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Caine78
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2,0
Publiée le 6 février 2017
Les productions Millenium, ça n'est jamais très bon signe. Mais bon, voir le nom d'Edgar Allan Poe et surtout un casting trois étoiles sur l'affiche me donnait quelques espoirs... plus ou moins à raison. D'ailleurs, je reconnais qu'il n'y a pas réellement de fausse note dans « Hysteria ». L'ambiance est soignée, les décors et les costumes également, tandis que le scénario, loin d'être exempt de rebondissements (plus ou moins réussis), est somme toute très correct pour ce qui reste une série B dans sa forme et ses ambitions. Et pourtant, je n'ai jamais vraiment réussi à entrer dedans. Quelques scènes m'ont plu spoiler: (notamment la tablée au moment de l'arrivée du héros dans l'asile) , Brad Anderson évite habilement de singer les références du genre (« Shutter Island », pour ne citer qu'elle), mais que ce soit les personnages, les dialogues, les situations : j'ai eu beau ne rien voir de réellement mauvais, je n'ai rien vu de vraiment marquant non plus, et ce alors que je suis archi-friand de ce genre de films habituellement. Après, ne soyons évidemment pas trop sévères : comme je l'ai déjà écrit, le travail est loin d'être mal fait, et la présence de quelques comédiens aimés (la belle Kate Beckinsale, Michael Caine et surtout Ben Kingsley dans ce qui est le rôle le plus intéressant et complexe de l'œuvre) permettent de suivre l'ensemble sans déplaisir, mais parvenant rarement à susciter plus qu'une légère indifférence. Honnête, donc, mais sans plus.
Un scénario très intéressant spoiler: Les patients qui remplacent le personnel de l'asile . Très bonne interprétation de Ben Kingsley et un final grandiose !
En Angleterre de la fin du 19ème siècle, un jeune médecin psychiatre entre dans un asile tant isolé géographiquement que par le rigoureux hiver. Il assiste vite aux séances cliniques de l’insolite et inquiétant directeur, adepte de méthodes psychologiques, humaines et plus efficaces que celles des traitements médiévaux, sadiques et cruels qui ont communément cours envers les malades. Parmi tous les pensionnaires, majoritairement dangereux et issus de la noblesse ou de l’armée, il semble tomber instantanément amoureux d’une patiente dite hystérique, qui se distingue par son éducation et son talent de pianiste. Mais une visite fortuite dans les caves lui révèle la présence d’un groupe de prisonniers crasseux et sous-alimentés qui prétendent constituer le véritable personnel séquestré du centre. Le film nous plonge dans un fascinant tourbillon hitchcockien, dans le ventre même d’un bâtiment monstrueux, où personne n’est ce qu’il prétend, n’est ni noir ni blanc, où l’oppression physique et mentale nous asphyxie, et où tout dénouement aboutit à une succession de retournements de situation aux enjeux tant névrosés que mortels. Ce bijou adapté d’une petite nouvelle d’Edgar Allan Poe nous fait trembler et haleter jusqu’à la spectaculaire acrobatie finale, dans le suspense, le thriller, l’horreur, une féroce critique de l’antique médecine psychiatrique, le traumatisme, l’empathie et même au cœur d’une merveilleuse, et folle bien sûr, histoire d’amour.
Adapter Edgar Allan Poe au grand écran est toujours chose attirante tellement les histoires à dormir debout du grand auteur américain peuvent être sujettes à diffusion d’angoisse. Le très malin Roger Corman avait ouvert la voie, affublé du génial et grandiloquant Vincent Price dans les années 60. C’est une nouvelle assez méconnue éditée en 1845 dans le Graham’s Magazine de Philadelphie, « Le système du docteur Goudron et du docteur Plume » qui sert vaguement de trame à Brad Anderson pour livrer un film de pur divertissement surfant opportunément sur le thème de l’horreur vécue par les patients des hôpitaux psychiatriques remis au goût du jour de manière très brillante par la saison 2 de la série « American Horror Story ». Le professionnalisme de Brad Anderson fait de nouveau son effet dans ce film de série B sans prétention qui cherche son originalité dans un renversement des valeurs assez jouissif qui veut que quelquefois les fous prennent le pouvoir. C’est un médecin militaire traumatisé par ses années de campagne (Ben Kingsley) qui a mené la rébellion, prônant des méthodes radicalement différentes de celles répressives dont le milieu psychiatrique a bien eu du mal à se défaire. C’est l’aspect subversif puisé chez Poe qui rend ce film assez attachant auquel s’ajoute une intrigue parallèle plus convenue qui veut qu’un intrus au grand cœur vienne dénouer l’affaire. Enfin pas si sûr, le scénario réservant quelques bonnes surprises. A côté du toujours facétieux et intrigant Ben Kingsley on retrouve un Michael Caine encorei gaillard dans une des nombreuses apparitions iconoclastes qui marquent sa fin de carrière. On remarquera aussi la très gracile et sensuelle Kate Beckinsale dont la beauté lumineuse justifierait à elle seule de la suivre jusque dans ce capharnaüm mais aussi la présence roborative en gardien sadique de David Thewlis autrefois héros décadent du magnifique « Naked » de Mike Leigh (Prix d’interprétation à Cannes en1993). Seul Jim Sturgess parait un peu en dedans de la main. Depuis « The Call » avec Halle Berry et avec ce nouveau film assez raisonné malgré son titre, Brad Anderson semble vouloir se conformer à ce qu’attend le public plutôt que de continuer sur la voie innovante mais plus incertaine de ses débuts (« Session 9 », « Happy Accident » ou « The Machinist »). On peut le regretter.
Sorti directement en Direct-to-DVD, le thriller signé Brad Anderson se caractérise par un casting incroyable (Kate Beckinsale, Ben Kingslet, Michael Caine, Jim Sturgess, David Thewlis, Brendan Gleeson) dans un scénario vu et revu. Certes, les décors sont très jolis, plutôt bien faits, l'ambiance sonore tantôt efficace, alors que les cordes du scénario lâche rapidement, précipitant l'ensemble du métrage dans le vide de l'ennui. Hysteria, ou Stonehearst Asylum en VO, est basé sur un scénario archi prévisible : comme la plupart des dialogues ont un goût de déjà vu, facile il est de deviner la fin et de critiquer le métrage avec son voisin vers la fin, sous les rires les plus divers...
Un film sympathique, bien mené et devant lequel on ne s'ennuie pas ! Un beau coup de théâtre à la fin en plus ! Mais pas non plus le film du siècle mais un bon moment =)
Un magnifique film que j'ai énormément apprécié du début jusqu'à la fin. Un super scénario d'une originalité rarement vu et bien exploité en plus sur la médecine et la psychiatrique. Que dire du casting, une splendide Kate Beckinsale, un Ben Kingsley dans son rôle qui lui va comme un gant, un Michael Caine très convaincant. Jim Sturgess m'a semble pas très impliqué dans son rôle mais ça passe quand même. Un début intéressant et qui éveille bien notre curiosité. Un début très démarquant et qui nous transporte littéralement dans le film jusqu'à la fin. Le titre du film porte bien son nom. Impossible de devenir ce qui va se passer à la fin du film. Des supers décors pour nous garder les yeux rivés sur les écrans. Des costumes très classes. Une belle brochette de fous dans l'asile. Plein de choses pour que le film nous amuse pendant le visionnage. Ce film est à voir d'urgence et même à revoir.
Un Shutter Island dans un institut psychatrique spoiler: Qui est qui ?
QUi est vraiment celui qu'il prétend être ?
Qui contrôle réellement celui qui est qui ?
Un mélange de faux semblants, avec la beauté de Kate Beckinsale qui nous donne envie de rester avec ces fous pour la contempler.
J'ai personnellement beaucoup aimé ce film , il est vraiment très bien fait je trouve , un bon suspens, je pense que je pourrais le revoir encore une fois , je vous le conseil ^^
N'ayant pas vu la bande annonce, j'ai aimé ce film. C'est vrai qu'il reprend quelques clichés hollywoodiens, notamment à la fin, quand on apprend que le vrai docteur est un autre malade mental. Ça c'est un peu décevant, parce que on ridicule la psychologie comme ça, mais c'est pas grave (y a pas mal de faux psychologues de nos jours...quand même). C'est pas un traité sur l'hystérie, c"est un bon films pour ceux que aiment ce genre.
Une histoire pleine de mystère qui, même si elle dévoile ses cartes trop rapidement parfois et se révèle quelque peu prévisible, réserve de beaux moments, notamment grâce à un magnifique décor, de très beaux costumes et une galerie d'excellents acteurs... Une bonne surprise.
Une ambiance réussie. Des personnages intéressants. Une histoire pas trop mal. Mais un film qui n'aborde que très brièvement l'hystérie ce qui est dommage, je m'attendais à une réflexion sur cet état ou du moins qu'il allait interagir dans l'histoire de manière forte mais absolument pas. Le titre bidon en somme. De plus, rapidement, nous connaissons le pourquoi du comment de l'histoire ce qui ne laisse finalement plus la place à des rebondissements. L'histoire aurait pu garder des mystères, mais non et elle devient donc classique. Le rebondissement de fin est de plus assez inutile.
Adaptation d'une nouvelle d'Edgar Allan Poe, ce thriller psychologique sur la folie de l'esprit dépeint un récit sombre et inquiétant au climat mystérieux, dans une reconstitution soignée et une mise en scène maitrisée servie par une distribution trois étoiles. Une bonne découverte.