Derniers Avis : Borat 2 - Page 8

Je fus très surpris de voir qu'il y avait une suite au mythique "BORAT" !!! Je me suis précipité dessus , mais ça ne fonctionne plus!Hélas!! La sur prise n'est plus là!
C'est un suite de gags lourdingues dont on rit quelques rares fois; la magie du 1er opus a disparu .
La scène avec Giulliani je l'ai trouvée limite glauque, le reste m'a semblé bien long....
Je suis cependant stupéfait qu'on puisse sortir un tel film anti Trump en plein cœur de l'élection aux USA !!

Quelques moments de grâce mais dans l'ensemble une déception. L'effet de surprise n'est plus là. Au départ, on est heureux de retrouver ce personnage mais les différents sketchs ne sont pas si drôles. L'humour est trash comme le 1er mais bcp moins mordant. Même la scène avec Guliani n'est pas si dingue que ça au final. Le problème est que la réalité a dépassé la fiction: le monde de Trump est bcp plus barjo que Borat. Ça ne fonctionne pas toujours.

Sceptiques n'hésitez plus! Trump, son gouvernement et la Covid19, tous y passent. La mise en place est tribuchante mais l'ensemble est incontestablement une bidonnerie.

Il a su garder le rythme, et s'est trouvée une fantastique addition avec maria bakalova dans le role de sa fille. Bluffant!

J'ai plutôt aimé Borat 2, même si l'effet de surprise du premier film ne joue plus.
Je trouve que l'humour est parfois inutilement trop trash et ne sert pas le propos du film (par exemple, la scène au bal des débutantes).
Un autre problème illustré dès le début du film, c'est que les gens reconnaissaient le personnage. Je pense qu'il y a plein de gens qu'on voit dans le film qui se contentent de s'exécuter devant la caméra sans se poser de question, à la limite la pâtissière on ne peut pas lui reprocher ce qu'elle écrit sur le gâteau au chocolat.
Je trouve aussi que parfois Sacha Baron Cohen n'est pas allé au fond des choses, comme avec les fakes news et les théories conspirationnistes sur les réseaux sociaux. Mais bon, il y a des déjà tellement de vérités balancé dès les premières minutes du film.

Il n'existe pas beaucoup de film de ce type la, c'est d'ailleurs ce qui fait sa force. Je l'ai vraiment bien aimé, j'ai même d'ailleurs rigolé seul de temps à autre, ce qui est généralement assez rare avec des comédies.
Nous sommes ici sur un pseudo documentaire qui se veut être ridicule (c'est le but recherché par Sacha baron Cohen), qui porte sur l'auto dérision, sur la caricature, et qui surtout, contrairement à ce que l'on pourrait croire, est anti-américain à souhait. Il montre la vraie nature de l'Amérique, en n'hésitant pas à se moquer de tout le monde au passage. Il faut pouvoir prendre ce genre de film à la légère, et si vous n'êtes pas trop second degré il faudra malheureusement passer votre chemin.

J'avais également vu pas mal de critiques concernant l'antisémitisme présent dans le film, mais il faut savoir que l'acteur principal (Sacha Baron Cohen), ainsi que le réalisateur du film sont tous les deux juifs, et donc c'est l'une des forces du film, une fois de plus.

Ensuite, ils arrivent à piéger des gens (certaines séquences sont faites comme des caméras cachées avec de vraie personnes) et c'est tout bonnement jouissif (un peu comme "mon Ket" de François Damiens).

Si vous avez aimé le premier du nom, vous aimerez forcément celui-ci.

Borat, on l'aime ou on le déteste. Véritable poil à gratter pour les Trumpistes, il chatouille où ça fait mal. Parfois en faisant mouche, parfois avec moins de succès. Mais il est sincère dans ses convictions. Quand on est client du dessinateur de BD, Reiser, du mensuel satirique "Charlie hebdo" on ne peut qu'apprécier cette lourdeur volontaire pour mieux dénoncer, Sinon, ça coince. Mais plus il va loin dans son personnage de Borat, plus on se rend compte de l'absurdité, du manque de culture, de la bêtise et de l'ignorance crasse de ces gens.
Même s'il est certain que ce long-métrage ne fera pas bouger les lignes concernant le vote à venir aux Etats-Unis, il permet de se rendre compte de l'ambiance mortifère qui règne là-bas, où les fake-news ont la dent dure...

Effroyablement mauvais. Je ne vais pas mentir je n'ai pas réussi à aller jusqu'au bout sans accélérer, je n'en pouvais plus après 30 minutes. Même pas un seul vague sourire... j'ai commencé à accélérer pour aller trouver les scènes principales après les fax (fedex je crois) tellement c'était trop.

Je suis abonné Amazon Prime et j'avais bien aimé le premier, c'était souvent lourd mais le côté "on ne sait pas s'il fait ça pour de vrai ou pas et c'est tellement barré" amenait quelque chose comme certaines scènes cultes et la dérision.

Là tout pue le faux à deux kilomètres, le génie n'existe plus, il ne reste que des blagues pesantes, "malaisantes", grasses... C'est niveau pmu avec tonton Didier l'habitué, dans les années 90. En fait si vous prenez le film Idiocracy, et que vous vous souvenez de la série avec un personnage qui tombe en s'explosant en cascade plusieurs fois les testicules, vous aurez l'équivalent de Borat2 avec par exemple une scène ou spoiler: il est attaché et un mec frappe au marteau comme dans une fête foraine, le chariot lui tape dans les parties (Je ne sais pas si on peut dire des mots grossiers donc désolé si c'est très poli).


Attention je vais spoiler pas mal.
Dans le genre crédibilité 0, spoiler: Borat va dans un magasin acheter un smartphone et joue l'abruti total, mode moyen age, difficile d'y croire... Donc la personne utilise faceapp ou une appli du genre, et bien sur Borat ne la reconnait pas sur le Smartphone, demande au vendeur de se taire, puis demande à "la personne dedans"(le vendeur donc qui ne serait pas reconnu en étant sous ses yeux) si c'est de la "sorcellerie", de se taire, etc... Mais ce n'est pas le pire, le vendeur entreprend de lui montrer comment s'en servir en appareillant sur une télé grand écran bien tournée vers l'entrée du magasin... déjà j'ai un peu de mal à croire mais admettons. Donc il explique comment utiliser google, bien sur borat cherche de lui même... Pourquoi le vendeur aurait il cherché lui... Et finit sur un site porno. Là Borat demande après avoir vu brièvement sur le site, d'attendre... (il ne demande même pas) en allant aux toilettes (dont il semble connaître la localisation, bien habitué le Borat du lieu donc) et bien sûr sur la télé on a ce que cherche borat... du porno, le vendeur est gêné, se tourne vers la caméra mais surtout... pourquoi éteindre la télé quand on peut l'avoir bien tournée vers l'entrée et visible même de l'extérieur. Dans une Amérique puritaine et procédurière, on y croit.


Autre crédibilité inexistante: spoiler: Borat va dans un magasin acheter une cage pour sa fille, le vendeur répète bien les mots de Borat pour être sûr d'avoir compris, mais après tout va bien et il est même heureux de voir l'enthousiasme de la gamine. Mais tout à fait !! En fait les USA sont le Kazakhstan qu'il moque, faut croire... Bon accessoirement les poursuites pour complicité dans de l'esclavage sur mineure, le vendeur qui jette bien sûr des coups d'oeil à la caméra n'en a que faire.


Or en fait le malaise est bien là, on a bien compris que la caméra était là TOUT LE TEMPS, on ne sait pas trop ce qu'ils ont bien pu raconter avant, mais c'est ça qui paralyse les vendeurs d'agir normalement et ça jette un gros malaise. Nous ne sommes plus en 2006 mais 14 ans plus tard... Beaucoup de choses ont changé, beaucoup de choses ont été exploitées suite au film de Sasha Baron Cohen, lui même s'étant inspiré d'autres choses, et c'est épuisé jusqu'à la moelle. Et la surenchère qui en découle pour espérer créer quelques battements cardiaque à un film mort né, n'est en fait qu'une chape supplémentaire au calvaire de regarder ce film. Alors oui spoiler: Borat fait caca devant la tour Trump
... si vous pensez qu'il va y avoir quelque chose de plus que ce que vous avez vu dans une image ou une cutscene, vous vous trompez, il n'y aura rien... le service de sécurité, la police, voire même les passants s'en foutent royalement. Il a du faire très vite au point que les gens n'ont pas bien réalisé, de toute manière c'est pas comme si c'était vital.

Après j'ai zappé pour aller vite à la scène sur Giulliani qui de mémoire était donc le maire de New York qui par une pratique de la tolérance 0 avait fait fortement chuter la criminalité, et celle ci repart depuis qu'il ne l'est plus. Grâce à Borat on va donc voir spoiler: un homme qui a fait du bon boulot réduit à celui qui aura voulu coucher avec une journaliste. Parce que c'est ça au fond, l'entrée de Borat hurlant de ne pas la toucher car elle aurait 15 ans
alors que l'actrice en a 24 et les fait bien.. ne change rien, l'Amérique est puritaine et Eddy Murphy, comme d'autres, en a fait les frais. Je ne sais pas s'il est marié et s'il l'est je condamne son adultère, mais où est le rapport avec un film si ce n'était basiquement de flinguer sa carrière politique sur un fond de police des moeurs... pour un démocrate comme Borat c'est un peu étrange de jouer cette carte là. Et le monde entier derrière de reprendre comme un seul homme sans s'interroger... Oui il voulait coucher avec, mais et après ? Est ce que c'est une affaire de sang contaminé, de tabac qui tue, le watergate ... ? On voit mal l'intérêt au final.

Alors je ne sais pas si c'est parce que de se déplacer entre les scènes principales en levant le fil, au bout de 30 mns a peu près (après les fax donc) tellement c'était pesant, mais tout le reste fait fake à souhait. Entre des "acteurs" (les gens pris par la caméra dans le film) qui jettent des regards vers la caméra pour demander un signe d'approbation pour savoir si ça fait partie de ce qu'on leur demande, le fait qu'il n'y ait étrangement aucun floutage quand même.... Apparemment donc tout le monde a donné son consentement et n'a entamé aucune poursuite après... Et les derniers qui continuent sans marquer de temps d'arrêt sur certains trucs grossiers, non pas qu'ils y soient habitués mais parce qu'ils jouent mal de ne pas être surpris, comme si d'un coup ils étaient sourds muets et aveugles... rien ne prend.

C'est un bien triste retour pour Borat, un film en réalité partisan qui va peut être fonctionné aux usa car ils baignent là dedans. Pour un Européen qui mange moins de propagande toutes les ficelles sont grossières... Pour moi, mais je peux me tromper, c'est malheureusement pas Borat 2 qui va faire revenir Sasha Baron Cohen sur le devant de la scène, ça sera probablement le film qui en aura fait un has been.

Borat n'est pas mon personnage préféré de Sacha Baron Cohen. J'ai une nette préférence pour Brüno, film que j'ai vu plein de fois et qui me fait toujours autant rire. Borat j'avais vu ça ado et j'avais ri, mais j'avais surtout trouvé ça un peu long et redondant (bon je l'avais vu en VF à sa sortie). Mais j'étais malgré tout assez excité par la sortie de ce Borat 2 qui est un film politique avec de fortes positions anti-Trump, de mauvaise foi, graveleux, bas du front, mais franchement drôle.

Alors oui on se moque toujours des mêmes.... Mais bon vu que la subtilité et Borat ça fait deux, on n'est pas à ça près. C'est donc avec un grand plaisir qu'on va se foutre de la gueule des anti-masques, des républicains, des ploucs etc. Je veux dire par là que peu importe l'opinion politique qu'on peut avoir il y a moyen de bien se marrer, pour peu qu'on aime l'humour gras.
Si je ne me souviens pas vraiment du premier film et donc je ne peux pas vraiment comparer, mais il y a quelques moments dans sa suite qui sont absolument immondes, notamment une danse de la fertilité qui vaut le détour.

Le problème du film c'est qu'il est quand même assez convenu et attendu au niveau des blagues... Pour la danse de la fertilité je m'attendais à un truc dans le genre même si je ne pensais pas que ça irait si loin. Malheureusement c'est un peu l'un des rares gags qui arrive à surprendre et parfois les gens n'ont pas vraiment de réaction marrante ou remarquable.

Clairement ce n'est pas du grand cinéma, ça semble manquer d'ampleur, mais comme pour ses autres films il y a un effort qui est fait pour rendre cohérent ce qui n'est en réalité qu'une succession de caméras cachées (vraies ou fausses, je ne veux pas savoir).

Et si tout le film semble finalement bête et assez innocent, il prend un ton nettement plus grinçant lorsqu'il confronte un ancien maire de New York (si j'ai bien compris) et soutien de Trump en le faisant passer pour un type capable de baiser une gamine de 15 ans (bon l'actrice en a 10 de plus, mais quand même).
Alors je ne sais pas à quel point c'est monté pour faire dire aux images ce que Sacha Baron Cohen (et son réalisateur) veulent leur faire dire, mais c'est chaud et je ne pensais pas voir une attaque aussi frontale dans le film.
Je suis partagé sur cette séquence, car s'il s'est vraiment passé sans trop de triche ce qui est montré, c'est assez désespérant et si jamais c'est une manipulation, on tombe dans la diffamation. Ce qui laisse supposer que c'est vrai et que SBC n'aurait pas pris le risque de diffuser un truc clairement mensonger de peur d'un procès...

Bref le film surfe clairement sur l'air du temps, covid, me too, élections américains... Il prend parti, parfois grossièrement et sans subtilité, mais comme dit, tant qu'on rit...

Et puis mine de rien, c'est toujours sympa de revoir Borat, avec son rôle d'étranger qui vient se faire le reflet des problèmes de l'Amérique et livrer une critique un peu acerbe.

Borat revient de son Kazakhstan natal pour cette fois fustiger l'Amérique de Trump. Et le résultat est malheureusement plutôt indigent, les ficelles sont grosses et il est impossible de croire que ce film s'est tourné à l'insu de ses participants. Trash par moment mais sans l'intelligence et la prise de risque habituelle de Baron Cohen, moyennement drôle, la cible était facile le résultat est raté.

L'effet de surprise du premier volet (sorti il y a 14 ans déjà) semble être un peu passé pour cette suite, où l'ensemble paraît moins spontané et plus mis en scène.

Certaines séquences font toujours mouche (et montrent la connerie de certains américains), d'autres sentent un peu plus le réchauffé, l'impression d'avoir déjà vu la même chose dans d'autres productions de Sacha Baron Cohen, mais en mieux.

Une suite divertissante et plaisante à voir, mais pas aussi marquante et (im)pertinente que l'était son prédécesseur.

5 étoiles, oui car l'histoire de ce personnage est un chef d'œuvre.
Certe, il n'est pas aussi intense que le 1er sût l'être, mais cette suite reflète si bien l'Amérique ciblant notamment celle de Trump, qu'il en est effrayant au travers du fait que l'on ne puisses s'empêcher de rire.
Sacha Baron Cohen est un génie du cinéma ainsi qu'un maître de la dérision, et nulle autre que lui ne sait (et n'ose) aussi bien mettre en avant les conditions social et politique tristement célèbres que rencontre ce pays.
Ce film met également en lumière (peut être indirectement) la liberté d'expression, bon à prendre en compte dans le contexte auquel nous faisons face en France.
De quoi embellir sa soirée, je le conseil vivement.

Film bien plus profond qu'il n'y paraît. Au delà du rôle tragi comique de Borat c'est une campagne à semi déclaré contre le système Trump durant les élections en cours aux États-Unis.

Film indigent. Je n'ai même pas tout regardé, j'en ai eu marre. Je n'ai notamment pas vu la scène polémique. Ce que j'ai eu le courage de regarder n'était qu'une suite de gags lourds dans la veine du premier film, dont beaucoup sont, ai-je trouvé, extrêmement racistes pour bon nombre d'entre eux, et partageant par contre tous une caractéristique commune : des clichés paresseux sur des cibles faciles - les "arriérés" du Kazakhstan, ou les Américains moyens par exemple. Le tout enveloppé, et c'est à mon sens le pire aspect du film, dans une ambiguîté dans la manière de filmer pour fait croire à des caméras cachées, tentative ridicule et énervante de rendre les scènes encore plus comiques. Au contraire, il est évident que tout est mis en scène, à l'exception sans doute de la scène avec spoiler: Pence et de l'avocat de Trump
. Bref, nul.

Borat reviens et il (ou plutôt Sacha) a décidé de peser dans l'élection américaine. Je pense de mémoire que c'est la première fois qu'on sort un tel film à quelques jours d'une election.
J'ai bien aimé retrouver ce personnage, accompagné cette fois par "sa fille". Borat est chargé de l'offrir au vice président des usa afin que son pays recoive toute l'attention des américain.
J'ai beaucoup rit, il y'a de gros moment de comédie, et il est toujours difficile de savoir ce qui est vrai, et ce qui est fictif. J'émet un gros bémol sur la forme d'une des dernières scènes du film, spoiler: à savoir l'interview de Rudy Giuliani par MARIA BAKALOVA, qui va chauffer à mort celui que l'on connaît pour être l'avocat de Donald Trump, jusqu'à l'inviter dans la chambre pour passer un petit moment sympa. Maria lui enlève les micros et commence à le déboutonner s'écarte un peu pour avoir un plan de l'homme en train de continuer de se déboutonner, arrive alors Borat, déguisé qui mets fin avec humour à la scène sordide en appuyant sur le fait que la "fille" à 15 ans

Au delà du piège tendu, ce qui m'a dérangé c'est le montage, fatalement cuté, j'aurai préféré une long plan séquence qui aurait été plus impartial, ici y'a des trous, et c'est monté de manière à ce que Guiliani paraisse pour un sale pervers, alors qu'au final, il ne fait que répondre à une invitation d'une femme un peu chaude. Bref, ce qui aurait pu être pour moi une vrai apothéose, ce transforme finalement en une grande chasse aux sorcière qui aurait pour but de faire la liaison avec Donald Trump (si son avocat est comme ça, imaginez bien que Trump l'est aussi). C'est dommage, l'effet est raté, et j'ai eu tendance à considérer Giuliani comme la victime d'un porn-revenge, ce qui est finalement punissable par la loi.
Hormis ce faux pas, si vous avez aimé le premier, foncez, vous apprécierez le second aussi !!!