Le premier quart d’heure de Lui s’avère plein de promesses en ce qu’il s’inscrit dans une tradition du thriller de dépaysement, soit l’arrivée d’un personnage dans un microcosme qu’il ne connaît pas et dont l’exploration va le conduire à flirter avec le surnaturel et, par la même occasion, à affronter ses zones d’ombre et dépasser ses préjugés. Pourtant, quand le dispositif se met véritablement en place, c’est-à-dire lorsque le personnage interprété par Guillaume Canet peuple son séjour breton de projections des êtres qui lui sont chers et avec lesquels il règle ses comptes, le film mute en une séance de psychanalyse tout à la fois répétitive et autocentrée qui échoue à convertir le propos personnel en une matière universelle.
Aussi réitère-t-il les erreurs de son diptyque formé par Les Petits mouchoirs (2010) et Nous Finirons ensemble (2019) : penser qu’il suffit de raconter ses névroses entre amis pour faire du cinéma et inclure un spectateur réduit au statut de public, d’assistance qui témoigne des choses vues sans y participer. L’humour noir devient une fin en soi et ne dit plus rien, les méchancetés se succèdent sans crescendo ni variations ; surtout, le comique n’est que peu pensé en termes de réalisation, et les effets de disparition de la lumière ou de surgissement d’un personnage finissent par lasser car accumulés ad nauseam.
Itinéraire d'un homme déprimé. Quelques bons moment et malgré un très bon casting c'est un film qui déplaît malgré sa volonté d'être original. On s'ennuie.
Un casting xxl pour un film totalement soporifique, Guillaume, que s est il passé !! Tu aurais pu faire un super thriller dans l esprit de fight club sur fond de dédoublement de personnalite, mais tu nous offres un faux film d auteur .... Si tu as besoin d idées 💡 je peux t aider dans tes scénarios....
Applaudissements : Une belle surprise pour un film qualifié de thriller avec bande annonce teintée d’angoisse - Ce fut intéressant de constater qu’il s’agit en fait d’une enquête psychologique sur lui-même... Film agréable, doux et si fort..: Du GOÛT : décors, plans, lumière, costumes, ... Tout tout tout m’a plu ! J’ai ADORÉ les mises en scènes des ressentiments à Lui, avec l'apparition des divers personnages tout au long de l’histoire. De l’humour bien dosé par ci par là. De la finesse dans les textes, des phrases imagées, pleines de sens !! Des messages subtiles à comprendre dans certaines répliques... Du génie derrière un film d’apparence simple. Le rythme est bon et rend le film de plus en plus intéressant ! J’ai aimé le sujet , l’histoire, les perso, la maison et LA MUSIQUE (je suis en train d’essayer de la jouer à l’oreille) Cerise sur le gâteau : casting sympa à voir jouer. Je suis allée le voir deux fois. Bref pour moi c’est un chef-d’oeuvre, une pépite : bravo pour la qualité du travail et MERCI
Si ce film durait moins longtemps et avec des acteurs moins connus, on pourrait croire au film d'un étudiant de première année aux Beaux-arts ou un truc dans le genre. Mais non c'est pas ça, c'est Canet. Pourtant en effet, le scénario tient en trois ou quatre lignes et semble tout droit sorti de la tête d'un adolescent, le sujet est complètement égocentré: mon dieu il existe en moi une partie sombre ou lala c'est pas bien ça que faut-il faire?. Bon, le jeu des acteurs est ni bon ni mauvais, ni insipide ni rien puisque de façon ce genre de scène est jouable par absolument n'importe qui. Bon, voilà, que dire? Rien! Ha si, Télérama va adorer j'en suis sûr.
Je n'avais pas d'attente sur ce film, et j'ai beaucoup aimé. Ce n'est pas un film narcissique comme le reproche certains Mais un film personnel souvent drôle et touchant. Les actrices ont de belles réparties. On n'est pas devant un chef d'œuvres , mais c'est un film sans doute sincère qui aurait pu être encore plus incisif et drôle. Spoiler.... Le titre fait penser à la nouvelle de Maupassant où le protagoniste a peur de la peur. Avoir peur de soi même est effectivement insupportable.
Nombriliste au possible .En pleine crise existentielle un compositeur de musique de film en panne recherche en Bretagne inspiration et tente par la même occasion (a moins que ce ne soit le contraire) de résoudre sa crise perso . Anarchique, dénué de tout intérêt ce monologue a 5 a moins de reflet qu'un film de Jacky Chan. Surfant sur de la psychologie de bas étage (Je t'aime donc je te trompe mais ce n'était que du sexe mais au fond je l'aimais quand même) digne de Psychologie magazine et je tue mon Moi profond pour renaitre et re-aimer (La on est plus proche de la page Psycho de Femmes d'aujourd'hui) Guillaume Canet est loin (Très loin) des Petits mouchoirs & Co. Bon j'arête là et je vais prendre un Valium....
Bonjour je m adresse dans un premier temps à toutes les personnes qui se permettent de sabrer un film de la sorte, chaque film est une création qui fait travailler un bon nombre de techniciens et on ne peut pas avoir la prétention de descendre comme cela un film. Le film de Guillaume Canet que j ai vu en avant première à Rouen ´ n est certes pas dans la lignée de ses précédents films mais l idée est originale, pourquoi toujours comparer un film avec un autre. Chaque film est différent, et plutôt que de détruire un film essayer plutôt de réfléchir à ce qu a voulu exprimer le réalisateur. Personnellement je vous engage à aller le voir et à aller voir tous les films que vous pouvez. Bravo Guillaume pour votre carrière
On ne peut que constater l'influence d'un certain Bertrand Blier tout du long du film comme Canet l'avoue lui-même. On pourrait aussi citer de ce réalisateur "Le Bruit des Glaçons" (2010) et par certains côtés "Trop Belle pour Toi" (1989). Le scénario prend comme inspiration le concept psychanalytique du "clivage du moi". Ainsi, le récit se scinde et oscille entre deux points de vue, d'abord celui du musicien dans son quotidien en solo, puis la partie où ses visions l'amènent à avoir des discussions imaginaires avec ses proches et surtout avec les deux femmes qu'il aime. Le soucis est que tout ce qui se déroule hors de son imagination s'avère sans intérêt, pourtant on s'attend à un rebondissement autour du "fils de la folle" et de la maison que le réalisateur s'évertue à montrer mystérieuse. Malheureusement, sur le fond et en vérité Guillaume Canet n'a pas grand chose à dire. On reste un peu sur notre faim, dommage... Site : Selenie
Vu hier ! Tout simplement magnifique avec de très bons acteurs et un sujet pas facile à mettre à l’écran les conflits intérieurs sont ici très bien mis en scène. Chacun peut s’y retrouver à sa manière Bravo Guillaume Canet
Souhaitant probablement se prendre une petite pause intimiste avant d'être broyé par la machine "Asterix", Guillaume Canet aura eu le mérite d'éveiller ma curiosité avec ce projet de thérapie cinématographique destiné à exorciser le spectre de sa personnalité en place publique pour un résultat ... Pour un résultat.
"Lui" n'est pas une gigantesque catastrophe à mes yeux, simplement un film parfois bancal et relativement vide. Si le rythme descend rarement trop bas, la répétition des situations combiné à une réalisation parfois peu engageante affaiblit le tout. On arrive à trouver des choses franchement intéressantes avec ces longs duels entre le personnage de Canet et la projection qu'il se fait de ces proches, notamment dans une scène très dense sur la question du père.
En terme d'images, le travail de la lumière parfois trop faible (d'horribles nuits américaines) peine à mettre la maison en valeur, malgré un sublime plan drone en début de film. Le jeu de sa conscience permet au moins de créer certaines situations visuelles qui fonctionnent, notamment quand il cale trois personnages nus dans un lit pour débattre du couple et du fantasme de l'infidélité. Il faudra cependant attendre les 30 dernières minutes pour que l'idée la plus forte s'installe, avec une mise en scène propre, mais qui ne prend pas assez le temps de se développer en tant qu'enjeu.
L'egotrip artistique est une cible facile, mais si on prend le temps de regarder l'histoire du cinéma, il est plus fréquent qu'on ne le croit et peut se révéler diablement efficace. L'erreur de Canet ici, c'est que ce qu'il créé cinématographiquement n'est pas assez solide ici et qu'un egotrip qui peut se révéler supportable ailleurs semblera ici profondément monstrueux aux yeux de certains. Il ne faut pas déconner cependant, "Lui" n'est pas le pire film de l'année, et son intimisme personnalisé à l'image de son créateur, ne constitue pas une faute grave.
On sent un besoin de parler de Lui comme du Moi, dans un but sincère, et proposer quelque chose d'aussi personnel peut toujours être intéressant à voir. Clairement pas son meilleur film, clairement pas son pire film, "Lui" est une petite pause pour Guillaume Canet qui au pire, est parfois maladroite et dans l'ensemble est oubliable, mais rien de désastreux.