Placer les "crevettes paillettées" dans un pays où l'homosexualité n'est pas acceptée est une démarche un peu facile. Admettons! c'est surtout un prétexte à des péripéties, ici improbables et poussives. Quelques répliques efficaces ou bons mots, quelques jolies valeurs pdéfendues certes, mais ce divertissement manque de crédibilité, de souffle et le rythme est très inégal. De plus, à la différence du 1er opus, les aventures de la bande de nageurs se joue entièrement hors des bassins! Un résultat trop peu inspiré.
Une suite presque aussi bien. que le premier c est rare et surtout dans le paysage cinéma français. Le scénario est plus approfondi et militant et d ailleurs c est tant mieux . Drôle et parfois touchant. Réussi !
entant que gay,j'attendais une suite interressante a ce film! o deception! c'et nul et ennuyeux..;je l'ai regardé jusqu au bout...mais quel emmerdemment!
Un scénario totalement décousu afin d'aborder des sujets de société grave, avec fausse légèreté. Cet aspect fourre-tout mal négocié apporte à cette suite une appréciable dynamique, mais pêche bien trop souvent, par excès d'enthousiasme, à conserver ce lien entre un fil narrateur un tant soi peu crédible et une comédie finement engagée.
Je suis partie voir ce film après avoir adoré le premier opus et il faut dire que la réalisation est forte car la suite des aventures de ce club de waterpolo, sont excellente, amène un regard humoristique sur l'homosexualité et la cause LGBT (qui souvent sont mal faite ou pas drôle), ici tout est excellent les personnages représente bien chacune caractéristiques et problématique des queers. Je le recommande fortement .
La Cage aux Folles a connu des suites, pourquoi pas le destin des Crevettes Pailletées ? La comparaison est souvent faite et pour cause : réussir la difficile alchimie entre un sujet de société prégnant et la comédie populaire tous publics n'est pas à la portée de tout le monde.
Il est intéressant de lire les commentaires négatifs à ce sujet. Je lis notamment : "une comédie sur des gays pour des gays"... ce qui est assez éclairant et, paradoxalement positif. En effet, comme lors du final du premier film, voir des gens quitter l'église (ou ici le cinéma) est révélateur : la norme s'élargit et seuls ceux qui y font une réaction se mettent en marge, dehors.
Il faut bien du talent, disais-je dans la critique du premier opus pour lier ainsi un thème de société encore brûlant d'actualité, surtout dans une vieille France réac, et une comédie populaire avec toutes les ficelles que cela sous-tend. Après tout, Gérard Oury et Dany Boon l'ont bien fait en comprenant, l'un comme l'autre, qu'on ne faisait vraiment rire qu'en se moquant de soi-même. Voilà pour les pisse-vinaigre qui somatisent à la vue du premier cliché venu.
Parce que du cliché, il en faut forcément, dans ce genre de comédie. Le talent est de savoir comment l'accommoder et Cédric Le Gallo et Maxime Govare le font à merveille pour nous faire aimer les Crevettes jusqu'à vouloir les rejoindre.
Au final, la Revanche des Crevettes Pailletées est une comédie qui fait réfléchir, comme elle fait réfléchir Selim, non pas sur l'essence du bien et du mal mais sur l'essence de la liberté d'être juste soi.
Notons encore l'interprétation fabuleuse de Romain Brau, dans les deux épisodes. Une bouffée de bonheur et d'émotion vraie.
si le 1er vous a plus le deuxième devrait aussi vous plaire même si la direction est un peu différente ils ont voulu approfondir le thème des LGBT + etc.... alors c 'est parfois réussi mais comme c' est un peu fourretout c 'est traité de manière superficiel ceci dit c 'est plutôt de bonne augure pour la suite car ils pourront se concentrer sur un ou deux sujet et le traiter avec un peu plus de profondeur .....enfin je l 'espère je tiens a saluer la performance de ROMAIN BRAU qui survole le reste du casting sa première chanson est vraiment émouvante
Les crevettes pailletées, un équipe gay de waterpolo en route pour les gay games de Tokyo, se trouve bloquée dans une ville de l’est de la Russie lors d’une escale aérienne. Bien entendu, comme ils ne peuvent s’empêcher de se mettre dans la panade, cinq d’entre eux se retrouvent dans un centre de rééducation pour homosexuels. On s’ennuie franchement pendant une grande partie du film, qui tente de mêler harmonieusement sujets graves (homophobie, solitude, courage de s’assumer,...) et blagounettes au-dessous de la ceinture, sans y parvenir.vraiment.
Moins enthousiasmant que le premier opus, scénario fouillis et fourre-tout, le parti pris d'aborder des sujets plus sérieux comme la difficulté d'être beur et gay, en banlieue, ou l'homophobie et ses lois punitives dans certains pays et en particulier la Russie, relèvent d'une bonne intention mais sont abordés maladroitement, lourdement. La B.O entrainante du premier film a aussi disparu, et le film se révèle à l'arrivée poussif et moins percutant que le premier. Dommage...
Clairement, La revanche des crevettes pailletées est un vrai beau et fort prolongement de son premier épisode. Le tour de force de bonifier et même ici de magnifier une histoire dans un deuxième chapitre est pleinement réussi. Le film est résolument moderne, pop, subtil, glamour, délicat et avec au moins une pure scène de grâce que chacun-e- découvrira. Surtout, il n’est jamais caricatural et ne se prend pas les pieds dans son propre tapis, ce qui peut facilement arriver avec ce genre de sujet dynamite.
Pour convaincre les plus potentiels récalcitrants, Cédric Le Gallo fait la promesse du rire devant La revanche des crevettes pailletées, et il a raison, tant on se laisse emporter par des effets comiques réussis. Et même si parfois, l’on voit un peu venir à quelques kilomètres certaines situations, la mise en scène est suffisamment fine pour faire avancer la narration avec une belle fluidité. « On va vous décortiquer, on est les crevettes pailletées »… Laissez-vous faire avec plaisir, vous allez passer un très bon moment de cinéma.
Un spectacle qui fait du bien au moral, entre humour burlesque, script franc et convenu, interactions insolites et fond de drame moderne sans convenances.
Le résultat d’une belle époque, de beaux combats et de personnalités ... arc en ciel !
Si le silence, c’est la mort, ce film à le mérite de faire du bruit.
Un film qui fait du bien. Une comédie intelligente comme on souhaiterait en voir plus souvent. Plus noir que le premier, l'aspect gags à la piscine a disparu à 99% mais c'est justifié.