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Votre avis sur Hunted ?
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C’est bizarre de réceptionner ce genre de film de la part de Vincent Paronnaud, auteur de BD surtout connu au cinéma pour avoir collaboré avec Marjane Satrapi aux portages à l’écran de deux des oeuvres de cette dernière : le remarquable ‘Persépolis’ et le plus oubliable conte oriental ‘Poulet aux prunes’. De conte, il est pourtant clairement question dans ‘Hunted’, qui essaye ainsi d’échapperi de justesse à la catégorisation de Survival bête et méchant. Ainsi, la proie est tout de rouge vêtue, le prédateur (humain) est séduisant et immoral, et la forêt dans laquelle se déroule la traque dégage une aura fantasmagorique : les créatures et les forces naturelles y agissent de concert pour que les positions de chasseur et de proie puissent s’inverser. Cette particularité ne rehausse que très légèrement l’intérêt pour un schéma, entre Survival et Rape&Revenge, forcément à la peine en termes d’originalité. L’approche méta sur ce psychopathe-cinéaste raté obsédé par les snuffs car incapable de modifier la réalité par son regard passe, elle, largement à côté de son objectif. . Pas franchement plus dynamique que ses congénères et certainement moins radical, ‘Hunted’ n’est au final qu’un “Survival bête et méchant” tout juste un peu plus inspiré, visuellement et thématiquement.
NammJones
C'est extrêmement mauvais. On est encore sur des films ou les personnages principaux nous fatiguent à prendre des décisions toutes plus stupides les unes que les autres.
On dirait qu'il n'y a eu aucune volonté à rendre ce film intéressant, intriguant..
On dirait qu'il n'y a eu aucune volonté à rendre ce film intéressant, intriguant..
Le film idéal pour occuper une soirée, suspens et tension au rendez-vous.
Ariel Worthalter est un acteur très convaincant.
Ariel Worthalter est un acteur très convaincant.
Dingue! Jubilatoire!
2 serial sociopathes à l'intelligence primale traquent une belle chaperonne rouge (cf. la légende introductive de la fille chevauchant le grand loup). Avec un budget minimal, la réalisation est époustouflante avec des saillies cinématographiques mémorables : oeil torve du sanglier, flèches sanglantes, corbeau agressif, vue sur la canopée, course-poursuite dans un champ de maïs,...
Et puis des idées très originales parsèment le survival forestier : regard vers le spectateur pendant l'énumération de ce que le taré va faire, partie de paintball inopinée qui bleuira la chaperonne, maître-chien vengeur, bagarre horrifique des 2 déchaînés pendant la visite d'un appartement témoin,...
Il y a de quoi se régaler!
2 serial sociopathes à l'intelligence primale traquent une belle chaperonne rouge (cf. la légende introductive de la fille chevauchant le grand loup). Avec un budget minimal, la réalisation est époustouflante avec des saillies cinématographiques mémorables : oeil torve du sanglier, flèches sanglantes, corbeau agressif, vue sur la canopée, course-poursuite dans un champ de maïs,...
Et puis des idées très originales parsèment le survival forestier : regard vers le spectateur pendant l'énumération de ce que le taré va faire, partie de paintball inopinée qui bleuira la chaperonne, maître-chien vengeur, bagarre horrifique des 2 déchaînés pendant la visite d'un appartement témoin,...
Il y a de quoi se régaler!
Survival belge qui se transforme en slasher tragi-comique, tellement c'est naze, débile, surréaliste et invraisemblable. Je me pose la question si le réalisateur a voulu rendre le film "crédible" (alors c'est archi raté) ou si il cherche à rendre la situation volontairement burlesque et comique (alors c'est un peu moins nul). Les invraisemblances :
spoiler:
femme qui se relève avec une flèche dans la tête, corbeau qui attaque un humain dans une forêt et j'en passe).
Ce film me rappelle le super médiocre Home Sitters.
Ce film me rappelle le super médiocre Home Sitters.
Vinz1
Voici un survival mâtiné de rape and revenge mais sans rape en provenance de France, Belgique et d’Irlande avec une histoire déjà vues maintes fois ailleurs et en mieux ! Le scénario est réduit à peau de chagrin tant les enjeux sont limités et les protagonistes peu brossés, les interprètes, hormis Arieh Worthalter jouant le psychopathe de service, semblent ne pas trop se fouler alors que les clichés inhérents au genre sont malheureusement légion (le froid de la forêt et la nuit qui ne saisit pas ses personnages, ceux-là mêmes qui oublient le portable au mauvais moment ou alors courent rapidement alors qu’ils sont blessés…). Reste la scène d’introduction avec un conte à faire peur au coin du feu, celle WTF de la chasseuse ou encore celle avec un look à la « Braveheart » de l’héroïne lors d’une partie de paintball, mais pas de quoi fouetter un chat d’autant que la fin est grave prévisible ! Un film pour moi raté qui ne sortira pas du lot !
Un survival déjà vu mille fois, avec aussi quelques lourdeurs mais tout de même efficace, prenant et intense, servi par une mise en scène séduisante et porté par l’interprétation convaincante de Lucie Debay.
Roub E.
Après une soirée dans une boîte de nuit une jeune femme se fait kidnapper par deux serial killer. Hunted est un Survival avec une petite touche de fantastique, assez modeste mais pas dénué d’envie et d’idée. Il arrive à créer une bonne tension surtout en caractérisant très bien son personnage principal ce qui est primordial dans un film de ce genre. Condensé sans fioriture, il manque cependant d’épaisseur et de scènes réellement marquantes pour s’élever vers les meilleurs films du genre.
Hunted un survival horrifique où l'on voit une jeune femme se faire plus ou moins kidnappée par deux mecs complètement frappés, la jeune femme leur échappe et s'ensuit une course poursuite en forêt assez passionnante à suivre il faut bien le dire,quant au final il reste assez délirant...2,5/5
Nul de chez nul, une bouse banale répétitive sans aucune originalité, du cinéma fauché et inutile. ça ne raconte rien, rien n'est expliqué les acteurs se poursuivent et se tapent dessus de toutes les façon possible jusqu'a la fin.! long et assez pénible
FaRem
Réalisateur de l'acclamé "Persepolis", Vincent Paronnaud a récemment changé de registre cinématographique avec la réalisation du court-métrage "Territoire", dans lequel on retrouvait déjà Lucie Debay, et sa participation au film d'anthologie "Asylum: Twisted Horror and Fantasy Tales". Le réalisateur poursuit donc sur sa lancée avec "Hunted", qui comme son l'indique est un survival sur une femme qui est chassée par deux hommes. Alors qu'elle pense être sauvée des griffes d'un dragueur lourd par un prince charmant, Ève se rend vite compte que son sauveur est en réalité encore plus dangereux. Ce dernier est accompagné par un homme qui ne semble pas avoir toute sa tête. La traque se déroule dans les bois et Ève ne pourra compter que sur elle-même pour s'en sortir. "Hunted" est un survival assez classique même s'il a un côté absurde assez inattendu. On ne sait pas vraiment qui sont ces deux hommes et ce qui les lie, mais ils ne sont pas nets. Leur relation n’est d'ailleurs pas loin d'être ridicule. Dans le feu de l'action, le film est pas mal, par contre, la dernière partie est poussive et grotesque. Dans l'ensemble, c'est un film plutôt divertissant, mais il y a beaucoup mieux à voir dans le même genre.
Pour les amateurs du genre, du slasher de base ou rape and revenge moderne, Hunted constitue une indubitable pépite, tant le désir de son auteur de s’y vautrer allègrement fait plaisir à voir.
Vincent Paronnaud n’est autre que Winshluss, fameux dessinateur qui fit les délices du magazine Ferraille, prix d’Angoulème avec Pinocchio, co-réalisateur avec Satrapi de Persepolis et artiste ultra-contemporain.
Avec Hunted, on retrouve le conte populaire (ici le petit chaperon rouge) largement détourné en thriller branque avec deux sociopathes en mal de chair fraîche et une blonde traquée et ahurie. Ce qui captive ici, c’est moins le scénario simpliste que la mise en scène (et en images) d’une étonnante physicalité, avec quelques scènes chocs aussi improbables que réalistes. Iñárritu (The Revenant) ou Skolimowski (Essential Killing) ne semblent jamais loin, c’est dire le talent et l’ambition de cette chasse winshlussienne. La forêt sombre et mystèrieuse est bien sûr remplie de bestioles... Et quand on chasse le naturel... il revient au galop !
Vincent Paronnaud n’est autre que Winshluss, fameux dessinateur qui fit les délices du magazine Ferraille, prix d’Angoulème avec Pinocchio, co-réalisateur avec Satrapi de Persepolis et artiste ultra-contemporain.
Avec Hunted, on retrouve le conte populaire (ici le petit chaperon rouge) largement détourné en thriller branque avec deux sociopathes en mal de chair fraîche et une blonde traquée et ahurie. Ce qui captive ici, c’est moins le scénario simpliste que la mise en scène (et en images) d’une étonnante physicalité, avec quelques scènes chocs aussi improbables que réalistes. Iñárritu (The Revenant) ou Skolimowski (Essential Killing) ne semblent jamais loin, c’est dire le talent et l’ambition de cette chasse winshlussienne. La forêt sombre et mystèrieuse est bien sûr remplie de bestioles... Et quand on chasse le naturel... il revient au galop !
tres bien écrit, joué, filmé, structuré, inspiré . propos très maîtrisé, pour une poursuite folle où on ne peut jamais anticiper la suite. un humour ravageur, un scénario sans limites mais hyper cohérent. Winschluss est un très grand.
🎬 RENGER 📼
Vincent Paronnaud aka Winshluss (Villemolle 81 - 2009) est un véritable touche à tout, comme en témoigne sa filmographie. Après avoir coréalisé aux côtés de Marjane Satrapi (Persepolis - 2007 & Poulet aux Prunes - 2011), le voilà aux commandes de son tout premier film d'horreur.
Hunted (2020) aka "Cosmogonie" narre l'histoire d'une fille victime de deux serial-killer. La soirée avait plutôt bien commencée pour elle, jusqu'à ce qu'elle fasse une mauvaise rencontre, qui va se transformer en une traque haletante.
En réinterprétant le célèbre conte universel de Perrault (Le Petit Chaperon rouge), le réalisateur met en scène une inlassable et interminable traque sous la forme d'un survival forestier ! Près de 90 minutes durant lesquelles la proie devra s'échiner pour fuir ses assaillants. Elle, tout de rouge vêtue, s'enfuyant à travers bois. Eux, infatigables prédateurs, prêt à tout pour lui mettre la main dessus. Mais c'était sans compter sur une aide inattendu... La nature est omniprésente et elle a bien l'intention de ne pas rester là les bras croisées à les voir s'entretuer.
A l'image du thriller écologique Long Weekend (1978), réalisé par l'australien Colin Eggleston où Dame Nature reprenait ses droits sur l'Homme, Vincent Paronnaud va renverser la situation au profit de la victime et le résultat va aller de surprises en surprises.
Tantôt horrifique, tantôt drôle, on ne voit clairement pas le temps passer et on jubile de voir de quelle manière vont s'efforcer les psychopathes pour parvenir a mettre la main sur leur victime.
C'est à la fois intelligent et inattendu, très drôle tout en étant craspec par moment, clairement on jubile et on en rigole ! La force du film réside aussi dans le choix de son casting. Le trio (une française, un belge & un irlandais) se complète et apporte une telle originalité et une telle puissance dans cette traque. On retiendra particulièrement la performance d'Arieh Worthalter, qui habite littéralement son personnage de doux dingue et nous offre une prestation mémorable, face à l'étonnante Lucie Debay.
Comme toujours avec les films de genre, tout le monde veut en voir, mais il n'y a jamais personne pour en produire (comme l'a si bien dit son producteur français). Résultat, on a affaire à une coprod Franco-Belgo-Irlandaise (d'où le casting provenant de ces 3 pays).
Une très agréable surprise, c'est à la fois brut de décoffrage et d'une violence hyper réaliste. Une fable horrifique comme on aimerait en voir plus souvent.
► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
Hunted (2020) aka "Cosmogonie" narre l'histoire d'une fille victime de deux serial-killer. La soirée avait plutôt bien commencée pour elle, jusqu'à ce qu'elle fasse une mauvaise rencontre, qui va se transformer en une traque haletante.
En réinterprétant le célèbre conte universel de Perrault (Le Petit Chaperon rouge), le réalisateur met en scène une inlassable et interminable traque sous la forme d'un survival forestier ! Près de 90 minutes durant lesquelles la proie devra s'échiner pour fuir ses assaillants. Elle, tout de rouge vêtue, s'enfuyant à travers bois. Eux, infatigables prédateurs, prêt à tout pour lui mettre la main dessus. Mais c'était sans compter sur une aide inattendu... La nature est omniprésente et elle a bien l'intention de ne pas rester là les bras croisées à les voir s'entretuer.
A l'image du thriller écologique Long Weekend (1978), réalisé par l'australien Colin Eggleston où Dame Nature reprenait ses droits sur l'Homme, Vincent Paronnaud va renverser la situation au profit de la victime et le résultat va aller de surprises en surprises.
Tantôt horrifique, tantôt drôle, on ne voit clairement pas le temps passer et on jubile de voir de quelle manière vont s'efforcer les psychopathes pour parvenir a mettre la main sur leur victime.
C'est à la fois intelligent et inattendu, très drôle tout en étant craspec par moment, clairement on jubile et on en rigole ! La force du film réside aussi dans le choix de son casting. Le trio (une française, un belge & un irlandais) se complète et apporte une telle originalité et une telle puissance dans cette traque. On retiendra particulièrement la performance d'Arieh Worthalter, qui habite littéralement son personnage de doux dingue et nous offre une prestation mémorable, face à l'étonnante Lucie Debay.
Comme toujours avec les films de genre, tout le monde veut en voir, mais il n'y a jamais personne pour en produire (comme l'a si bien dit son producteur français). Résultat, on a affaire à une coprod Franco-Belgo-Irlandaise (d'où le casting provenant de ces 3 pays).
Une très agréable surprise, c'est à la fois brut de décoffrage et d'une violence hyper réaliste. Une fable horrifique comme on aimerait en voir plus souvent.
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