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    Le Périmètre de Kamsé
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    🎬 RENGER 📼
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    7 351 abonnés 7 543 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 novembre 2021
    Au nord du Burkina Faso, la désertification grignote les terres et l’immigration vide les villages. A Kamsé, les villageois restés sur place se battent pour contrecarrer Dame-Nature et relancer l’économie et la vie dans leur village. Pour cela, ils se lancent dans un chantier pharaonique, celui de creuser à coups de pelles et de pioches tout un réseau de digues et de mares et d’y planter des milliers d’arbres pour reverdir un territoire conquis par le désert.

    Plus ou moins dans le même registre que ne l’était déjà le documentaire de Jared P. Scott, où The Great Green Wall (2020) traitait de la création d’une barrière végétale longue de 8000km du Sénégal à l’Ouest jusqu’à Djibouti à l’Est pour lutter contre la désertification. Cette fois-ci, le documentaire de Olivier Zuchuat s’intéresse au même sujet tout en s’intéressant au phénomène migratoire poussant de plus en plus d’habitants de zones rurales à rejoindre les mégalopoles urbaines.

    Le film s’intéresse à ces initiatives qui consistent à construire des périmètres arborés pour lutter contre la désertification, permettant ainsi d’éviter les flux migratoires qui dépeuplent les villages, comme ce fut le cas notamment à Kamsé (un village situé à l’est de Ouagadougou), où la plupart des hommes sont partis soit, sur la capitale, soit bien plus loin, jusqu’en Côte d’Ivoire. Le projet de restauration des terres est un vaste programme qui aura nécessité toute la main d’œuvre locale (essentiellement féminine, puisque tous les hommes étaient partis). Cela consistait à creuser des digues, des barrages et des mares, permettant ainsi de retenir l’eau pour à la fois, irriguer en surface et aussi, remplir les nappes phréatiques.

    Le Périmètre de Kamsé (2020) nous donne à voir l’impressionnant travail mené par ces femmes, sous une chaleur écrasante. En permettant de reverdir et fertiliser des zones conquises par le désert, les habitants n’aspirent qu’à une chose, que les émigrés reviennent dans leur village et ce, malgré la menace jihadiste qui pèse sur les populations locales.

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    299 abonnés 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2021
    le nouveau film d’Olivier Zuchuat témoigne avec une impressionnante cohérence esthétique d’une initiative où le courage des femmes et la détermination de tous inversent l’inexorable désertification, tandis que les djihadistes font peser de nouvelles menaces. (...) Soucieux de représenter la géographie du projet mais aussi par respect des personnes, Olivier Tuchuat filme avec une distance permettant d’appréhender à la fois l’ampleur de l’initiative et la dureté du travail pour le réaliser à la main. (lire l'intégralité de la critique sur le site d'Africultures)
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    365 abonnés 1 814 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 octobre 2021
    Dans le Nord du Burkina Faso, la désertification grignote les terres et l’immigration vide les villages. A Kamsé, villageoises et villageois restés sur place se sont lancés dans un chantier pharaonique, creuser dans la fournaise, à la pelle et à la pioche, un réseau de digues et de mares, puis planter des milliers d’arbres pour reverdir et fertiliser les zones conquises par le désert

    C’est une réalisation du Suisse Olivier Zuchuat qui n’en est pas à son premier documentaire en Afrique après Au loin des villages en 2009 qui se passait au Tchad. Le Périmètre de Kamsé a été soutenu par la Commission nationale de sélection des médiathèques.

    Bien que le sujet me parût très lointain, j’ai trouvé ce documentaire pas mal du tout.



    Pour remettre dans son contexte, le Burkina Faso est un pays d’Afrique de l’Ouest n’ayant aucun accès à la mer. Depuis plusieurs années, le Burkina Faso est victime d’un nombre important d’attaques terroriste le déstabilisant. En six ans, les violences ont déjà fait plusieurs milliers de morts, plus particulièrement dans les zones proches des frontières avec le Mali et le Niger. Pour ne rien arranger, le changement climatique provoque de terrible sècheresse. Les récoltes étant en baisse, cela a déclenché un exode rural qui est en train de tuer les petits villages.

    On arrive donc à Kamsé, dans le nord du pays. Ce village subit de plein fouet ce phénomène. Le Périmètre de Kamsé va se pencher sur les solutions mises en place pour ne pas tuer ce secteur. On va voir leur fonctionnement au quotidien et particulièrement en matière d’agriculture. Il est fort intéressant de voir cela. J’ai aimé voir comment ces habitants se débrouillent pour continuer à faire vivre le village malgré le dépeuplement. On en profitera aussi pour observer leur use et coutume.



    Ils donnent véritablement l’impression qui est dans une bulle par rapport au reste du pays, comme si le temps s’était arrêté. Je pense notamment à un passage où on entend le bilan d’une attaque terroriste meurtrière qui vient en contraste avec le calme plat du moment. Car oui, Kamsé est entouré de déserts avec quelques verdures. J'ai trouvé ça vraiment beau à voir. Il y a un sentiment de plénitude. Je ne connais pas du tout le Burkina et c’était une expérience.

    Par contre, malheureusement sur le fond j’ai eu parfois du mal à suivre. On sent que le réalisateur n’a pas voulu intervenir pour être le plus naturel possible. Cela peut avoir ses avantages seulement j’avais l’impression qu’on s’éparpillait trop. À force de papillonner, on a du mal à rester toujours focus. Le fil conducteur met un moment à se mettre en route avec la construction des systèmes d’irrigation. J’aurais aimé avoir plus de cadrage afin d’avoir une meilleure pédagogie. Ce documentaire est source de savoir mais il faut être actif pour ne pas se laisser déborder.
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    382 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 décembre 2020
    Dans ce documentaire magnifique, tourné au Burkina Faso, le réalisateur montre bien l'organisation, le courage et la parfaite solidarité de ce peuple qui veut s'en sortir en luttant avec des moyens souvent archaïques contre la désertification de leur territoire. Malgré les nombreuses difficultés climatiques et même la menace terroriste qui commence à poindre, on assiste tout au long de ce documentaire à leur lutte tenace pour parvenir à améliorer leur condition. De plus, sur le plan technique, ce film est bien réalisé avec de superbes prises de vues et un très bon traitement de l'image.

    Bernard CORIC
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