite en face d'elle une pour dénoncer son licenciement. Il utilise pour cela, l'ado d'extrême droite d'un de ses autres employés, ad qui traine avec d'autres ados, sortes de skin head qui organisentstons d'immigres arabes, c'est finalement l'ado qui meurt. Il semble que le père ait été au courant de là sollicitation du patron aupres de son fils pour déloger le récalcitrant, mais le père avait toute confiance en ce patron paternaliste qui avait sorti son fils de prison et qui avait accepté de raisonner son fils delinquant. Ce patron briguait un classement de meilleure entreprise, inspecteurs devaient arriver d'un jour à l'autre. Le jour où ils arrivent place nette est faite devant l'usine de balance. Le patron présente un a un ses employes dont le père a qui il a enlevé le fils. C'est l'usine modèle pour les inspeceurs, qui pourraient imaginer que ce patron a organisé l'assassinat d'un employé derangeant ? Il en est de même d'endroits diriger par des despotes manipulateurs, qui empêche toute contestations et organise un réel a leurs avantages. Il faut se méfier de tous ceux qui ont un pouvoir, s'imisce un peu trop dans toute la vie privé de ceux sur lesquels ils ont un pouvoir , semble vouloir démontrer le film . On y voit aussi le racisme d'Espagnols d'extrêm droite envers les arabes, les rapports employés patron ou classe dirigeante et autre classe ouvrières ayant moins de distances apparentes dans la façon de parler mais avec plus d'innegalites et injustices sociales . Une mysoginie bien encore installée. Avoir montrer ce patron apparemment si comprehensif et "serviable", capable de ça, montre qu'il faut s' attendre au paradoxe des apparences.
dommage qu'il ne soit diffusé que sous titré ,mais c'est ce qui peut être fait sa force .Le cynisme et la manipulation de ce patron est criante de vérité: de bon acteur
Formidable ! Javier Barden est époustouflant. Le rythme est soutenu, il se passe toujours quelque chose cette semaine ! Avis aux amateurs d’humour noir.
Tres bon film. Une comédie portee par un Javier Bardem au meilleur de sa forme dans le portrait caricatural de ce patron à la fois paternaliste et protecteur mais qui ne perd pas une seconde de vue son propre interet. Une photographie assez juste et tres drôle des relations interpersonnelles que tissent les etres humains dans le monde du travail