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3,5
Publiée le 24 novembre 2021
Pendant l’invasion du Liban par l'armée israélienne en 1982, dans une école privée en périphérie de Beyrouth, Wissam, onze ans, tente de confesser son amour à l’une de ses camarades de classe. Au même moment, ses professeurs, qui partagent un différend politique, essayent de masquer leurs craintes.
C’est le premier long-métrage du Libanais Oualid Mouaness, qui avait réalisé des courts métrages et produisait des vidéos musicales. Il a écrit le scénario de Liban 82.
J’ai trouvé ce drame libanais vraiment bien
Les événements vont se dérouler durant la Guerre du Liban qui s’est étalé durant 15 ans de 1975 à 1990 avec des interruptions. Pour ce film, nous allons directement en 1982, les heures avant l’intervention militaire Israélienne. Celle-ci avait envahi le Sud Liban le 6 juin 1982 afin de se battre sur le territoire Libanais contre les forces Syriennes et Palestinienne. Israël était à l’époque soutenue par des milices chrétiennes libanaises pour combattre l’OLP (Organisation de libération de la Palestine). Ceux-ci fu rejoint par des combattants communiste Libanais. Une scission qui marqua le pays durant des générations. Au total, cette année de 82 vi plus de 2.700 morts parmi les deux camps. Les estimations pour les 15 ans de la guerre du Liban font état entre 120.00 et 150.000 morts.
J’ai adoré le concept de nous mettre le jour même du déclenchement des combats, mais jute quelques heures avant alors que ce n’était pas prévisible. Au sein de cette école, on va voir le quotidien d’une journée se mêler avec les prémices d’une guerre. Tout cela sera donc vue du point de vue d’un professeur mais surtout des élèves de cette école primaire. Le principe m’a rappelé un peu Mon ami Machuca. On va se présenter devant de multiples situations qui laissent pressentir une scission en cours dans la société libanaise. Que ce soit entre deux professeurs ou la façon dont certains jeunes parlent d’autre parties du Liban. On ne peut pas mettre de mot dessus mais on sent que l’atmosphère n’est pas sereine. D’ailleurs tout cela se dévoile au fur et à mesure que la tension va monter. Après, j’aurais aimé le film soit un chouilla plus actif. C’est vrai qu’il prend vraiment son temps par moments.
En revanche, quand tout se déclenche, cela va être émotionnellement fort. Les conditions de chacun vont vraiment être mises en avant. On va voir l’angoisse des professeurs comprenant ce qu’il est en train d’arriver et les conséquences que cela aura. Nadine Labaki, que nous avons pu voir en 2018 dans Capharnaüm, est remarquable. Elle prône un Liban unifié contrairement à d’autres adultes. C’est surtout à travers le petit Wissam qu’on va être le plus impacté. Le regard d’un enfant sur un conflit d’adulte. Au départ, aucun élève ne réalise la portée de cette journée, trop paniqué dans le chaos ambiant. Mohamad Dalli est impeccable dans ce rôle.
J’ai aussi apprécié la mise en valeur de l’environnement. Le son va être utilisé de façon judicieuse. En effet, il va représenter le danger de cette guerre. Chaque fois qu’un avion passe, le bruit est assourdissant, et on s’attend au pire. Des moments de grande pression pour les protagonistes. Cela donne une sensation d’immersion. On se met à la place des Libanais voyant leur pays se transformer en champs de bataille. La fin est métaphorique avec le fameux dessin de Wissam, comme la métaphore d’un être fantasmé pour protéger, contre s'assaillant, un pays en souffrance.
Le titre du premier long-métrage de Oualid Mouaness, Liban 1982, dit tout de sa toile de fond, avec le début de l'intervention militaire d'Israël au sud-Liban, le 6 juin de cette année-là, mais rien des véritables enjeux du film, qui se déroule au nord de la guerre, dans la périphérie de Beyrouth. A l'intérieur d'une école privée, un jour d'examen, Liban 1982 suit deux fils narratifs parallèles, l'un chez les adultes, l'autre chez les collégiens. Celui des grands est assez peu passionnant et approfondi, malgré la présence de Nadine Labaki, au contraire de celui des petits avec non seulement une histoire de protection et d'amour au cœur tendre mais aussi la vision d'un événement vécu à hauteur d'enfant. La mise en scène n'a rien de prodigieux mais elle est dépourvue d'artifices dans un naturalisme qui se teinte parfois de poésie et de fantaisie, notamment en son dénouement. Le film est dédié au "peuple résilient du Liban", guère épargné par les conflits depuis 1975. Il n'a pas l'ambition d'être une chronique historique au sens propre du terme, mais se révèle empreint de nostalgie, celle du réalisateur, non pour le conflit mais pour l'enfance, évidemment, qui ne se nourrit pas que de moments heureux. En comparaison avec le choix libanais pour concourir à l'Oscar 2022 du meilleur film international (Costa Brava, Lebanon, avec également Nadine Labaki), Liban 1982 est sans nul doute en dessous mais n'en possède pas moins un certain charme, comme un parfum évanescent.
La guerre du Liban fait rage pendant quinze ans de 1975 à 1990. En 1982, l’armée israélienne bombarde le pays et fait dégrader la situation car l’Organisation de libération de la Palestine réplique par des tirs de roquettes sur le nord d’Israël. Le long-métrage de Oualid Mouaness se déroule une journée durant cette période. C’est le dernier jour de classe avant les vacances d’été. Tandis que le petit Wissam veut déclarer sa flamme à une camarade, l’institutrice a la tête ailleurs, pensant à son frère qui a rejoint l’armée israélienne avec une milice chrétienne. “Liban 1982” est un drame sur la guerre vécu par ceux qui n’y participent pas. Entre peur et incertitudes ou l’innocence et l’ignorance, “Liban 1982” nous touche par la subtilité des points de vues. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Prétendant à l’Oscar 2020 du meilleur film étranger sous la bannière libanaise, 1982 d’Oualid Mouaness revient sur l’année-titre qui vit l’invasion du Liban sud et de Beyrouth par les forces israéliennes. Le récit fait par le réalisateur-scénariste de ces événements n’a rien de frontal. Le conflit armé est laissé principalement en hors champ et, plus gênant, trop en marge de la narration. Dans les montagnes libanaises qui servent de décorum au film, la guerre ne sera perçue que depuis un lointain horizon. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/festivals/travelling/travelling-2020/
Un très beau film une histoire touchante qui raconte d'un point de vue d'un écolier une attaque des terroristes israéliens sur les palestiniens du Liban Que tout le monde doit voir en ces temps actuels ... Un film qui m a bien fait couler mes larmes
Emouvant et bouleversant! Une belle histoire d'amour! Magnifique direction d'acteurs. C'est le moment parfait de se rappeler des atrocités de la guerre et que le Liban n'a pas arrêté de souffrir depuis.
un film très touchant et magnifiquement rythmé. Il marque subtilement la violence de l'invasion israélienne au Liban en 1982 et les cicatrices que la guerre a laissées sur une génération en plein essor.
Film subtil et esthétique, emprunt d'une sensibilité typiquement libanaise, ou se mêlent l'émotion et la pudeur, le réalisme et le fantastique. Belle performance d'acteurs, et prouesse du réalisateur, dans une relative simplicité de moyens.