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weihnachtsmann
1 147 abonnés
5 132 critiques
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4,5
Publiée le 23 novembre 2022
Un superbe film qui montre toute la délicatesse d'un sentiment maternel. Qui plus est personnifié par MT tout bonnement magnifique dans cette fragilité et ce don d'amour qu'elle vit complètement dans ce film. Elle est bouleversante. Le réalisateur de son côté filmé la famille avec une grande tendresse. C'est très touchant. Et on souffre avec le petit Simon qui doit quitter ce cocon qui n'est pas le sien. Magnifique et profondément émouvant.
Comment ne pas être déchiré par cette histoire d’arrachement d’un enfant à sa vraie famille, la seule qu’il connaît ? Un géniteur qui l’a abandonné souhaite le récupérer, et comme l’intérêt supérieur de l’enfant est une fable sans réalité, l’enfant doit quitter son foyer. La Vraie Famille est un film à la fois joyeux, montrant une famille aimante et pleine de créativité, et particulièrement émouvant dans les scènes plus inhumaines, bureaucratiques et égoïstes. Mélanie Thierry incarne cette mère à la perfection, comme à son habitude. Dominique Blanc et Florence Muller interprètent des geôlières aussi froides qu’un ordinateur. Mais on se demande surtout comment on a pu sortir autant de vérité de la part de tous les enfants acteurs, en particulier le tout jeune Gabriel Pavie. Un film à voir absolument.
L’écriture et la prestation de Mélanie Thierry appelleraient plus d’étoiles, mais le message très clair et très touchant est rapidement dévoilé et le film tourne ensuite un peu en rond, activant à plusieurs reprises les mêmes ressorts et les mêmes émotions.
Très humain, très touchant. Fabien Gorgeart parvient à nous introduire dans cette famille à laquelle on croit totalement. Les quelques imprécisions de la mise en scène sont largement compensées par le jeu de Melanie Thierry. Et les enfants sont surprenants de justesse (ce qui est assez rare au cinéma).
Un sujet que l'on pourrait croire "rabâché" tant il a été mainte et mainte fois traité (Attachement (ou pas d'ailleurs) d'un enfant placé en foyer d'accueil et l'amour que porte la famille (Toute le famille...) a cet enfant déraciné. Mais la justesse des propos, des situations, de l'interprétation font de ce film un petit chef d'œuvre. Sensible, poignant, ce regard de mère par procuration, de père par procuration et des 2 enfants de cette famille heureuse nous touche au plus profond de nous même . Apres 5 ans et de mi de vie commune et contre tout attente le père biologique (Idéalement interprété par Felix Mati) fait littéralement explosé ce trop plein d'amour créant des situations entre Simon (Qui ne peut appeler Anna que "maman") aussi bouleversantes qu'inexcusables au regard de la loi . Bravo a Fabien Gorgeart (Autant réalisateur que scénariste) d'a voir su tirer le meilleur de Mélanie Thierry , de Lyes Salem (Dans le rôle du père tout en retenu mais a mon avis pas assez exploité) et surtout d'avoir déniché ce super Gabriel Pavie magistral dans le rôle de Simon . Un grand moment de tendresse cinématographique.
Le postulat de « La vraie famille » est typiquement celui qui aurait pu illustrer ou garnir un débat sur les familles d’accueil en préprogramme sur une grande chaîne lors d’une soirée à thème. C’était le genre de programme film qui proposait un film ou un téléfilm mettant dans des situations fictionnelles le sujet du débat du soir. Heureusement, ce long-métrage est bien plus que cela et s’éloigne totalement de ce type de téléfilms grâce à de nombreux points et notamment celui de se mise en scène qui transpire le cinéma. Dès la séquence d’introduction dans un camp de vacances on est mis dans le bain (et c’est le cas de la dire) avec des séquences familiales emplies de naturel et de complicité entre les acteurs adultes et enfants. A tel point qu’on est totalement dans le vrai et qu’on se croirait face à une vraie famille justement. Et cela va se réitérer plusieurs fois lors du long-métrage, renforçant le socle du réalisme auquel on a besoin pour s’attacher à eux et être touché par cette histoire comme il doit en arriver tant. Mais ce qui met cette œuvre encore un cran au-dessus, c’est bien la manière dont Fabien Gorgeart filme ses séquences précises mais aussi toutes les autres. Sa caméra est aérienne, virevoltante, faite de plans-séquence qui suivent au plus près chacun des protagonistes, évitant ainsi d’être statique ou les paresseux champs/contrechamps. Une fluidité dans le montage et une photographie moderne et esthétique finissent d’installer « La vraie famille » loin, très loin, de tous les aspects téléfilm dans lesquels il aurait pu tomber. Une caméra aussi tourbillonnante et surtout une mise en scène aussi soignée et adaptée dans un drame familial comme celui-ci, on n’avait pas vu cela depuis longtemps. On pense peut-être au sublime « Le premier jour du reste de ta vie » de Rémi Bezançon.
Le sujet en lui-même est parfaitement traité et tant mieux puisqu’il est d’ordinaire plutôt timide au cinéma. La question est simple : comment faire lorsqu’on accueille un enfant qui n’est pas le sien et qu’on doit le rendre à sa vraie famille de sang une fois celle-ci apte à le récupérer? Les notions de droit, d’attachement et d’héritage sont mises en branle. Et si « La vraie famille » se focalise sur à peu près tous les personnages la composant, c’est celui de la mère incarnée par Mélanie Thierry qui répercute à raison le plus d’attention. Elle a pris son rôle à bras le corps (et se positionne probablement en bonne place pour être nommée aux prochains Césars) et irradie de mille feux. La séquence finale, forcément déchirante, vient enfoncer le clou de son talent et d’une prestation habitée, forte et intense. Les enfants sont tout aussi impeccables ce qui est indispensable vu l’importance de leur rôle. Sans exagération, avec simplicité et pudeur, le film montre parfaitement la difficile séparation entre une famille d’accueil et un enfant. Mais aussi, quoiqu’un peu moins comme le long-métrage se concentre sur la première, sur la probable difficile adaptation d’un gamin dans sa nouvelle famille, quand bien même c’est la sienne. Les dernières images apportent une note d’espoir positive après l’émotion des adieux. Enfin, on termine ce très joli film avec une larme à l’œil et l’impression d’avoir vu une œuvre à la fois sociale et dramatique dotée d’une portée cinématographique de chaque instant et d’interprètes investis. Une œuvre touchante, forte et puissante mais aussi bourrée d’humilité.
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A priori, une très belle histoire que celle d'Anna, une jeune maman qui, dans le cadre de l'aide sociale à l'enfant, a élevé Simon, un petit garçon aujourd'hui âgé de 6 ans, qui s'est autant attaché à lui qu'à ses 2 fils, et qui a énormément de mal à s'en séparer lorsque le père biologique demande à récupérer la garde de son fils. Très bien interprété, en particulier par une superbe Mélanie Thierry dans le rôle d'Anna, ce film souffre d'un défaut malheureusement très fréquent : la peur qu'a dû avoir le réalisateur que le pathos s'installe dans ce qui est, qu'on le veuille ou non, un mélo et son choix de mettre la pédale très douce sur tout ce qui pouvait générer de l'émotion. Même si, de temps en temps, j'en ai ressenti, j'ai regretté de ne pas en ressentir davantage.
Simon a 6 ans. Depuis l'âge de 18 mois, il est placé dans une famille d'accueil, son papa jeune veuf ne pouvant pas le gérer tout seul. Anna, la maman par intérim, l'élève avec son mari et ses deux autres garçons, comme si c'était son propre enfant. Un beau jour, le véritable père refait surface et manifeste le désir de reprendre peu à peu son fils, Anna va alors réaliser que se séparer du petit Simon va être très très compliqué... J'ai été sous le charme de la performance luminescente de Mélanie Thierry, véritable boule d'amour et de bienveillance pour tout son foyer, la prestation du jeune Gabriel Pavie jouant le rôle de Simon est également impressionnante de vérité. J'aurais aimé un peu plus d'épaisseur et de contexte concernant les différents personnages (que font-ils dans la vie à part élever leurs enfants ?), mais mis à part ça, ce drame est assez touchant dans l'ensemble. Simple et attendrissant, comme la vie d'une vraie famille finalement. Site CINEMADOURG.free.fr
La vraie famille permet à ces acteurs et actrices de délivrer des performances poignantes (notamment celle de Mélanie Thierry). L'histoire quant à elle, est intéressante et poignante et permet au spectateur d'être troublé.
Excellent film. Le scénario est aussi triste que plausible, hélas ! Les acteurs, adultes comme enfants, particulièrement le petit "Simon " sont tous formidables dans leurs rôles respectifs. J'ai été émue aux larmes, pensant que cette triste histoire devait arriver fréquemment...
Très beau film, bourré d'humanité. Mélanie Thierry y est éblouissante d'intensité , dans ce rôle de femme submergée par ses émotions. Tous les acteurs sont formidables. Le film est très réussi. Un beau film de cinéma
Pour son deuxième long-métrage sorti en 2021, Fabien Gorgeart livre un film très émouvant porté par des acteurs totalement investis. En effet, si l’histoire demeure poignante, cela repose notamment sur l’interprétation épatante du jeune garçon mais également de Mélanie Thierry et Lyes Salem. Tout sonne juste, rien ne semble surjoué, ce qui accentue le sentiment d’incompréhension et d’injustice que subit cette famille d’accueil contrainte de se séparer de l’enfant placé chez elle par l’assistance sociale. Avec une trame dramatique qui évite de tomber dans le larmoyant abusif, on est ébranlé par le traitement de tous ces sujets concernant l’adoption. Bref, une œuvre dont la puissance est magnifiée par son caractère naturel et sincère.
Ouf ! Le synopsis faisait craindre le pire. La famille d'accueil est un terrain glissant qui peut faire tomber plus d'un réalisateur dans les eaux de la caricature et du pathos. Heureusement, Fabien Gorgeart est habile ; il parvient à réaliser un film fort tout en évitant les deux écueils. Il échappe à la caricature en choisissant un père biologique perdu, certes, mais qui n'est pas un cas social. Surtout, il échappe au pathos en montrant que la mère (magnifiquement jouée par Mélanie Thierry) est plus ambigüe qu'il n'y parait. Les moments de joie familiale et de tendresse maternelle piègent le spectateur dans une empathie qui se révèle malaisante à mesure que l'on découvre que le père biologique n'est pas le méchant attendu faisant obstacle à l'épanouissement de l'enfant. On a la larme facile mais le film est subtil, bien écrit, bien filmé et montre que l'amour peut aussi être dangereux.
Le titre évoque à lui seul une question philosophique. Excellente interprétation de tous les comédiens, petits ou grands, connus moins connus. Mention magistrale pour Mélanie Thierry qui nous emmène avec elle dans son point de vue de mère d'accueil et dans son ascenseur émotionnel lorsque le père biologique veut reprendre son fils. Pour le coup, c'est aussi ça qui peut faire défaut au film...