Vu à l'avant première de Strasbourg. Superbe film toujours aussi joyeux et drôle sur un fond de réalisme et d'actualité. On est vraiment transporté durant tout le film avec l'équipe de crevettes. Bon voyage pour le futur spectateurs.
Triste film , scénario bâclé , le water polo n'excite pas durant tout la projection, pas de quoi se réjouir avec l'enfermement chez les russes qui dure trop longtemps.
Le film réussi à aller beaucoup plus loin que l'épisode précédent : en parcourant toutes les discriminations envers les homosexuels et autres, le réalisateur réussi à faire un film sommes sur le sujet avec une histoire très bien construite et des interprètes toujours aussi excellents.
Un bon moment et un peu d’émotion, mieux que le premier, et sur l’acceptation de soi, une belle morale et un beau film, un peu léger toutefois à certains moments sur quelques scènes. Il a aussi le mérite rappeler que la liberté des LGBT n'est pas respecté dans certains pays inconcevable pour moi, moins cliché je que le premier !
une suite plus politique, moins drôle mais tout aussi intéressante.. Film tourné en Ukraine, mais dont l'action dans le film se passe en Russie, pays connu pour son homophobie. Les centres de conversion sont bien montrés et lorsqu'on pense qu'en France la loi les interdisant ne datent que de janvier 2022, nous ne pouvons qu'être consternés
"La Revanche des Crevettes pailletées", comédie française réalisée par Cédric Le Gallo et Maxime Govare et sorti en 2022. Suite des "Crevettes pailletées" , des mêmes réalisateurs, sorti en 2019. Le premier film fut une très bonne surprise, c'était drôle, décalé, gai et gay. La suite est moins surprenante, moins centrée sur l'aventure collective, mais plus sur les histoires de chacun, moins prenant. Un film également plus militant. C'est en tout cas bien réalisé. Ça se regarde, mais la bonne surprise du premier n'est plus là.
Une suite qui a beaucoup de qualités. deja le second opus ne reprend aucun succes du premier. il est totalement indépendant.
le film va encore plus loin dans la folie ce qui le rend des plus originaux en matière de suite. les crevettes vivent de folles aventures pour notre plaisir
Toujours aussi plaisant, cette "revanche" est de la même veine que la première version. Même si j'ai personnellement préféré la première, sans doute pour les acteurs et aussi pour les fabuleux exercices nautiques. Là c'est plus fin, moins humide à part la chute dans l'eau gelée, et on est plus dans la réflexion, dans la difficulté de vivre, et puis, avouer à ses proches, une attirance, pas toujours bien acceptée, exemple de la maison de redressement pour actes contraires à la morale, surtout sa publicité. Le groupe d'acteurs est très drôle et on se laisse bien volontiers embarquer dans l'aventure, en fait l'escale non prévue dans un pays de l'est. l'Ukraine en l’occurrence. De la très belle photographie, et un scénario sérieux et amusant. Une suite qui n'en est pas une.... c'est sa force. Une force collective très bien maîtrisée. Je ne citerai qu'un acteur : Fred ( Romain Brau) particulièrement pétillant. Quel rôle épatant et quelle plastique.... Donc le rire et les gags sont bien là, mais pas seulement avec un subtil éclairage sur la condition homosexuelle.....!!**
Le retour de notre bande de joyeux drille dans ce second opus. Oublions le côté plutôt léger du premier car ici nous passons plus dans un cadre dramatique et de ce que vivent les différentes communautés dans ce pays. Car oui la Russie nous montre une autre facette et une autre mauvaise où l'homophobie est une maladie et que la majorité des autorités est d'accord pour l'admettre et fait tout pour rayer cela comme une vulgaire maladie mais avec des méthodes dignes des SS de Hitler...donc il y a toujours ce nouveau qui découvre que après qu'ils sont homo et tout le film est histoire d'acceptation des différences. Un chouia d'humour mais vraiment moins donc cela reste une suite , sans voir le premier cela change rien du fait de ce côté beaucoup plus sombre. En tous cas bien aimé ce film!^^ NOTE : 6.5/10
Franchement, le film a beaucoup de problèmes, mais il n'en est pas moins pas mal. Il perd l'essence du premier film mais gagne une histoire plus intéressante.
Effectivement, le récit ne se concentre plus sur le water polo, ce qui peut être dommage au début, mais ce n'est pas si dérangeant. Le film soulève d'autres questions contre l'homophobie et le propos va plus loin. Les protagonistes ont tous des problématiques différentes et dans la continuité du précédent film, d'ailleurs le nouveau personnage, Selim, est extrêmement bien écrit.
Ensuite, j'ai tout de même préféré la réalisation du premier film avec toutes ses séquences aquatiques qui manquent au second film. Malgré tout, les séquences de festivités sont mieux réalisées et idem pour les courses poursuites. Parfois les moments de tension sont un peu too much, mais c'est pas trop grave.
Je recommande ce second film qui va dans la lignée du premier et qui relève plus de questions et de problèmes que dans son prédécesseur.
Un deuxième opus pour les Crevettes Pailletées qui m'a ravie. Cédric Le Gallo nous délivre un film divertissant avec de acteurs à la hauteur de nos attentes, tout en donnant un aspect plus profond à son divertissement. L'homophobie en Russie qui nous renvoie tous les préjugés du vrai présidents de ce pays. A voir !
Il ya plusieurs raisons pour voir ce film. Mais la plus surprenante c'est qu'il montre, de manière prémonitoire, la dure réalité homophobe du régime russe. De plus, cerise sur le gateau les images "situées en Russie", ont été tournées en.......UKRAINE.
Quelle claque ! Comme beaucoup, je suis passé d'éclats de rire (vraiment, certaines scènes avec romain Lancry (ma pire angoisse) sont à mourir de rire) aux moments intenses d'émotions. le sujet est grave et l'exercice pas évident de réaliser une vraie comédie dramatique (des mots qu'il est difficile d'associer) est amplement réussi. Bravo les crevettes. Je vous aime
Le 1er opus des Crevettes était hilarant tout en soulevant un sujet crucial de société. Cette fois, avec ces 113 minutes, Cédric Le Gallo et Maxime Govare ont fait le choix d’une aventure beaucoup plus dramatique et ont visiblement refusé d’opter pour une suite banale d’un film à succès - 600 000 entrées en France -. Gonflé ! Alors qu’elles sont en route pour les Gay Games de Tokyo, les Crevettes Pailletées ratent leur correspondance et se retrouvent coincées au fin fond de la Russie, dans une région particulièrement homophobe… On retrouve donc avec plaisir l’équipe de water-polo la plus déjantée qui existe pour une comédie qui tourne vite à l’aigre voire au drame. Touchant, nécessaire et juste. A voir. Même si les personnages LGBT ont plus de visibilité aujourd’hui en fiction, le scénario aborde des thématiques beaucoup plus fortes dont le problème de l’homophobie en banlieue, l’homophobie d’état et les thérapies de reconversion. La musique fait partie de l’ADN Crevettes, tout comme le spectacle, le show, la chorégraphie, le déguisement... Aussi, entre l’ouverture du film en costumes de Sailor Moon, sur du Britney Spears et le final somptueux Heroes de Bowie, on est gâtés, sans oublier l’adaptation de Femmes je vous aime de Julien Clerc, devenu pour la circonstance… Hommes, je vous aime. Voila donc comédie très dramatique qui s’inscrit dans le monde actuel en défendant des idées sans pour autant faire de prosélytisme. Les personnages du 1er film, deviennent ici plus attachants, plus sensibles, plus complexes. Incontestablement, on monte d’un cran en nous montrant l’inacceptable. Une piqûre de rappel plus que nécessaire. Comme quoi on peut faire du nouveau en reprenant les mêmes ingrédients. Avis à certains scénaristes sans idées qui plombent tant de comédie à la française. J’ai envie de citer tous les acteurs de la troupe des Crevettes, car ils sont tous à mettre au même niveau de qualité et de justesse : Nicolas Gob, Michael Abiteboul, Bilal El Atreby, David Baiot, Romain Lancry, Romain Brau, Roland Menou, Geoffrey Couët, Félix Martinez… Bravo à eux pour leur engagement et leur conviction. La plus belle façon de lutter contre les préjugés, une ode à la tolérance et à l’acceptation de la différence, même si elle est dérangeante pour certains… sans jamais oublier le cinéma. Chapeau !